mardi 12 janvier 2010

Après le petit prince ; texte de Tom V.

Les élèves ont dû imaginer et écrire la fin du dialogue de Bouli avec le Petit Prince (à partir de la page 57 "Dis-moi où elle est Pétula") et proposer une nouvelle fin de texte prenant en compte les deux nouvelles situations retenues ("au cinéma", texte de Léo J. ou "sur le terrain de tennis", texte de Clément J.). Voici la proposition de Tom V. (cinéma)

Le petit prince : Je ne te le dirais que si…
Bouli : Tu veux mon poing dans la figure ?
Le petit prince : Non, non, excuse moi mais Pétula a dit que si je te croisais…
Bouli : Ecoute petit, t’es peut-être un prince Taïwanais mais si tu me dis pas où est Pétula alors là je vais…
Le petit prince : C’est bon, je vais te dire où elle est.
Bouli : Tu ferais mieux sinon je t’éclate.
Le petit prince : Elle est sur la planète des réfugiés.
Bouli : C’est où ?
Le petit prince : Je sais pas, je sais juste qu’elle y est, c’est tout.
Bouli commençe à s’énerver tout rouge, comme une tomate.
Bouli : Et comment j’y vais, moi si je ne sais pas où elle est ?

Pendant ce temps, sur terre, au cinéma.

Jo : Daddi, c’est toi qui as pété ?
Daddi : Non, mais c’est vrai que ça fouette.
Mama : Où est passé Bouli ?
Daddi : Quoi ! Mais il était à coté de toi il y a deux secondes !
Mama : Je te jure que je ne sais pas où il est.
Daddi : J’en ai marre, Mama, on dirait que tu veux garder Bouli que pour toi. Arrête de le cacher !
Jo : Je pense que…
Daddi : La ferme !
Améthyste : Je crois que j’ai une idée ! Bouli, comme nous le savons tous, est incachable !
Jo : C’est ce que je…
Améthyste : Et puis, cette odeur ! Il n’y a que la famille Miro qui est capable de produire un gaz aussi fort que celui-ci.
Daddi : Je t’en prie !
Mama : Mais oui ! Améthyste a raison ! Bouli est juste parti chercher à manger et il s’est perdu !
Améthyste : Heu… non. Regardez le trou dans le siège de Bouli. Il a tout simplement pété et il s’est envolé ! Il est dans l’espace !

Daddi : A ce moment là j’avais l’impression que Bouli voulait me quitter à tout jamais. Mais pour aller où ? Voir Pétula, sûrement. Mais de là à partir sans prévenir… Enfin non, il a quand même laissé cette odeur.

Daddi : Il faut que je le retrouve !
Mama : Mais comment ?
Jo : Mais non ! … En fait, oui : comment ?
Daddi : Améthyste l’a dit : « il n’y a que la famille Miro qui est capable de produire un gaz aussi fort que celui-ci » !
Mama : Ca c’est sûr !
Daddi : Je vais donc rassembler mes forces et péter !
Mama : Je suis d’accord !
Améthyste : Moi aussi ! Jo ! Va nous chercher une douzaine de bouteille de coca et … trois masques à gaz s’il te plait.
Jo, brandissant un sac plastique contenant plusieurs bouteilles de coca : C’est bon, je les ai. Elles étaient dans le sac de Bouli !
Daddi : C’est parti mon quiqui !
Améthyste : Ton quiqui ?!
Mama : Daddi s’enfila toutes les bouteilles de coca en moins de trente secondes ! Son record ! Pendant ce temps, Jo, Améthyste et moi, nous mettions les masques contre la grippe qui allaient nous sauver la life.
Daddi : 3, 2, 1, C’est parti !
Jo : A couvert !
Améthyste : Daddi monta dans les airs à une vitesse phénoménale ! Tu m’étonnes que l’on n’ait pas vu Bouli s’envoler ! Mais par contre, on les a sentis, tous les deux !

De retour sur cette fameuse planète légume.

Le petit prince : Attends, regarde, une météorite, aux abris !
Bouli : N’essaie pas de me distraire ou je… Et je vis Daddi s’écraser sur la planète légume, qui, en fait, n’était plus que de la soupe.
Daddi : Bouli, mon Bouli ! Allez, viens, on rentre.
Bouli : Non je veux retrouver Pétula et je la retrouverai.
Daddi : Non !
Bouli : Si !
Daddi : Non !
Bouli : Please Daddi.
Daddi : Bon, d’accord. Mais pas de bêtises! Tu n’as pas plus de 24 heures pour la retrouver.
Bouli : Merci Daddi !
Daddi : Bon, moi, je retourne sur terre.

Bouli : Et Daddi s’exécuta en sautant de la planète, tout simplement.

Le petit prince : Ecoute Bouli, je pense que tu peux te rendre sur la planète des réfugiés en passant par la planète du paradis mais d’abord tu dois répondre à une énigme : il y a, dans un désert, un prisonnier qui n'a aucun objet ni aucun vêtement. Il n’a rien. Il est face à un grand mur qu’il ne peut pas franchir. Sur ce mur, il y a trois portes : derrière la première, on entend des bêtes affamées ; la seconde rayonne d’un soleil qui le brulera s’il s’en approche tandis que la dernière s’ouvre sur un océan immense qui est infranchissable à la nage. Alors ? Tu ne sais pas hein ?
Bouli : Tu as de la chance que je connaisse la réponse, petit prince. Le prisonnier attend que le soleil de la seconde porte se couche et ensuite il peut passer tranquillement.

Le petit prince : Alors là, je dois te dire bravo, tu as toute mon admiration. Allez, monte dans ce canon et good bye Bouli !
Bouli : C’est reparti pour un tour ! J’arrivai sur la planète prévue et, la première chose que je remarquai, ce fut mes grands parents, les quatres, tous réunis ! C’était un moment magique ! Mes papis, mes mamies enfin, je vous revois !

Les grands parent parlent unanimement mais d’une voix qui donne l’impression qu’il n’y en a pas une mais quatre.

Grands parents : Désolé Bouli, tu viendras nous voir une autre fois mais là, nous on doit aller voir un concert de Kanye West en V.I.P. Et on est trop en retard.
Bouli : Ah bon, je ne savais pas que l’on écoutait du RAP US au moyen âge, votre époque.
Grands parents : Ahaha très drôle ! Si tu cherches ta cousine Pétula, elle vient de rentrer sur terre. Fais lui un gros bisou de notre part à tous tu seras sympas. A plus Bouli.

La voix des grands parents résonne au loin.

Bouli : Et voila, comme d’habitude mes grands parents sont en retards. Mais bon, je suis heureux de savoir que Pétula est encore en vie et qu’elle est redescendue sur terre. Allez Bouli, il faut rentrer à la maison. En tout cas je n’ai pas pris plus de 15 minutes à chercher Pétula dans l’espace.

Bouli, à la manière de Daddi, retourne sur terre et atterrit juste devant la tour Eiffel.

Bouli : Pétula !
Pétula : Bouli !
Pétula et Bouli : Désolé de t’avoir fait du mal, je t’aime tu sais.


Pétula et Bouli se mettent à rire, un rire qui exprime leur joie et leur amour, puis ils s’embrassent devant toute la foule, qui, est désormais encore plus folle que folle.

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