samedi 22 mai 2010

Vidéo de la représentation théâtrale

Représentation du jeudi 4 février 2010 à la MGI

2e partie : Bouli sur le court de tennis


Video de la représentation théâtrale

Représentation du jeudi 4 février à la MGI

1ère partie : Bouli au cinéma


jeudi 28 janvier 2010

Invitation : soirée du jeudi 4 février 18 h à la MGI

Dans le cadre de notre double partenariat avec La Maison du Geste et de l'Image et le Théâtre de la Ville, Behi DJANATI ATTAI, comédienne et metteur en scène et les professeurs de la 4e4 sont heureux d'inviter les parents d'élèves à venir assister au spectacle que les élèves ont écrit et sur lequel ils travaillent depuis la rentrée, autour de l'univers de Wanted Petula de Fabrice MELQUIOT.

Le spectacle aura lieu à la MGI, 42 rue Saint Denis (métro les Halles) et commencera à 18 h.

Nous espérons vous voir très nombreux à cette occasion et comptons, comme les élèves qui n'ont compté ni leur temps ni leur énergie, sur votre présence.

Bien cordialement,

Pascal CRUZEL

Lien vers le site de la MGI : http://www.mgi-paris.org/site2009/index.php

Pause devant la M. G. I. le 26 janvier 2010



Contrairement à ce que la photo laisse penser, les élèves ont ce jour-là, travaillé de 9 h à midi et de 13 à 16 heures à la Maison du Geste et de l'Image (Paris 1er), sans pause dans la matinée...

Une courte récréation dans l'après-midi s'imposait, que les élèves les plus téméraires ont utilisée pour prendre d'assaut la Fontaine des Innocents.

jeudi 14 janvier 2010

Après le petit prince ; texte de Félix L.

Les élèves ont dû imaginer et écrire la fin du dialogue de Bouli avec le Petit Prince (à partir de la page 57 "Dis-moi où elle est Pétula") et proposer une nouvelle fin de texte prenant en compte les deux nouvelles situations retenues ("au cinéma", texte de Léo J. ou "sur le terrain de tennis", texte de Clément J.). Voici la proposition de Félix L. (au cinéma).


Petit prince : Pétula ? Elle m'a dit qu'elle était sur l'Etoile d'Araignée.

Bouli : Où est cette étoile, petit prince ?

Petit prince : Elle est dans la constellation de "qui s'y frotte s'y colle et qui pète s'en décolle". Quel beau nom ! J'adore !

Bouli, ironique : Ha ! Ha ! J'adore moi aussi... (un peu agacé) Mais comment on y accède ?

Petit prince : Ho ! Ho ! Du calme ! On y accède... au fil du temps, au fil de l'eau ou si tu préfères, au fil de fer, au fil d'Ariane ou au fil Emont... Mais fais attention, il colle !

Bouli : Et elle est comment cette planète ? Elle ressemble à quoi ? Pourquoi tous ces fils ?

Petit prince, riant : Ha ! ha ! Bon... C'est une planète faite de fils d'une toile d'araignée très serrée, et qui collent, comme je te l'ai déjà dit. Plus tu te rapproches du noyau, plus ça colle... Pour s'en décoller, c'est simple... Un petit pet suffit mais je crois que tu connais le truc vu comment t'es arrivé ici... L'odeur fait se contracter les fils, ce qui te projette au dehors quand ils se détendent.

Bouli : Ok, merci petit prince ! Je vais m'y coller et je vais la faire péter, cette planète ! Ha ! Ha ! Ha ! (à part) C'est fou ce que je suis drôle ! Un gars qui arrive à se faire rire lui-même a un don. C'est sûr, je ferai comique, plus tard.


Sur terre, chez Améthyste.

Daddi : On a bien fait de rentrer à la maison. Je savais bien qu'il y avait une boule de cristal dans le buffet. On va voir si ce vieux machin marche toujours.

Mama : Donne-moi un torchon, je vais nettoyer ta boule, des fois que t'en ai trouvé une à force de la perdre, la boule... On verra peut-être si Bouli est toujours en vie et pourquoi il nous a quittés si tôt pendant le film. La boule devient un peu plus claire et la tête de Bouli finit par apparaître. Tiens ! Mais c'est Bouli ! Cette andouille, il nage dans l'espace ! Il fait des gestes bizarres ! Il remonte un fil !

Daddi : Ah bon ? Laisse-moi voir ! C'est pas vrai ! Il est collé dans une toile d'araignée géante ! Et au lieu de se débattre, il drague une fille ! Quand je pense qu'il ne s'est même pas douché aujourd'hui...

Améthyste : Je veux voir moi aussi mon petit Bouli ! Laisse-moi voir, mon bichon !

Mama, énervée comme c'est pas possible : Tu as bien dit MON bouli ? Je rêve ! C'était bien toi qui disais des choses horribles sur lui, au cinéma !

Améthyste : Calme-toi, la grosse ! Excuse-moi, mais tu dépasses les bornes ! C'est pas vrai qu'il est idiot, fainéant et que c'est dix bouches à nourrir à lui tout seul ?

Mama, ne se contrôlant plus : Oh toi ! Je vais t'écrabouiller !

Daddi et Jo, retenant leur femme : Oh du calme ! Vous règlerez tout ça tout à l'heure ! Il s'agit de "notre" Bouli, quand même !


Dans l'espace.

Bouli : C'est enfin toi Pétula, ma petite mouche chérie ! Comme tu es belle ! Sans toi, je me sens tellement seul... C'est avec toi que j'ai découvert l'amour... et surtout, le sexe ! Je t'aime !

Pétula : D'accord, d'accord, Bouli ; moi aussi je t'aime, mais il va falloir qu'on sorte de ce pétrin : l'araignée se ramène !

Bouli : Oui, mon amour, bouche-toi le nez, si tu m'aimes ! Vive l'amour et à bas l'araignée ! Je sens que ça vient !

Bouli fait retentir un énorme pet, tellement fort que Pétula tombe dans les pommes.


Sur terre, avec les parents de Bouli.


Mama : J'ai entendu un bruit qui ressemble énormément à celui qu'a fait Bouli avant de décoller... J'en déduis donc qu'il vient de faire un pet si énorme qu'on l'a entendu jusqu'ici ! Toujours aussi horrible, ce Bouli !

Améthyste : Ah ! Là, c'est toi qui viens de le dire ! Juste une remarque, en passant... Je la mets au frigo, pour la suite...

Mama, qui ne s'est toujours pas calmée : Répète un peu ça ! Je vais te le révolutionner, moi, ton frigo des horreurs !

Daddi : Allez ! Arrêtez de vous battre ! Y en aura pour tout le monde ! C'est incroyable ! Elles pensent au frigo !


Dans l'atmosphère.

Bouli et Pétula : On tombe !
Boum ! Ils tombent quelque part.


Sur terre.

Pétula : Mais où sommes-nous tombés ?

Bouli : Je crois que nous sommes sur le toit de ma maison. Je reconnais le paysage et les trous sur le toit qu'a faits Jo en lançant des tuiles...

Pétula : Alors si nous sommes sur le toit de ta maison, embrasse-moi !

Bouli : Oui ! Embrasse-moi aussi !

Jo, à la famille de Bouli : Vous avez entendu le bruit, ou c'est moi qui délire ?

Mama : Non, tu as raison. Le bruit ressemble à celui que Bouli a fait en traversant le toit du cinéma.

Daddi, en hurlant : C'est qui, là haut ?

Bouli et Pétula : C'est Bouli et Pétula, on est revenus !

Les parents, étonnés : Descendez tout de suite, qu'on vous embrasse !

Bouli et Pétula, dans les bras l'un de l'autre : Ah, non ! Ca colle !

mercredi 13 janvier 2010

Après le petit prince ; texte de Ana D.

Les élèves ont dû imaginer et écrire la fin du dialogue de Bouli avec le Petit Prince (à partir de la page 57 "Dis-moi où elle est Pétula") et proposer une nouvelle fin de texte prenant en compte les deux nouvelles situations retenues ("au cinéma", texte de Léo J. ou "sur le terrain de tennis", texte de Clément J.). Voici la proposition de Ana D.(au cinéma).

Bouli : Et là le petit prince m'a dit où était Pétula... Quand je pense à tout le trajet que j'ai fait... Merci, petit prince, merci ! Et c'est par où, le chemin ?

Le petit prince : Je sais pas très bien... Le mieux, c'est de t'envoyer chez une amie ; elle le sait, c'est sûr.

Bouli : Et ton amie, elle habite où ?

Le petit prince : C'est facile ! Nous, on est au Nord de l'espace ; tu n'as qu'à aller à l'Ouest. Tu verras une planète rose, tu y vas. Après, il faut que tu trouves une rue qui s'appelle "rue du petit coin". Et là, tu trouveras une fille qui s'appelle Steffi. Compris ?

Bouli : Oui, encore merci ! Tu es un faux petit prince, mais au moins, tu sers à quelque chose...

Le petit prince : Attends ! Quand t'as débarqué ici, j'étais en train d'essayer de dessiner un mouton, mais j'y arrive pas. Tu peux juste m'en dessiner un, s'il te plaît ?
Bouli lui dessine alors le mouton.

Sur terre, au cinéma.

Mama : Bouli ! Bouli ! Bouli ! T'es où ? T'es où ? T'es où ? Bouli ? Bouli ? T'es...

Daddi : Arrête de dire ça, Mama ! C'est pas ça qui va le faire revenir !

Améthyste : Daddi a raison ! C'est pénible à la fin !

Jo : Non ! C'est Mama qui a raison ! Si elle parle, Bouli finira par l'entendre et revenir !

Mama : Merci Jo !

Daddi, tout bas : Merci Jo...

Améthyste : T'as dit quelque chose Daddi ?

Daddi : Qui ? Moi ? Non, non...

Jo : Est-ce que Bouli a emporté les pop-corns ?

Daddi, fier de lui : Tu vois Mama, Jo ne pense qu'à manger ! A la maison, il a mangé un bon bout de notre lit, et maintenant, il veut des pop-corns, alors que Bouli est je ne sais où !

Mama : Tu sais Daddi, ce n'est pas parce que Bouli a disparu que l'estomac de Jo va se remplir ! S'il a faim, il n'a qu'à manger ! Et puis, mon Jo est très intelligent... Il a demandé si on avait des pop-corns avant d'aller en acheter, comme c'est très cher...

Daddi, tout bas : Mon Jo est très intelligent... Bla bla bla...

Jo : Merci de me défendre Mama, mais les pop-corns ?

Améthyste : Tiens, Jo, ils étaient là !


Dans l'espace.

Bouli : Le petit prince m'a indiqué ce chemin, et apparemment, c'est le bon ; je suis bien sur une planète rose, et là-bas... là-bas... il y a une rue toute petite. Je vais voir son nom... C'est peut-être la bonne... Rue du petit coin ! C'est là ! Je comprends maintenant pourquoi ça s'appelle "le petit coin" : il n'y a qu'une porte... J'y vais !

Avant que Bouli n'ait eu le temps de frapper à la porte, celle-ci s'ouvre.

Steffi : Entre Bouli, entre. Je t'attendais...

Bouli : D'accord. Il entre. Mais vous avez plein de tableaux chez vous ! Et ce sont tous des portraits de Petula... On dirait que vous l'aimez plus que tout !

Steffi : C'est Petula qui les a mis ici. Elle a dit que cette déco était parfaite. Et moi, comme je suis gentille, j'ai accepté. Ces portraits, ils me plaisent aussi car Petula est belle, et avec cette déco, ma maison est belle aussi.

Bouli : Si c'est Pétula qui a fait cette déco, elle est bien passée par ici. Elle est encore chez vous ?

Steffi : Pourquoi tu me vouvoies ? Non, elle n'est pas chez moi, elle est partie.

Bouli : Partie où ?

Steffi : Ca, je ne le dirai qu'à une seule personne : son amoureux.

Bouli : Son amoureux ! Mais c'est qui son amoureux ? Dis, c'est qui ?

Steffi : Calme-toi, je suis au courant de rien. Elle m'a juste dit qu'il était très gentil, bien rond, et que c'était un cousin très proche d'elle.

Bouli : Et est-ce qu'elle t'a dit son prénom, ou autre chose sur lui ?

Steffi : Tout ce que je sais, c'est qu'elle est dans un endroit où, d'après elle, son amoureux pourra la voir.

Bouli : Ok. Il est très gentil... bien rond... et son cousin... Je... enfin, c'est moi ! Je suis gentil, rond, et son cousin ! C'est moi ! C'est moi : dis-moi où elle est ! Vite, dis-moi où elle est ! Dis-le !

Steffi : C'est toi ? Non !

Bouli : Et pourquoi pas ? Je suis charmant, après tout !

Steffi : Je veux dire que c'est drôle ! Je te parle d'un garçon, alors que ce même garçon, c'est toi !

Bouli : Oui, c'est drôle... Mais Pétula, elle est où ?

Steffi : Sur cette même planète ! Steffi fait des pas. One, two, three, four, five, six, seven, eight...

Bouli, lui coupant la parole : Mais tu fais quoi, là ? Pourquoi tu comptes en anglais ?

Steffi, toujours concentrée : Je suis en train de compter les pas pour aller jusqu'à Pétula. C'est bien ce que tu m'as demandé, non ? Nine... ten...

Bouli : Mais pas besoin ! On y va, et après tu compte tes pas, ok ? (Steffi continue à voix basse puis s'immobilise) Pourquoi tu t'arrêtes ? On est déjà arrivé ? Mais c'est tout près de chez toi ?

Steffi : Je n'avais pas dit que c'était loin... Bon, je te laisse, parce que moi, je déteste les trucs romantiques... (elle commence presque à pleurer). C'est nul... C'est super nul...

Bouli : Merci pour tout ! Bye Bye !

Steffi : Bye... Je compte mes pas :one , two, three, four... (Et peu à peu, on entend la voix de Steffi s'éloigner).

Pétula est devant Bouli.

Bouli, d'une voix tremblante : Mon coeur... T'es là ? Je t'aime, tu sais...

Petula : Je le savais... Je t'aime, moi aussi. Je t'aime, Bouli, ou plutôt mon gros Bouli !

Ils s'embrassent.

Bouli : Le visage de Pétula était tout près du mien... Plus que jamais, je me sentais content, amoureux. Je savais que l'amour peut tout vaincre, et ça, c'est gagné ! L'amour, c'est vraiment incroyable. On dirait que quand je retrouve Pétula, je me retrouve moi-même... C'est fou ce que je peux l'aimer, cette fille. Mais bon, tout est bien qui finit bien.

Pétula : Mon Bouli est arrivé. Je l'attendais, je l'aime tellement fort. Sans lui, je ne serais pas moi, je ne serais personne. C'est affreux de se trouver loin de la personne qu'on aime, mais en même temps, parfois, on a besoin de se trouver seul. Je veux dire, ça nous fait comprendre combien on l'aime... Et là que je retrouve mon Bouli, je l'aime encore plus qu'avant.

Bouli : Si tu m'aimes, pourquoi t'es sortie avec le petit prince ?

Pétula : Moi ? Sortie avec le petit prince ? Je lui ai tout simplement dessiné un mouton ! C'est Steffi qui sort avec lui.

Bouli : C'est vrai ? Cool ! C'est un poids que tu enlèves de mon dos !

Pétula : Je t'aime.

Bouli : Moi aussi, ma princesse.

Pétula : On rentre chez nous ?

Bouli : Non, si on restait ici encore un peu ? Je veux être seul avec toi pendant un peu de temps, d'accord ?

Pétula : D'accord.

Tous les deux restent là, debout, en s'embrassant.

Après le petit prince ; texte de Amine B.

Les élèves ont dû imaginer et écrire la fin du dialogue de Bouli avec le Petit Prince (à partir de la page 57 "Dis-moi où elle est Pétula") et proposer une nouvelle fin de texte prenant en compte les deux nouvelles situations retenues ("au cinéma", texte de Léo J. ou "sur le terrain de tennis", texte de Clément J.). Voici la proposition de Amine B.(Sur le court de tennis).


Le petit prince : Elle est sur l'étoile de l'Arc de Triomphe dans la constellation des Champs Élysées. Elle a dit qu'elle voulait se détendre et faire la fête avec le président de la République. La République de quoi... je sais pas. Si tu veux y aller, va sur la trajectoire des taxis cosmiques, ils t'y amèneront en moins de deux. C'est par là.

Bouli, en partant : Merci, Prince made in Taïwan ! A ne jamais te revoir !

Bouli : Et en moins de deux saut, j'étais sur la trajectoire des taxis cosmiques... Y avait un arrêt juste à côté du cratère du Petit Prince ! Euh monsieur vous pourriez m'emmener sur l'étoile de l'Arc de Triomphe ? Eh, mais qu'est-ce que c'est ? ... Mais, vous êtes un pou !

Jean Duressort : Woah, c'est magique... vas-y, monte avant que je change d'avis !

Bouli, en montant : Vous me rappelez quelqu'un, une amie, marguerite Duressort. Vous la connaissez ?

Jean Duressort : Un peu que je la connais : c'est une cousine à moi ! Comme l'univers est petit ! Maintenant si tu voulais bien me dire où je t'emmène...

Bouli : Sur l'étoile de l'Arc de Triomphe, dans la constellation des Champs Élysée, s'il vous plaît !


Sur Terre, sur le terrain de tennis.

Daddi Rotondo : Oh! Bouli vient de monter dans une sorte de voiture volante avec un poux géant qui conduit !

Mama Binocla : Oh,non ! Je lui ai pourtant interdit de fréquenter les adultes ! Quand il sera rentré, il aura la fessée de sa vie et personne ne pourra m'en empêcher !

Daddi Rotondo : Mais calme toi ma chérie !

Jo Moudugenou, piqué par la jalousie : Qu'est-ce que t'as dit Rotondo ?

Daddi Rotondo, embarrassé : Jo, je vais t'expliquer…

Jo Moudugenou : Tu vas voir si je suis mou du genou ! Il donne un coup de rackette de tennis dans le tibia et sur la tête de Daddi.

Daddi Rotondo, très en colère : Là, tu n'es pas piqué par la jalousie mais par la bêtise ! Alors je lui ai envoyé un uppercut dans la face. Il l'a esquivé et contré avec un chassé dans la jambe. Mais lorsque j'ai voulu lui faire le coup du lapin, Améthyste qui essayait de nous séparer a reçu le coup de plein fouet et est tombée, assommée. Bah dis donc ! Elle est faite en gâteau ou quoi ?

Jo : T'es sûr qu'on peut la manger ?

Daddi : T'es vraiment débile Jo...

Jo : Tu vas pas recommencer Rotondo !

Daddi : C'est bon, calme toi !

Mama : Calmez vous, bon sang ! Je suis tombée dans une famille de fous ! Un vrai asile !


Dans l'espace

Jean Duressort : dis-moi mon petit, t'as de quoi payer ?

Bouli : Euh, non...

Jean Duressort : Tu te moques de moi ?

Bouli : Là il me jeta dehors et je réussis à flotter jusqu'à l'étoile des boulangers. Ca sent vraiment bon ici, je sens que je vais m'y plaire ! Tiens ! Une pancarte ! (lisant) « Bienvenue chez les tréptizètres ! Chers clients, vous trouverez toutes sortes de confiseries et de pâtisseries. Et surtout n'oubliez pas : Régalez-vous ! » C'est Super ici ! Je rentre ! Bonjour monsi...

Tréptizètre : Au secours ! (il s'enfuit en laissant à Bouli toute la boutique)

Bouli : Géant ! Je vais pouvoir me régaler !

Un minuscule tréptizètre apparaît devant lui.

Pierrot : Tu passeras pas, gros balourd ! Si tu crois que je vais te laisser dévaliser cette boutique, eh bien, tu te mets le doigt dans l'œil !

Bouli, éclatant de rire : Primo : je me mets jamais le doigt dans l'œil parce que ça fait mal (c'est ma mère qui me l'a dit). Deusio : je vois pas ce que tu pourrais me faire avec ton gabarit...

Pierrot le mord et le fait tomber en lui donnant des coups de pieds.

Bouli : Aïe tu me fais mal ! Arrête ! Alors j'ai raconté au tréptizètre tout ce qui s'était passé : le court de tennis, le taxi, le Petit Prince…

Pierrot : Mouais... Je pense que je peux faire quelque chose : il y a ce dont j'ai besoin dans le tiroir... Je vais te donner un croissant géant... Ca règlera ton problème de déplacement... Tadaa ! Voici le croissant turbo trois mille, équipé de deux moteurs et trois réacteurs trois cents chevaux ! Tiens-le bien devant toi, comme un volant...

Bouli : Merci ! A bientôt !

Bouli, en chemin, les deux bras tendus, le croissant à la main : Mais c'est que j'ai rien mangé depuis des heures moi ! Il faut que je mange ce croissant ! Il a l'air si appétissant ! Mais je suis si près du but... (il s'arrête) Je ne peux plus me retenir. Alors j'ai mangé le croissant qui devait me mener à Pétula, et je suis tombé sur une des étoiles des Champs Élysées.

Bouli : C'est bizarre ! C'est une étoile des champs Élysée et pourtant elle n'est pas illuminée. Il fait très sombre... Eh mais c'est Pétula ! Ma cousine Pétula !

Pétula, seule dans un coin : Bouli ? C'est bien toi, Bouli ?

Bouli : En chair et en graisse ! Mais tu n'es pas avec le président ?

Pétula : Finalement ils n'ont pas voulu de moi alors je suis restée seule, à l'écart.

Bouli : Pourquoi m'as-tu laissé seul ? J'avais l'air débile avec mes histoires abracadabrantes sur toi... Tout le monde croyait que j'avais rien dans le ciboulot. Je n'ai cessé de penser à toi, à tous les enfants de 101 kilos qui font la grève des humains… t'y as pensé à ça ? Moi j'y ai pensé, tout le temps. Quand tu as disparu, mon cœur a fait boum ! Et il s'est brisé en mille morceaux que personne ne pouvait recoller, sauf toi. Je t'aime Pétula.

Pétula : Moi aussi je t'aime Bouli, et de tout mon cœur. Je suis désolé, Bouli. Je suis désolé de t'avoir fait tant de mal. Je ne le referai plus jamais.


Bouli et Pétula s'embrassent.

Après le petit prince ; texte de Ariel C.

Les élèves ont dû imaginer et écrire la fin du dialogue de Bouli avec le Petit Prince (à partir de la page 57 "Dis-moi où elle est Pétula") et proposer une nouvelle fin de texte prenant en compte les deux nouvelles situations retenues ("au cinéma", texte de Léo J. ou "sur le terrain de tennis", texte de Clément J.). Voici la proposition de Ariel C. (cinéma)


Bouli : Dis-moi où elle est, Petula .

Petit-Prince : Ben j’ai oublié.

Bouli : Quoi ?!

Petit-Prince : J’ai oublié. C’est parce que je suis atteint d’amnesite-memoirus aïgue.

Bouli : Ouais ouais, bien sûr. Bon, tu vas me dire où elle est sinon j’te recasse la figure !

Petit-Prince : Ben je sais pas, moi. Je suis pas une star. J’ai pas accès aux informations des V.I.P.

Bouli : Mais Petula n’est pas une star !

Petit-Prince : Si.

Bouli : Quoi ?! Petula ? une star ? Et une star de quoi ?

Petit-Prince : Ben j’sais pas, moi ! Une rock star ou une actrice ! Une star, quoi !


Sur la terre, dans le cinéma.

Jo : Ce film était GENIAL !!

Amethyste : Ouais j’ai adoré et puis quand le héros dit à sa fiancée : «Ohh Mary I love you !» Il est tellement beau, romantique et intelligent ! Tu ferais pas un truc pareil, toi, hein Daddy ?

Mama : Ouais t’as bien raison Amethyste, Jo et Daddy c’est pas la carrure de Georges Clooney !

Daddy : Pfff ! C’est que de la gonflette ses biscottos ! Et puis nous aussi on est romantiques ! Tu te souviens quand je t’ai offert ce crapaud pour ton anniversaire ?

Jo : Et moi à notre mariage ! Je t’ai dit : Ohh Mama je t’aime plus que tout : toi, le javelot et les chips barbecue, vous êtes mes seules raisons de vivre ! (à part) Avec peut-être le hachis parmentier et les escargots crus... (à Mama) C’est pas romantique ça ?

Amethyste et Mama, ironique : Hyper romantique !

Daddy : Et toi Bouli ? Comment as-tu trouvé le film ?

Mama : Il est où Bouli ?

Daddy : Je sais pas ! Je ne l’ai pas encore vu !

Mama : Bouli ? Bouli ?

Amethyste : Hé ! Regardez ce trou dans le toit du cinéma ! Y’a que Bouli pour faire un trou aussi gros !

Mama gifle amethyste.

Mama : Je t’avais prévenue !

Amethyste : Bon d’accord c’est vrai j’aurais pas dû. Mais reconnais quand même que c’est sûrement Bouli qui est passé par le toit du cinéma !

Daddy : Oui c’est évident !

Mama : Mouais…

Jo : Mais alors il doit être dans l’espace !

Amethyste : Ouais ! Bonne idée ! Mais comment on pourrait le voir ?


Dans l’espace.

Bouli : Alors là ! Si j’avais su ! J’aurais jamais pensé à ça ! Pétula, une star intergalactique ! Ma Pétula ! En même temps faut voir le bon côté des choses. Si elle est connue, ça peut aider pour la retrouver.

Paterne Rupeinstein : Ici Paterne Rupeinstein, crieur public. Ce soir : grand cybershow sur Saturne. Réservé aux stars. Vous ne pourrez entrer que sur présentation de votre carte universtar. Y’en a qui se la coule douce …

Bouli : (à part) Ah intéressant, si Petula est une star, elle doit forcement avoir sa carte universtar et elle va sûrement aller au grand cybershow ce soir ! Dis, petit Prince, c’est où Saturne ?

Petit Prince : C’est très simple ! Tu prends un taxi-vaisseau, tu traverses le système solaire, t’arrives sur Mars, tu prends le 2022, un bus, celui qui fait voix lactée-étoile du berger, tu changes à la grande ours, tu prends la ligne 1892, celle qui fait étoile noir - nécrons land, tu t’arrêtes au trou noir et avec la ligne 8204, c’est direct jusqu'à Saturne. T’as compris ?

Bouli : Heu ouais... bon ben je crois que je vais prendre un taxi ! Merci pour tout p’tit Prince ! Bye !

Petit Prince : De rien Bouli ! Reviens quand tu veux et bonne chance !

Le petit prince sort de scène.

Bouli : Quand mon taxi est arrivé, le chauffeur m’a plutôt proposé de me télétransporter directement sur Saturne ; ça aurait pris un milliard d’année en taxi ! J’ai aussi appris quelque chose de très intéressant qui pourra me servir pendant mon voyage : la monnaie spatiale vaut beaucoup moins cher que l’euro, un euro vaut dix-huit milliardième de zorblug -(0,00000000018)- J’avais un euros et il n’a pas pu me rendre la monnaie ! Il me reste encore deux euros, peut-être que ça me sortira d’une autre situation … Là je suis déjà arrivé sur Saturne !


Sur terre.

Daddy : Hé regardez sur l’écran ! On dirait Bouli !

Mama : Oui t’as raison ! C’est bien Bouli !

Daddy : Il est sur une planète !

Jo : C’est Saturne car elle a un anneau en plutonium et sa structure nécrolytique en brachycétamol !

Mama : T’es pas si bête !

Amethyste : Je pense que les images dans l’espace sont retransmises ici par je ne sais quel moyen savant !

Daddy : C’est la retransmission des ondes madréporiques et des émission de ménechméen .

Amethyste : Ouahhh !


Dans l’espace

Bouli : Voilà je suis là où le grand cybershow a lieu ! Ah voilà le caissier ! Quelle tête horrible ! Ca doit être un neptonien !

Caissier : Bonjour votre carte universtar ?

Bouli : Ah mince, j’avais complètement oublié ! Je ne l’ai pas !

Caissier : Désolé vous ne pouvez pas entrer . Suivant !

Bouli, en sortant sa dernière pièce de deux euros : Mais on peut s’arranger n’est-ce pas ?

Caissier : Oh deux euros ! Bon, allez ! Entrez ! Vite ! A part Les gens sont fous !

Bouli entre dans une salle avec de la musique et des personnes qui dansent et qui discutent.

Bouli : Comment vais-je faire pour retrouver Petula dans tout ce monde ? Un homme s’approche de moi… C’est Shakespeare !

Bouli : Bonjour William !

Shakespeare : Salut Bouli !

Bouli : Savez-vous si Pétula Clark est ici ?

Shakespeare : To be or not to be, that’s the question ?

Bouli : Yes.

Shakespeare : To be ! Je l’ai vue tout à l’heure.

Bouli : Ok, génial merci William. Bye. Il s’éloigne. Y’a vraiment beaucoup de monde ! Hé, mais c’est Zidane en train de faire des jongles avec Harry Potter ! Et Robert Pattinson en train de discuter avec le grand Stroumph ! Oh un attroupement de filles ! Qu’est-ce qui se passe ? Ah c’est Taylor Lautner qui fait un strip tease : je comprends… Mais qu'est-ce qu'il a à me bousculer, celui-là !

Terminator : Détruire Petula clark. Détruire Pétula clark. Détruire Petula clark

Bouli : Terminator veut détruire Petula !

James Bond : Hello .

Bouli : Heu, bonjour, qui êtes-vous ?

J.B : My name is Bond, James Bond

Musique de James bond et commencement de la célèbre phrase :
Votre mission, si vous l’acceptez, est d’ …


Bouli : Empêcher Terminator de tuer Petula Clark !

James Bond : J’accepte .

Bouli : J’espère qu’il va y arriver mais je ne me fais pas trop de souci : à la fin c’est toujours l’agent 007 qui gagne... (Réflechissant) Mais s'il fait comme d’habitude, c’est à dire sortir avec les filles qu’il sauve, alors là c’est pas moi qui vais gagner ! Y’a plein de gens ! Ha, ben là c’est Sherlock Holmes en train de discuter avec Hercule Poirot et Miss Marple ! Et puis cette musique ! À vous percer les tympans ! Ho, le coin des intellectuels ! Einstein en pleine discussion avec Marie Curie. Et le coin des présidents : De Gaulle qui discute avec Georges Bush… il a pas l’air content ! (Il se fait bousculer.)Faites attention !

Dark Vador arrive sur scène avec sa célèbre musique, l’air puissant et furieux ! Il sort son sabre…

Dark-Vador : Oh pardon, je ne vous avais pas vu moi c’est Dark-Vador. Darkinou pour les intimes.

Bouli : C’est pas grave ! Oh mais c’est Pétula !


Sur terre.

Daddy : Il est entré dans une grande maison !

Mama : Ah Oui !

Jo : Il ressort !

Amethyste : Il est avec Petula, il a retrouvé Petula !


Dans l’espace.

Petula : Bouli ! je suis arrivée dans l’espace par erreur ! Je devais rentrer à la maison, mais je suis devenue une star ! Je suis désolée !

Bouli : C’est pas grave ! Tant qu’il ne t’est rien arrivé !

Petula : Heu, Bouli… ?

Bouli : Oui ?

Petula : Ça te dirait d’inviter les parents à venir habiter ici ? J’ai une grande maison ! On vivra heureux ! tout est plus simple dans l’espace ! On pourra se marier. Ça sera génial !

Bouli : Oh oui ce serait super ! Mais il faut prévenir les parents ! Ils sont toujours sur terre, eux !

Petula : On va les chercher !


Sur terre. Daddi, Améthyste, Mama et Jo quittent leur siège en discutant, s'avançant vers l'écran du cinéma.

Amethyste  et Mama : Nous retirons ce que nous avons dit ! Vous êtes très intelligents et cultivés !!

Daddy : Merci ! Tiens juste une petite question. Qu’est-ce qu’une brakiskélicienne ?

Jo : Et une ichtyologiste ?

Amethyste et Mama : Aucune idée !

Daddy : Et infudibuliforme ?

Jo : Ou intussusception ?

Amethyste : Oh ça va !

Mama : La modestie, c’est pas encore ça !

Amethyste : Georges Clooney est modeste, lui !

Mama : oui c’est vrai, Georges Clooney est parfait, lui !

Daddy et Jo : Pffffff ….

Daddi, aux autres, tous tournés en direction de l'écran : Les amis, c'est pas tout mais je crois que l’on peut faire nos valises.
Direction : l’espace .

Après le petit prince ; texte de Valentin B.

Les élèves ont dû imaginer et écrire la fin du dialogue de Bouli avec le Petit Prince (à partir de la page 57 "Dis-moi où elle est Pétula") et proposer une nouvelle fin de texte prenant en compte les deux nouvelles situations retenues ("au cinéma", texte de Léo J. ou "sur le terrain de tennis", texte de Clément J.). Voici la proposition de Valentin B. (cinéma)


Le Petit Prince – Tu vois la petite planète bleue là-haut ?

Bouli lève les yeux.

Bouli – Et paf ! Le Petit Prince m’a donné un gros coup de poing sur le nez, faisant tomber les pop-corn que j’avais autour de la bouche.

Le Petit Prince – Alors, toujours aussi crâneur, gros tas ?

Bouli – J’ai à peine eu le temps de me relever que le Petit Prince m’a redonné un formidable coup de poing au menton. J’essaie de me relever, et lui place un coup de pied qu’il esquive, avant de riposter brutalement par une prise qui m’a fait basculer en avant.

On entend alors le son d’une ambulance qui approche. Les deux combattants se retournent et distinguent une camionnette blanche volante qui se pose à côté d’eux. Deux hommes en sortent alors en blouse blanche, un brancard à la main.

Bouli – C’est qui ceux-là ?

Ambulancier n°1 – Bonjour jeune homme, nous avons vu de loin que vous étiez blessé. Nous allons vous conduire à la planète hôpital.

Bouli les regarde, abasourdi.

Bouli – La planète hôpital ?

Ambulancier n°2 – Oui, c’est là que l’on transporte tous les blessés pour les soigner.

Un blessé gémit alors de la voiture.

Blessé – Aïe ! Ambulancier, on y va ? J’ai trop mal là … Ouïe !

Ambulancier n°1 – Alors jeune homme ? Dépêchez vous de choisir !

Bouli, au petit prince – Petula aussi est là-bas, hein ? Elle aussi tu l’as battue ?

Le Petit Prince, visiblement troublé – Tout ce que je peux te dire, c’est que j’ai déjà vu ces ambulanciers ici …

Le visage de Bouli semble s’éclairer. Il se tourne alors vers les ambulanciers qui attendent impatiemment.
Bouli – Alors d’accord. Je veux bien y aller.

Sur Terre, devant le cinéma.

Jo – Oh ! Regardez ! Des types en blouse blanche l’ont emmené dans leur voiture !

Mama – Des chimistes ! J’en étais sûre ! Ils vont l’emmener dans leur laboratoire pour faire des expériences sur lui ! Oh mon Dieu ! Mon Bouli … Daddi, dis lui de redescendre tout de suite ! Dis-le lui !

Daddi – Impossible, il est trop loin. Il aurait fallu qu’il ait des oreilles gigantesques, comme celles du Prince Charles pour pouvoir m’entendre !

Jo – Il arrive sur une drôle de planète ! Elle est toute blanche et il y a des lits d’hôpitaux partout !

Mama – Sûrement les blessés de leurs dernières expériences ! Oh non !

Mama tombe dans les pommes, soutenue de justesse par Améthyste.

Améthyste, ironiquement – Éh Bé ! Quel sang-froid !

Dans l’espace
Ambulancier n°1 – Ca y est jeune homme ! On y est !

L’ambulance se pose et les deux ambulanciers le placent dans un lit à proximité d’eux.

Ambulancier n°1 – Éh bé ! T’es lourd dis donc ! Mais tu pèses combien mon grand ?

Bouli – 101 kilos ! Mais je compte faire un régime.

Un des blessés à côté de Bouli se retourne et vomit. Un autre se retourne vers Bouli.

Blessé – Eh bé mon p’tit gars ! L’est sacrément temps, pour ton régime non ? V’là qu’t’as donné la nausée au vieux Marcel ! Hein mon Marcel ?

Le dénommé Marcel – Beuh … Oh ben oui Bon Dieu ! Sacrément temps ! Ca me rappelle mon p’tit n’veux ! A 7 ans, il pesait 45 kilos ! Un peu dans ton genre, hein mon gaillard ?

Bouli, décontenancé – Heu peut-être, oui …

A ce moment il se retourne sur sa gauche et aperçoit Petula, qui vient d’ouvrir les yeux.

Bouli – Oh Petula ! Te voici enfin ! Je t’ai cherchée partout depuis tant d’années ! Pourquoi étais-tu partie ?

Petula – Oh mon Bouli ! Et bien je me suis enfuie, car je trouvais que l’homme était trop bête. J’ai décidé de maigrir énormément, jusqu’à disparaître dans l’espace, où il n’y aurait pas d’hommes ! Mais j’ai réapparu malheureusement à côté de ce Petit Prince, qui, à ce que m’a dit Marcel, serait censé guider les visiteur à travers l’espace. Cette brute m’a frappée dès qu’elle m’a vue ! Les ambulanciers sont venus me chercher et m’ont amenée ici, ou je suis restée assez longtemps. Mais je suis très contente que tu sois là ! D’ailleurs je projetais de retourner sur Terre mais pas sans toi ! Tu es d’accord ?

Bouli – Oh ben oui alors ! J’ai quand même hâte de retrouver mes parents !

Petula – Alors suis moi ! C’est par ici !

Ils entrent alors dans un couloir sombre, ou ils disparaissent, puis réapparaissent une minute après, devant Mama, Jo, Daddi et Améthyste …

Daddi – Oh mais c’est Bouli ! Mon cher Bouli …

Daddi serre très fort son fils dans ses bras, Améthyste s’approche de Petula.

Améthyste – Alors c’est toi la fameuse Petula Clark ? Dis moi, tu ne voudrais pas un peu de canard à l’orange ? Il m'en reste dans le frigo...
Petula – C’est pas de refus, merci.
Améthyste - Je te préviens tout de suite, c'est cru : j'ai pas eu le temps de le tuer ni de le faire cuire ! Mais il fait quand même son petit effet ! C'est très... disons, revigorant...
Pétula – Beh... Alors, une orange suffira...

Tout le monde embrasse à tour de rôle Bouli et Petula, Mama se réveille et embrasse elle aussi son garçon. Ils rentrent tous chez Daddi et Améthyste pour finir le deuxième canard qu’elle avait préparée.

mardi 12 janvier 2010

Après le petit prince ; texte de Tom V.

Les élèves ont dû imaginer et écrire la fin du dialogue de Bouli avec le Petit Prince (à partir de la page 57 "Dis-moi où elle est Pétula") et proposer une nouvelle fin de texte prenant en compte les deux nouvelles situations retenues ("au cinéma", texte de Léo J. ou "sur le terrain de tennis", texte de Clément J.). Voici la proposition de Tom V. (cinéma)

Le petit prince : Je ne te le dirais que si…
Bouli : Tu veux mon poing dans la figure ?
Le petit prince : Non, non, excuse moi mais Pétula a dit que si je te croisais…
Bouli : Ecoute petit, t’es peut-être un prince Taïwanais mais si tu me dis pas où est Pétula alors là je vais…
Le petit prince : C’est bon, je vais te dire où elle est.
Bouli : Tu ferais mieux sinon je t’éclate.
Le petit prince : Elle est sur la planète des réfugiés.
Bouli : C’est où ?
Le petit prince : Je sais pas, je sais juste qu’elle y est, c’est tout.
Bouli commençe à s’énerver tout rouge, comme une tomate.
Bouli : Et comment j’y vais, moi si je ne sais pas où elle est ?

Pendant ce temps, sur terre, au cinéma.

Jo : Daddi, c’est toi qui as pété ?
Daddi : Non, mais c’est vrai que ça fouette.
Mama : Où est passé Bouli ?
Daddi : Quoi ! Mais il était à coté de toi il y a deux secondes !
Mama : Je te jure que je ne sais pas où il est.
Daddi : J’en ai marre, Mama, on dirait que tu veux garder Bouli que pour toi. Arrête de le cacher !
Jo : Je pense que…
Daddi : La ferme !
Améthyste : Je crois que j’ai une idée ! Bouli, comme nous le savons tous, est incachable !
Jo : C’est ce que je…
Améthyste : Et puis, cette odeur ! Il n’y a que la famille Miro qui est capable de produire un gaz aussi fort que celui-ci.
Daddi : Je t’en prie !
Mama : Mais oui ! Améthyste a raison ! Bouli est juste parti chercher à manger et il s’est perdu !
Améthyste : Heu… non. Regardez le trou dans le siège de Bouli. Il a tout simplement pété et il s’est envolé ! Il est dans l’espace !

Daddi : A ce moment là j’avais l’impression que Bouli voulait me quitter à tout jamais. Mais pour aller où ? Voir Pétula, sûrement. Mais de là à partir sans prévenir… Enfin non, il a quand même laissé cette odeur.

Daddi : Il faut que je le retrouve !
Mama : Mais comment ?
Jo : Mais non ! … En fait, oui : comment ?
Daddi : Améthyste l’a dit : « il n’y a que la famille Miro qui est capable de produire un gaz aussi fort que celui-ci » !
Mama : Ca c’est sûr !
Daddi : Je vais donc rassembler mes forces et péter !
Mama : Je suis d’accord !
Améthyste : Moi aussi ! Jo ! Va nous chercher une douzaine de bouteille de coca et … trois masques à gaz s’il te plait.
Jo, brandissant un sac plastique contenant plusieurs bouteilles de coca : C’est bon, je les ai. Elles étaient dans le sac de Bouli !
Daddi : C’est parti mon quiqui !
Améthyste : Ton quiqui ?!
Mama : Daddi s’enfila toutes les bouteilles de coca en moins de trente secondes ! Son record ! Pendant ce temps, Jo, Améthyste et moi, nous mettions les masques contre la grippe qui allaient nous sauver la life.
Daddi : 3, 2, 1, C’est parti !
Jo : A couvert !
Améthyste : Daddi monta dans les airs à une vitesse phénoménale ! Tu m’étonnes que l’on n’ait pas vu Bouli s’envoler ! Mais par contre, on les a sentis, tous les deux !

De retour sur cette fameuse planète légume.

Le petit prince : Attends, regarde, une météorite, aux abris !
Bouli : N’essaie pas de me distraire ou je… Et je vis Daddi s’écraser sur la planète légume, qui, en fait, n’était plus que de la soupe.
Daddi : Bouli, mon Bouli ! Allez, viens, on rentre.
Bouli : Non je veux retrouver Pétula et je la retrouverai.
Daddi : Non !
Bouli : Si !
Daddi : Non !
Bouli : Please Daddi.
Daddi : Bon, d’accord. Mais pas de bêtises! Tu n’as pas plus de 24 heures pour la retrouver.
Bouli : Merci Daddi !
Daddi : Bon, moi, je retourne sur terre.

Bouli : Et Daddi s’exécuta en sautant de la planète, tout simplement.

Le petit prince : Ecoute Bouli, je pense que tu peux te rendre sur la planète des réfugiés en passant par la planète du paradis mais d’abord tu dois répondre à une énigme : il y a, dans un désert, un prisonnier qui n'a aucun objet ni aucun vêtement. Il n’a rien. Il est face à un grand mur qu’il ne peut pas franchir. Sur ce mur, il y a trois portes : derrière la première, on entend des bêtes affamées ; la seconde rayonne d’un soleil qui le brulera s’il s’en approche tandis que la dernière s’ouvre sur un océan immense qui est infranchissable à la nage. Alors ? Tu ne sais pas hein ?
Bouli : Tu as de la chance que je connaisse la réponse, petit prince. Le prisonnier attend que le soleil de la seconde porte se couche et ensuite il peut passer tranquillement.

Le petit prince : Alors là, je dois te dire bravo, tu as toute mon admiration. Allez, monte dans ce canon et good bye Bouli !
Bouli : C’est reparti pour un tour ! J’arrivai sur la planète prévue et, la première chose que je remarquai, ce fut mes grands parents, les quatres, tous réunis ! C’était un moment magique ! Mes papis, mes mamies enfin, je vous revois !

Les grands parent parlent unanimement mais d’une voix qui donne l’impression qu’il n’y en a pas une mais quatre.

Grands parents : Désolé Bouli, tu viendras nous voir une autre fois mais là, nous on doit aller voir un concert de Kanye West en V.I.P. Et on est trop en retard.
Bouli : Ah bon, je ne savais pas que l’on écoutait du RAP US au moyen âge, votre époque.
Grands parents : Ahaha très drôle ! Si tu cherches ta cousine Pétula, elle vient de rentrer sur terre. Fais lui un gros bisou de notre part à tous tu seras sympas. A plus Bouli.

La voix des grands parents résonne au loin.

Bouli : Et voila, comme d’habitude mes grands parents sont en retards. Mais bon, je suis heureux de savoir que Pétula est encore en vie et qu’elle est redescendue sur terre. Allez Bouli, il faut rentrer à la maison. En tout cas je n’ai pas pris plus de 15 minutes à chercher Pétula dans l’espace.

Bouli, à la manière de Daddi, retourne sur terre et atterrit juste devant la tour Eiffel.

Bouli : Pétula !
Pétula : Bouli !
Pétula et Bouli : Désolé de t’avoir fait du mal, je t’aime tu sais.


Pétula et Bouli se mettent à rire, un rire qui exprime leur joie et leur amour, puis ils s’embrassent devant toute la foule, qui, est désormais encore plus folle que folle.

Après le petit prince ; texte de Massinissa K.

Les élèves ont dû imaginer et écrire la fin du dialogue de Bouli avec le Petit Prince (à partir de la page 57 "Dis-moi où elle est Pétula") et proposer une nouvelle fin de texte prenant en compte les deux nouvelles situations retenues ("au cinéma", texte de Léo J. ou "sur le terrain de tennis", texte de Clément J.). Voici la proposition de Massinissa K. (terrain de tennis)


Petit Prince, prenant un air sombre : Elle est sur Dragonhead, l'étoile de la mort. Elle voulait y aller pour voir quelqu'un.
Bouli Miro: C'est où, ce bled?
Petit Prince, continuant avec son air sombre : Au nord de Darksun Land, dans la constellation de Blacksky.
Bouli Miro : Et c'est où ces machins?
Petit Prince: Ben je sais pas, elle a juste dit les noms.
Bouli Miro : Ah, d'accord. Mais tu peux m'écrire ça sur un papier, s'il te plait ?
Petit Prince, prenant une feuille de papier et commençant à écrire dessus : de ... Black ...sky. C'est bon, tiens.
Bouli Miro : Merci. Tchao, blondinet.
Puis, lorsque Bouli est loin
Petit Prince, prenant son véritable accent de mafieux italien : Mais oui, c'est cela, oui. Tchao, bouboule. Un peu de comédie et il s'emballe. Qu'est-ce qu'il peut être bête, ce boulet. Et en plus, je sais déjà comment on fait des enfants, debile. Mais ne t'inquiète pas, je ne compte pas en avoir avec ta Pétula! Ah Ah Ah...!

Sur Terre, sur le terrain de tennis

Améthyste Crappp: Bon, vous pouvez vous grouiller de trouver votre gosse ? C'est de votre faute, aussi, s'il s'est envolé ! Et un peu de la tienne Jo, ça te fait une raison de te soûler...
Daddi Rotondo : Oui, ma biquette. On a bientôt fini.
Mama Binocla, souflant dans l'oreille d'Améthyste : Avant, c'était moi qu'il appelait comme ça.
Améthyste Crappp : Gna gna gna gna gna !
Daddi Rotondo : Oh, mais arrêtez de vous chamailler, vous deux !
Améthyste Crappp : Mais c'est elle qui a subi un trouble émotionnel !
Jo Moudugenou ivre : Elle était délicieuse, cette vodka ! Tout comme toi, ma chérie ! Et je suis encore désolé d'avoir pommé ton gosse! Tiens Daddi, en regardant par le goulot, on peut se servir de cette bouteille vide comme télescope... (il donne la bouteille à Daddi qui se met à observer le ciel en l'utilisant).
Mama Binocla, en courant pour l'embrasser : Oh ! Mais tu es pardonné mon chéri !
Jo Moudugenou, la repoussant : Quoi ! Il n'y a plus une goutte d'alcool ! Attends, je vais en rechercher.
Mama Binocla : Tout ce que tu veux, mon poulet!
Daddi Rotondo : Attendez, Bouli s'approche d'une puce géante!
Mama Binocla, Jo Moudugenou, Améthyste Crappp, en même temps : Quoi !?

Sur Insectiland

Marguerite Duressort : Qui es-tu, mon petit?
Bouli Miro : Mon nom est Miro, Bouli Miro.
Marguerite Duressort : Eh oh! James Bond, c'est de ma génération, je te rappelle!
Bouli Miro : Mais je voulais mettre de l'ambiance, l'ancienne !
Marguerite Duressort : Moi mon nom c'est Marguerite Duressort, pour que tu évites de m'appeler "l'ancienne", jeunot.
Bouli Miro : Il paraît que vous pouvez transporter des gens à divers endroits, c'est bien ça?
Marguerite Duressort: : Oui, mais à une condition.
Bouli Miro : Laquelle?
Marguerite Duressort : Que tu me dises où tu veux aller et pourquoi.
Bouli Miro : Sur DragonHead, pour retrouver une personne qui m'est chère.
Marguerite Duressort : Assez pour foncer dans ton cercueil ?
Bouli Miro : Pourquoi tu dis ça ?
Marguerite Duressort : Car personne n'est jamais revenu de cette planète, mon petit.
Bouli Miro : Et bien je serai le premier, Duressort.
Marguerite Duressort: Bon, ok. Grimpe.

Sur Terre, sur le terrain de tennis

Mama Binocla : Daddi, où est Bouli ?
Daddi Rotondo : Il en train de monter sur la puce de tout à l'heure.
Améthyste Crappp, à part : Vraiment des tarés, ces deux-là.
Jo Moudugenou, en train de dormir à cause de ses verres en trop : Gnn...grosse...puce...
Mama Binocla : Qu'il est sexy lorsqu'il dort !
Améthyste Crappp, toujours à part : Surtout celle-là.
Daddi Rotondo : Il est train de se diriger vers une planète toute noire en forme de tête de dragon.
Jo Moudugenou : Dragon...noire...
Mama Binocla : Qu'il est chou !
Améthyste Crappp : Tu vois pas qu'il débloque, là?
Daddi Rotondo: Qui ? Bouli ?
Améthyste Crappp : Non, Jo, et je parlais à celle que tu appelais jadis "biquette".
Mama Binocla : Ce qu'il est beau quand il débloque !
Améthyste Crappp, toujours à part : Irrécupérable.

Dans l'espace, sur DragonHead

Marguerite Duressort: : Terminus, tout le monde descend !
Bouli Miro : Merci, la vieille. Salut.
Marguerite Duressort : Salut, le jeune. Ah, au fait, tiens, c'est ma carte, si t'as besoin...
Bouli Miro : Ah, merci.Salut.
Marguerite s'envole.
Un loup hurle.
Bouli Miro : Oh la la, c'est flippant. C'est quoi ce bruit?
Un cannibale s'approche de Bouli
Crocque Cendre, au téléphone, en chuchotant : C'est bon, chérie, j'ai le repas de ce soir. Oui, un terrien grassouillet. Je vais essayer de le capturer. Oui, à tout de suite. Quoi ! C'est le boss qui nous l'a envoyé ? Tu iras lui apporter un morceau après. Ah oui, c'est vrai, il ne mange pas d'homme. Bon, à tout à l'heure. Puis, saisissant son fusil à pompe Ouh, lou, lou, lou, lou, lou, lou, lou, lou, lou, lou, lou,!!!
Bouli Miro: Ahhhhh! Un cannibale!
Crocque Cendre : A cet instant, au lieu de fuir, il me fit une prise de juijutsu. J'avais l'air bête, comme ça.
Bouli Miro : Je veux des infos.
Crocque Cendre : Aie, oui, tout ce que tu veux !
Bouli Miro : Je cherche une fille qui se nomme Petula, on m'a dit qu'elle était sur cette planète.
Crocque Cendre : Je connais personne de ce nom là, mais le boss a ramené une fille qu'il a enlevée sur Terre ! Aie!
Bouli Miro : Comment s'appelle ton boss ?
Croque Cendre : Je ne sais pas, mais il habite sur la planète mécanique ! C'est de là-bas que vient toute notre nourriture ! Il paraît qu'il a pour couverture un magasin de fusées d'occasions et qu'il se fait appeler « le Petit Prince »...
Bouli Miro, à part : Zut! je me suis fait rouler par le blondinet!
Croque Cendre : Quoi?
Bouli Miro : Non, rien. Puis, prenant le fusil à pompe du cannibale, il l'assome avec la crosse. Ca devrait le retenir un petit moment. Ah, il a un portable. 06 24 51 58 75. Oui, allo, Marguerite, j'ai besoin que tu me ramènes sur la planète mécanique. Tu arrives, bon, à tout de suite.

Sur Terre

Daddi Rotondo, toujours la bouteille de Jo vissée à l'oeil : Tiens, la puce revient le chercher, c'est bizarre, ça.
Mama Binocla : Moi, c'est l'amour qui est venu me chercher !
Jo Moudugenou toujours endormi : Amour... chercher...
Mama Binocla : Mais oui, mon chou, mais oui !
Améthyste Crappp, à part : Vraiment un plomb qui a sauté.
Daddi Rotondo : Mais pourquoi il retourne sur la planète aux fusées ?

Dans l'espace, sur la planète mécanique.

Bouli Miro : Il veut vraiment que je le corrige, ce Taiwanais!!
Marguerite Duressort : Tiens, prends ça, t'en auras besoin. Ça sera mieux que ta raquette.
Elle lui tend un 9 mm
Bouli Miro : Merci. Si je reviens pas, préviens mes parents de ce qu'il se passe, ok ?
Marguerite Duressort: Ok, bon, salut.
Puis elle s'envole
Bouli Miro : Bon, où il est, l'autre enflure. Il faut que je le trouve.
Petit Prince : Pas la peine, je suis là. Avec ta copine Petula, qui a l'air bien avec un 12 mm sur le crâne.
Bouli Miro : Petula !
Petula Clark : Bouli !
Petit Prince: Mes hommes m'ont dit que le boulet avait réussi à s'échapper, et qu'il se dirigeait vers ici. Tu sais, bouboule, j'attendais ce moment depuis longtemps. Je vais me venger de ce que ton père a fait au mien, en tuant la petite amie de son fils ! Elle va s'écraser dans le même ravin que mon père !
Petula s'évanouit.
Bouli Miro : Petula!
Petit Prince: Tu fais un pas et je la flingue!
Bouli Miro, sortant lentement et discrètement son pistolet : C'est toi qui vas mourir !
Petit Prince : Ah ce moment, il sortit un flingue et me tira dessus, mais j'ai tiré sur sa copine au ventre avant de tomber.
Bouli Miro, commençant à pleurer : Petula, non, Petula, ne me quitte pas!
Petula Clark : Bou...li...
Bouli Miro : Petula !

Sur terre

Bouli Miro : Alors, je me suis réveillé, à l'hôpital, et Mama, Daddy, Jo, Petula et Améthyste étaient penchés autour de moi. Peu après, à la suite de nombreuses explications, j'ai compris que je m'étais pris une balle de tennis dans la tête, et que tout ce que j'avais vécu était un rêve. Ouf.

lundi 11 janvier 2010

Travail des élèves à la MGI le jeudi 17 décembre

Toute la journée du 17 décembre 2009, les élèves ont commencé à travailler à la MGI avec la comédienne Behi DJANATI-ATTAI la répétition de deux textes écrits par eux-mêmes, celui de Léo J. (au cinéma) et celui de Clément J. (sur le court de tennis) ainsi que la scène avec le petit Prince écrite par Fabrice MELQUIOT avec laquelle ces deux textes s'enchaînent.

Une pleine journée de travail alors qu'il neigeait à l'extérieur...

Trois élèves ont été sollicités par Emmanuelle BURSTEIN, responsable du blog "Territoire en Direct" de la MGI pour présenter le projet : voici le lien vers la page qu'ils ont produite.

http://territoireendirect.over-blog.org/article-projet-theatre-du-college-edouard-pailleron-41336944.html

Pascal CRUZEL

Visite des coulisses de Wanted Petula au 104, synthèse par Marion G. et Léo J.

A l'occasion de la reprise du spectacle Wanted Petula au 104 du 19 au 23 décembre 2009, nous avons pu visiter le lundi 14 décembre les coulisses du spectacle.

Quand nous sommes entrés dans la salle où le spectacle Wanted Petula allait se dérouler, tous les sièges étaient repliés au fond de la salle et la scène n’était pas encore installée car plusieurs techniciens étaient en train d’installer un rideau ; ce qui a pris tout le temps où nous sommes restés là-bas.

Nous avons rencontré Nicolas, le responsable des lumières, qui a dit qu’il y avait plus de120 projecteurs accrochés au plafond et 50 au sols car il nous a dit qu’il y avait beaucoup d’effets de lumière pour Wanted Petula. Les projecteurs étaient très puissants, il y en avait même quelques uns qui faisait 1000 watts. La plupart des projecteurs étaient équipés de caches ou de feuilles transparentes de couleurs qui permettaient de faire des formes ou des lumières. Par exemple, pour Améthyste, quand elle marche sur la table, on projette de la lumière sur elle seule par en dessous, afin de créer un effet d'ombre sur son visage. De même, au moment où elle replace sa dent, il faut mettre un filtre rouge sur un des projecteurs, ce qui lui donne un air de vampire.

Nous avons ensuite posé des questions à Alpar OK du Théâtre de la Ville. Il nous a dit que techniciens est un métier très dangereux car il faut toujours travailler vite et quelquefois en hauteur. Lui, quand il était jeune, voulait faire archéologue puis avec trois de ses amis, il a formé une troupe ; depuis il travaille toujours avec les mêmes personnes, mais maintenant ils sont beaucoup plus nombreux. Pour installer le spectacle de Wanted Petula, cela peut prendre d’une journée à une journée et demi.

Nous avons aussi pu poser des questions à Stéphane KRAHENBUHL, comédien qui reprendra le rôle de Jo Moudugenou dans Wanted Pétula au 104 en décembre. Il nous a expliqué que lorsqu'on joue une pièce de théâtre, il faut apprendre non pas son seul rôle mais aussi celui des autres, à qui on donne la réplique. Ainsi, sur scène, même si on peut se tromper, les autres peuvent aussi vous aider...
Pour apprendre son texte, c'est simple, il faut lire et apprendre phrase par phrase. Ensuite, on mémorise plus facilement lorsqu'on le répète en le jouant.
Avant d'entrer sur scène, il nous a expliqué qu'on avait forcément le trac mais on le laisse dès qu'on entre en scène où lui se sent très concentré mais aussi détendu.

Visite du 104 le lundi 14 décembre 2009, synthèse par Félix L., Ariel C. et Valentin B.

SORTIE AU 104, lundi 14 décembre 2009 de 10h 30 à 12 h 30.



1- Le 104 au fil des siècles
En 1873, l’année de la construction du 104, ce lieu était un bâtiment des pompes funèbres à Paris : on y organisait les cérémonies d’enterrement et on y fabriquait les cercueils mais il ne servait pas de morgue. En 2008 il fut rénové pour servir dorénavant de lieu artistique.

2- Le bâtiment du 104
Le 104 s’étend de la rue Curial à la rue d’Aubervilliers. Il reprend l’architecture industrielle du 19e siècle, c'est-à-dire de hauts piliers métalliques, des verrières un peu à la façon des gares (ex : gare de Lyon).

Le 104 comprend deux parties : la partie extérieure, l’administration (bâtiments en pierres de taille) ; et la partie intérieure, ouvrière (batiments en briques).
La partie ouvrière donne l’impression d’un passage, d’une rue ; cette impression est produite par le fait qu’il y a des bancs, des lampadaires, des boutiques et des numéros aux murs qui correspondent aux 19 ateliers d’artistes.

3- Le 104 aujourd’hui
C’est un lieu de production artistique qui accueille des artistes en résidence, c'est à dire que les artistes y disposent d'espaces pour travailler et exposer leur travail (mais ils n'y habitent pas).
C’est aussi un lieu de commerce (café, librairie, boutiques...) tout en étant un lieu où tous les arts sont représentés (peinture, sculpture, photographie, théâtre...) Les artistes choisis par le 104 doivent favoriser la communication avec le public.

4- Quelques œuvres du 104
Dans la partie ouvrière, on trouve une photo montage consacrée au chantier du 104 lors de sa rénovation, en 2008. Cette photo présente par transparence plusieurs étapes du chantier.
Une maquette est également présente dans le « jardin », elle représente le bâtiment du 104, on peut la personnaliser à l’aide de différents matériaux (tissus, bouts de bois...).
Enfin, dans la partie extérieure, nous avons pu voir un cube dont on a l'impression qu'il est construit en briques blanches (quelques graffitis y ont été tracés). Cette oeuvre s'appelle "How does it feel ?" ; si on cherche bien, on trouve une porte discrète et à l'intérieur, tout est insonorisé.