samedi 5 décembre 2009

Avant le petit prince : Texte de Léo J.

Tous les élèves ont dû imaginer des textes autour de la scène, dans Wanted Petula, entre le petit prince et le personnage de Bouli Miro. Dans un premier temps, il s'agissait d'imaginer un "avant" jusqu'au début du dialogue qui commence par "Dessine-moi un mouton"...
J'ai retenu une dizaine de textes. Les élèves devront en choisir deux, qui deviendront le support de leur travail en atelier théâtre. Voici le texte de Léo J.


Au cinéma, quai de Loire.

Il faut dire que c'est très illuminé, surtout la nuit où on voit les reflets des néons sur l' eau ; on se demande si un peintre n'est pas venu tout dessiner, parce que franchement, toutes ces lumières et leurs reflets. Tout autour, des gens, à n'importe quelle heure. Comme si un aimant les attirait, bizarre.
Nouvelles salles, nouveaux néons, nouveaux films, et tout est coloré. On se croirait dans un film de science-fiction.
Mais voilà Bouli Miro, habillé sur son 31. Mais bon, il attend quelqu'un qu' il doit bien aimer vu comment il s'est habillé, sûrement Petula ; si c'est elle, c'est normal.



Bouli, au public : Je vais prendre deux pots de pop-corn avec de la chantilly, dans le cinéma. Quand j’aurais retrouvé Pétula, c'est sûr : je l’emmènerais dans ce cinéma. Là, on va voir un western. J’aime bien les westerns, mais c’est toujours un peu la même histoire. Un cow-boy qui cherche sa fiancée enlevée par des bandits. En attendant, on fait la queue pour les pop-corn et là, franchement, j’en ai marre d’attendre.

Daddi, s'approche de Bouli, entouré d'Améthiste, Jo et Mama : Bouli ! Bouli... Tu m’écoutes ? Si tu continues à m’ignorer, je vais te passer un savon.

Améthyste : J’en ai pas sur moi.

Jo : Moi non plus. Par contre…

Mama : Mais laisse-le tranquille Daddi, il prendra sa douche ce soir, après le film.

La caissière, agacée d’attendre : Bon, je vous sers quoi ?

Bouli : Deux pots de pop-corn et de la chantilly.

Améthyste : Il a une faim de loup, dis donc.

Jo : Un loup ! Un loup ? Où ça ? Je vais le lancer dans le canal, il ne va pas flotter, vous allez voir.

Daddi : Flotter ? On ne dit pas…

Mama : Jo a raison, c’est flotter.

Daddi : Mais non ! Tu vas voir à la maison, on regardera dans le dico.

Mama : Je te rappelle qu’on n’a pas de dico et qu’on n’habite plus ensemble.

Daddi : Tu vas pas me dire que tu n’es pas ma femme ?!

Améthyste , très en colère : Qui c’est ta femme ?

Daddi : Euh, c’est…

La caissière, encore agacée d’attendre la fin de la dispute : Ca fera cinq euros s’il vous plaît.

Mama , excédée par le prix mais donnant quand même l’argent : Cinq euros ! Mais ce n’est pas possible ! c’est super cher !

Daddi : Mais tu sais Mama, le cinéma est tout nouveau et donc…

Améthyste : C’est plutôt le poids de Bouli qui n’est pas possible.

Mama : Qu’est-ce que t’as dit sur mon gros bébé !

Améthyste : Que…

Jo, tout excité d’être au cinéma et mettant sans le savoir fin à la dispute : Venez, ça va commencer !

Bouli : Oui, il faut prendre les sièges les plus mœlleux.

Daddi : Arrête Bouli, tu me fais penser à mon poids.

Améthyste : Oh, tu sais Daddi, pour lui c’est pas un défaut mais plutôt une qualité.

Mama : Ne recommence pas Améthyste sinon je vais te mettre une raclée.

Daddi, en s’interposant entre son ex et sa femme et en changeant de sujet : Ca va commencer ! Il faut vite s'installer ! On n’a qu’à se mettre devant.

Mama : Ah non ! Surtout pas ! Tu sais bien que je suis bigleuse.

Jo : Pourquoi pas derrière ?

Mama : Oh non ! C’est encore pire, je ne vois rien du tout.

Bouli : Et au milieu ? C’est bien le milieu, non ?

Mama, très fière de son fils : Oui, tu as raison mon gros Bouli. Tu as toujours raison ; sauf peut-être pour mélanger les pop-corns et la chantilly .

Jo : Non, même l’idée des pop-corns mélangés avec de la chantilly, c’est super. Ca me donne une de ces pêches ! Mama, tu me feras penser d’en prendre juste avant les compétitions de javelot !

Daddi : Bon.Venez vous installer avant que ça commence.

Après s’être tous installés…


Mama : Ca va, Bouli ? Tu n’as pas l’air dans ton assiette ?

Bouli, un peu contrarié : Je parie que le héros va encore dire à sa fiancée qu’elle a de beaux yeux et lui demander si elle le sait.

Améthyste : Tu as raison Bouli. La prochaine fois, on ira voir un film de science-fiction avec plein d’extra-terrestres qui ont des yeux globuleux.

Mama : Tu vois Améthyste, mon fils a toujours raison.

Daddi : C’est bien le fils de son père.

Mama : Tu crois ça ?

Daddi : Quoi ? Mais…

Jo, encore plus excité : Chut ! Ca commence.

Et le film commence …


Bouli, au public : Au début du film, il y a le héros qui dit au shérif de faire attention que personne ne mette le feu aux poudres pendant la fête. Au début, j’avais pas compris, mais après, il y a des bandits qui ont amené de la poudre. Et pendant la fête, ils ont essayé de mettre le feu aux poudres, pour que ça pète, comme des pétards. Mais le héros les a arrêtés. Et c’est pas la poudre qui a pété, mais c’est moi !Je me suis envolé. J’ai fait un trou dans le toit du cinéma, et je suis passé à travers les nuages, le ciel, la couche d’ozone que j’ai essayé de réparer en passant et puis enfin dans l’espace.
L’espace, c’est très joli mais je n’ai pas eu le temps de le regarder parce que j’ai été attiré par une petite planète, comme un aimant. J’aimerai bien que Pétula soit aussi aimantée à mon cœur, comme ça elle sera toujours près de moi et elle ne se perdra jamais. Et sur cette planète, il y avait un garçon...

Avant le petit prince : Texte d'Ariel C.

Tous les élèves ont dû imaginer des textes autour de la scène, dans Wanted Petula, entre le petit prince et le personnage de Bouli Miro. Dans un premier temps, il s'agissait d'imaginer un "avant" jusqu'au début du dialogue qui commence par "Dessine-moi un mouton"...
J'ai retenu une dizaine de textes. Les élèves devront en choisir deux, qui deviendront le support de leur travail en atelier théâtre. Voici le texte d'Ariel C.


Sur la grande pelouse des Buttes Chaumont, qui a d’ailleurs été refaite la semaine dernière et qui est maintenant toute verdoyante, il règne une atmosphère calme, il n’y a pas un chat, pas un bruit, on se croirait dans un film d'horreur ; c’est assez… flippant. Enfin faut dire, à six heures du matin… On aperçoit des gens qui font du saut à l'élastique depuis le pont. Faut être vraiment malade pour faire ça !
Le soleil éclaire l’herbe, les dernières gouttes de rosée s’évaporent. Et Bouli Miro apparaît ; il est encore assez loin mais il est reconnaissable même à cette distance… Il se rapproche, il fait son footing matinal au bord du lac, Bouli, en survêtement et en basket. Mais il tient quelque chose à la main : une barbe à papa, à six heures du matin…

Bouli : Bon toujours pas de Petula à l’horizon ! Je me demande où je pourrais bien aller.
Pekin, c’est déjà fait, Moscou aussi, New-York ? Non, ça m’étonnerait... Pfff ! Ca fatigue de courir ! Je fais une p’tite pause !
Il arrête de courir.
Oh ! Mais qu’est-ce qu’ils font là haut, sur le pont ? Du saut à l’élastique ? Génial ! Je vais aller les voir !
Il se remet à courir.
Ouf ! Ca monte ! Je suis arrivé ! Bonjour m’sieurs dames !

Trois personnes arrivent sur la scène

Les trois nouvelles personnes ensemble : Bonjour ! Vous voulez essayer ?

Bouli : Oh non ! J’aurais trop peur !

Personne 1 : Allez, venez ! C’est génial !

Personne 2 : Oui, c’est sans danger !

Bouli : D’accord, comme ça je pourrai dire à Pétula que j’ai fait du saut à l’élastique !

Personne 3 : Je vais vous arnacher !

Bouli : D’accord ! La personne 3 l’arnache. Et le fil va tenir ?

Personne 1 : Oui bien sur !

Bouli :Bon allez j’me lance ! Il se lance.

Personne 2 : Ne vous inquiétez pas le fil tient jusqu'à cent kilos !

Bouli, déjà lancé dans le vide : Je pèse 101 kilos !!!!!! Ahhhhhhhhh !

Gros craquement

Personne 3 : L’élastique est cassé !

Bouli : A l’aide ! Au secours ! Je monte ! Je monte !

Personne 2 : Oh mon dieu !

Bouli : Ahh je suis dans l’espace !! Mais qu’est-ce que … ? Petula ! C’est Petula ! PETULA !!! Elle est dans l’espace ! Ahhh je retombe ! Ahhhhhhhhhh !
Il redescend. Bruit de chute dans de l’eau.
Où suis-je ? Dans quelle mer ? Dans quel ocean ? Ah mais il y a des maisons ?! Je suis à Venise ! Génial ! Ouf, on m’aide à me sortir de l’eau ! Merci ! Merci ! Je sais où est Pétula, dans l’espace je l’y ai vu !! Bon maintenant que je suis sain et sauf à Venise, il faut que je me débrouille pour retourner dans l'espace !

Il sort de scène entouré de gens qui l’aident, qui le sèchent.

Il revient sur la scène dans une gondole.

Holala, c’est lassant Venise ! Toute cette eau ! Moi qui en ai peur. Et puis, entre nous, je ne fais pas trop confiance à mon gondolier, il chante tout le temps, et faux en plus. Je ne sais pas où il a eu son permis de navigation, dans une pochette surprise, peut-être.

Gino : Bouli, Bouli !

Bouli : Mais qui m’appelle ? Ah mais c’est Gino ! Mon pizzaïolo ! – hé gondolier, arrête-toi, je dois parler à Gino ! Le gondolier s’arrête et Bouli descend. Le gondolier sort de scène . Hey, Gino comment ça va ?

Gino, quand il parle, accent italien très exagéré : Ça va, tou cherches toujours Pétoula ?

Bouli : Oui !

Gino : Ah bene bene ! Yé sais qui tou peux aller voir !

Bouli : Ah bon ? Qui ça ?

Gino : L’immense, l’exceptionnel, l’illustre : Léonardo Da Vinci !

Bouli : Euh, connais pas.

Gino : Mama mia !! Mais si tou connais ! Tou dois connaître ! Il est très connu ! Réfléchis !

Bouli : Euh… Le créateur du film Da Vinci Code ?

Gino :Né, né n’importe quoi ! Bon, tou vas le voir, il habite 12 rue de la Mona Lisa. Moi je dois partir.

Bouli : Merci Gino ! Bye-bye !

Gino : Ciao Ciao Bouli !
Il s’en va en marmonnant.
Ah ! Né pas connaître Léonardo Da Vinci ! Comme diraient les français : c’est fort de café !

Bouli sort de la scène puis revient sur scène
.

Bouli : Ah je suis arrivé, bon je sonne. Je vais essayer de me la jouer chic ! Une personne arrive sur la scène. Mes salutations, pourrais-je parler à Monsieur de Vinci ?

Leonard de Vinci, aggressif : Oui, c’est moi, c’est pourquoi ?

Bouli, à part : Ahh c’est lui ! Moi qui croyais que c’était une méga star people connue dans le monde entier ! Genre un chanteur ou un footballeur... Et ben pas du tout ! C’est un veillard rabougri et antipathique !
En parlant à Léonard De Vinci.
Euh oui alors… Je cherche une fille, Pétula, qui a disparu et Gino m’a dit que vous pourriez m’aider à la retrouver .

Leonard de Vinci : Gino tu dis ? Ah les meilleures pizzas de toute l’Italie !

Bouli : Ca c’est sûr ! à part Il me devient tout de suite plus sympathique…

Leonard de Vinci : Ouais entre ! J’ai p’tet un p’tit quequ’ chose pour toi !

Bouli : Ah ben c’est sympa ! Merci ! à part Holala ! Quel bazar là-dedans ! Je ne sais pas comment il fait pour s’y retrouver ! Il y a des tableaux, des maquettes, des brouillons, des machins, des trucs et surtout des boîtes de pizzas partout, partout, partout ! Et bien sûr que des Gino-Pizzas !

Leonard de Vinci : Bon fait pas attention au désordre, faut qu’il range …

Bouli : Ah, il y a quelqu’un d’autre ?

Leonard de Vinci : Ouais, c’est… machin, l’apprenti .

Une autre personne arrive sur la scène

Théodore : Mais euhh ! J’m’appelle Theodore-Maximilien-Archibald, pas machin ! Coucou !

Bouli : Bonjour. A part, Je comprends mieux pourquoi il l’appelle machin…

Leonard de Vinci : Bon Bouli, tu viens ? Machin, range un peu !

Theodore : Mais maître !

Leonard de Vinci : Tais-toi et range !

Ils sortent et reviennent – un engin est installé sur la scène.

Bouli : Ouahh ! émerveillé Qu’est-ce que c’est que cet engin ?

Leonard de Vinci : Cette machine te permet de voler à très grande vitesse où tu veux, enfin, en principe …

Bouli : Mais c’est génial ! Et c’est dur à piloter ?

Leonard de Vinci : Non ! Tu programmes ta destination sur cet écran et c’est tout !

Bouli : Super !! Et vous êtes sûr que ça marche ?


Leonard de Vinci : En principe oui car si x3 : 65% + J9656 1/59 alors 0, 6879 :1332 % 94 = 0,196 donc ça marche ! Elémentaire, mon cher Bouli !

Bouli : Ah euh ouais, c’est clair ! Logique ! Mais vous l’avez testé ?

Leonard de Vinci : Ben non pourquoi ? Pas la peine.

Bouli : Ha bon ok. A part, je commence à flipper.

Leonard de Vinci : Bon, tu montes ?

Bouli : Hein, quoi ? Déjà ? Vous êtes sûr ? A part, je flippe carrément.

Leonard de Vinci : Ben oui ! J’ai du boulot, moi ! Faut que je termine la Mona Lisa !

Bouli : Bon d’accord… Vous pouvez la programmer sur espace ?

Leonard de Vinci : Oui bien sûr ! il pianote sur l’écran de la machine. Euh... Un ou deux « p » à espace ?

Bouli : Un.

Leonard de Vinci : Voilà c’est bon, tu peux monter !

Bouli : Ok, merci pour tout et au revoir !

Leonard de Vinci : De rien. Salut Bouli !

Leonard de Vinci sort de la pièce. Bouli monte dans l’engin, attend un peu et regarde sa montre.

Bouli : Quoi ?! Ca ne fait qu’une demi-heure que je suis parti ! Le temps paraît long !

Voix robotique : Vous êtes arrivé à destination. Lieu : planète du Petit Prince, espace.
Air respirable, température : 25°C . Vous pouvez descendre du véhicule en toute sécurité.
Nous espérons que vous avez fait bon voyage. Bon séjour et merci d’avoir choisi
Air-Leonard !

Avant le petit prince : Texte de Sirine S.

Tous les élèves ont dû imaginer des textes autour de la scène, dans Wanted Petula, entre le petit prince et le personnage de Bouli Miro. Dans un premier temps, il s'agissait d'imaginer un "avant" jusqu'au début du dialogue qui commence par "Dessine-moi un mouton"...
J'ai retenu une dizaine de textes. Les élèves devront en choisir deux, qui deviendront le support de leur travail en atelier théâtre. Voici le texte de Sirine S.


Dans un restaurant de la Tour Eiffel.

Ça à l’air très strict, comme si c’était le restaurant du Premier Ministre ; à croire que c’est hyper propre juste parce que c’est le restaurant du monument le plus célèbre au monde. Pas une seule poussière par terre ni aucune tâche, rien. Les seules couleurs du restaurant sont rouge pour les fauteuils et marron pour le reste, avec un peu de blanc à quelques endroits. Pas très cool. Les serveurs n’ont aucun pli sur leur tablier, ils se tiennent droits comme s’ils avaient tous envie d’aller aux toilettes. La seule chose qui les rend aimables, c’est leur sourire (peut-être fait exprès, on ne sait pas).
Mis à part toute cette rigueur et ce soin, cet endroit est plutôt sympa : ces touristes excités qui parlent tellement vite et fort qu’on ne peut distinguer qui vient d’où, et ces clients qui ont l’air à l’aise et contents de manger. Cela donne une ambiance chaleureuse et conviviale.
Apparaît devant une table un serveur en tablier. En fait, autour de cette table sont assis, en train de manger Daddi Rotondo et Améthyste Crappp, Mama Binocla et Jo Moudugenou, tous sur leur 31. Bouli, lui, a préféré garder ses habits où il se sent à l’aise : ses bonnes vieilles baskets, son Tee-Shirt et son jean troué au niveau des genoux. Assez bon début de soirée, si on laisse de côté le look négligé de Bouli par rapport à ce restaurant cinq étoiles.

Bouli : Je ne peux rien avaler. Moi, sans Pétula, je ne veux rien faire. C'est comme vivre sans maman, impossible - et c'est d'ailleurs pour ça que je lui ai demandé de venir, à Mama Binocla. Tout ce que je veux faire, c'est prendre mes jambes à mon cou – même si cela pourrait me faire mal. De toute manière, je ne peux plus souffrir, j'ai atteint mon niveau maximum. Mais ce serait quand même difficile de prendre mes jambes et de les mettre autour de mon cou vu mon physique -, courir, galoper loin d'ici. J'essaye d'échaffauder un plan, je me creuse la cervelle - pas au vrai sens, ça ferait trop mal et je ne pourrais plus réfléchir à propos de ma chérie, ce qui me tuerait encore plus - tout ça pour essayer d'aller chercher Pétula, MA Pétula, celle dont les yeux brillent comme un cabot à la vue d'un os. Si seulement je pouvais être seul, sans Mama, Daddi, Jo et Améthyste...

Daddi Rotondo : Eh bien ! C'est succulent !

Mama : Oui ! Mais dis-moi mon Bouli, tu ne manges rien, toi qui adores les frites...

Jo : Oui c'est vrai... On peut dire que ce dîner, ce n'est pas ta fête !

Améthyste : Laissez-le le pauvre. Il n'est pas dans son assiette.

Bouli : Merci Améthyste, toi au moins tu me comprends.

Améthyste : Mais de rien mon Bouli, c'est normal...

Mama Binocla, à part : Je hais cette femme. Pourquoi fait-elle comme si mon fils était le sien ? Pour qui se prend-elle ? Je vais les lui remettre, moi, ses canines mals placées...

Pendant que Mama Binocla ronchonne dans son coin, Améthyste sourit et s'empare du ketchup. Daddi la regarde, admiratif, depuis quelques minutes.

Daddi, à part : Elle a du ketchup à volonté, elle qui adore tout ce qui ressemble ou a un rapport avec le sang, elle est servie, mon Améthyste qui sait parler aux enfants comme si c'était les siens.

Bouli, à part : Heureusement qu'Améthyste me comprend. Elle sait que Pétula me manque, comme ma mère... Chaque pensée envers Pétula me fend le coeur – je voudrais prendre un couteau et me fendre vraiment le coeur pour voir si c'est la même sensation en réalité qu'en sentiment. Les soirs d'hiver où elle était chez moi, chez Daddi ou chez Mama, j'avais l'impression d'être à côté d'un ange sous la lumière des guirlandes du sapin, avec son auréole en fausse fourrure et sa robe blanche.

Mama Binocla, Jo, et Améthyste, en choeur : Mais qu'est-ce que tu as Bouli ?

Daddi, pouffant : Bouli, mon garçon, si tu as envie de sortir, va t'aérer !

Mama : Oui, mon fils, vas-y. On te fait confiance !

Jo : Ne te jette pas...

Mama pose sa main sur la bouche de son mari tandis qu'Améthyste lui assène un coup de pied. Bouli sourit mélancoliquement.

Bouli : Merci Daddi, Merci Mama.

Les deux parents, en choeur : De rien mon chéri !

Bouli : Et je sortis. Je pris l'ascenseur jusqu'au dernier étage. Je vis un nuage bouger. Je m'y agrippai et m'envolai. Je criai tout d'un coup « Pétula ! j'arrive ! »

Daddi : Améthyste et moi, on lâcha nos fourchettes car on venait de voir Bouli s'envoler. On était bouche-bée.

Dans l'espace, du côté de Bouli , celui-ci tourne la tête et voit une étoile qu'il attrape.

Bouli : je m'accrochai à l'étoile pendant cinq minutes puis je sautai sur une planète ou je vis un petit gars blond avec une fleur et un arrosoir. Je reconnus le Petit Prince .

Avant le petit prince : Texte de Michel H.

Tous les élèves ont dû imaginer des textes autour de la scène, dans Wanted Petula, entre le petit prince et le personnage de Bouli Miro. Dans un premier temps, il s'agissait d'imaginer un "avant" jusqu'au début du dialogue qui commence par "Dessine-moi un mouton"...
J'ai retenu une dizaine de textes. Les élèves devront en choisir deux, qui deviendront le support de leur travail en atelier théâtre. Voici le texte de Michel H.

A la station de métro, vers dix-huit heures, un vendredi ; on peut remarquer un monde fou. Beaucoup de personnes prennent le métro tous les jours (sauf le week-end ou les jours fériés) pour revenir de leur boulot. Belle invention le métro. Hein ? Il permet de voyager de l’autre coté de Paris sans trop d’effort et rapidement. Hélas pour Bouli, il ne va pas dans l'espace... Et il y a même des distributeurs de boissons, de gâteaux et de bonbons. Apparaît Bouli Miro devant ces distributeurs. Il est habillé avec des converses noires, un jean bleu, un tee-shirt blanc, et un pull rouge. L’air tracassé.


Bouli : Il y a trop de monde ici, on étouffe. J’ai déjà pris le RER pour aller à un match de foot à Saint-Denis, j’arrivai à peine à bouger. J’espère que ça ne sera pas pareil même si j’ai des doutes. Le métro arrive dans cinq minutes. Je m’ennuie à mourir ici... Je dois aller à la recherche de Petula. Réfléchissons. Où peut-elle bien être ? Elle était au trampoline avec moi. Je me suis retourné pour regarder le marchand de glace. Et au moment de lui proposer d’en acheter une, elle n’était plus là. Mais oui ! C’est ça ! Elle est dans l’espace ! C’est sûr. Elle m’avait dit quelle était championne de saut en hauteur en trampoline. Elle a dû sauter trop haut et partir dans l’espace. Cette sensation de la perdre à nouveau était atroce. Franchement je ne suis pas dans mon assiette. Ha, enfin le métro arrive.

Dans une rame de métro
Jeff : Hé Bouli, t’a toujours pas fait de chirurgie pour ton poids!
Bouli : Ha ha ! très drôle, Jeff. N’oublie pas que nous nous sommes vus lundi dernier.
Jeff : Ha ouais! C’est vrai mais la dernière fois, tu n’avais pas répondu. Alors, Petula et toi, vous allez bien?
Bouli : Moi ça va mais je suis un peu déçu de la disparition de Petula et je vais aller la chercher dans l’espace donc tu peux prévenir mes parents puisque j’ai changé de programme. Ils sont en train de faire connaissance avec leur nouveau mari ou épouse, chez papa.
Jeff : Ok mais Petula a disparu ? Depuis quand ?
Bouli : Depuis hier.
Jeff : Ton père est au courant?
Bouli : Ouais ! On se dit tout entre père et fils!
Jeff : Salut, je sors à cette station.
Bouli : Moi, aussi, attends-moi, je vais prendre quelque chose au kiosque.

En sortant du métro, Bouli se dirige vers un kiosque, accompagné de Jeff.

Bouli : Bonjour monsieur.
Vendeur : Bonjour, vous prenez ?
Bouli : Un jet pack nouvelle génération s’il vous plaît.
Vendeur : Ca sera tout ?
Bouli : Oui monsieur.
Vendeur : 1 euro 30 s’il vous plaît
Bouli : Tenez au revoir
Vendeur : Merci au revoir
En sortant du magasin, Bouli veut essayer immédiatement son jet pack.
Bouli : Voyons voir s’il marche bien...
Bouli commence alors à s’envoler dans l’espace.
Jeff court prévenir ses parents et les invités chez Daddi Rotondo.

Jeff : Daddi Rotondon, Mama binocla, Améthyste Crappp, Jo Moudugenou ! C’est urgent ! Bouli est parti dans l’espace !
Mama : Quoi ! Mon Bouli dans l’espace ?
Jo : Du calme ma chérie !
Mama : Comment veux-tu que je me calme ? Mon Bouli est dans l’espace !
Crappp : Pas besoin d’en faire tout un plat, après on aura plus faim pour le dîner que je prépare. Vous pouvez le regarder grâce au Télescope que j’ai offert à Daddi.
Daddi : T’as raison Améthyste, comme toujours. Je vous l’ai dit qu’elle m’a offert un télescope ?
Mama : Pas le temps, où il est?
Daddi : Là-bas.
Daddi montre le télescope
Jo : Bon, en attendant qu’Améthyste prépare le dîner, je vais manger un fauteuil.
Crappp : Prends le rouge, il a bon goût.
Jo : Merci Crappp

Sur la planète légume.
Bouli: Pardon, pouvez-vous me dire sur quelle planète je suis?
Oignon: Occupe-toi de tes oignons, étranger.
Alors Bouli attrape l’oignon
Bouli : Maintenant tu es à moi.
Et Bouli mange la moitié de l’oignon.
Bouli : Pas mauvais ! Bon, Petula n’est pas ici.

Bouli repart avec son jet pack pour atterrir sur la planète des loups.
Loup : J’ai une faim de loup ! Je mangerais bien un humain.
Bouli : Vous êtes sûr que vous ne voulez pas une moitié d’oignon ?
Loup : Mais non, je plaisante. Nous les loups aimons beaucoup rire.
Bouli : Ouf ! J’ai eu peur. Avez-vous vu une fille qui s’appele Pétula ?
Loup : Non, désolé. Tu peux me tutoyer.
Bouli : Ok! Peux-tu m’envoyer sur une autre planète ?
Loup : Bien sur ! Les loups ont une force hors du commun.
Bouli : Ok, merci, je ne voudrais pas être en panne de carburant.
Loup : As-tu un portable ?
Bouli : Non, pourquoi.
Le loup donne un portable à Bouli
Loup : Tiens, il y a déjà mon numéro dedans, comme ça tu pourras m’appeler en cas de pépin ou pour manger un fruit, même s’il n’a pas de pépin.
Bouli : Merci beaucoup

Le loup envoie Bouli sur la planète des vêtements.
Bouli : C’est magnifique! Il y a une piscine de vêtements.
Bouli saute dans la piscine.
Bouli: C’est la première fois que je nage dans des vêtements. Petula n’est pas là apparemment. Allons voir plus loin.
Bouli repart grâce à son jet pack. Puis il arrive sur la planète du petit Prince.

Avant le petit prince : Texte de Massinissa K.

Tous les élèves ont dû imaginer des textes autour de la scène, dans Wanted Petula, entre le petit prince et le personnage de Bouli Miro. Dans un premier temps, il s'agissait d'imaginer un "avant" jusqu'au début du dialogue qui commence par "Dessine-moi un mouton"...
J'ai retenu une dizaine de textes. Les élèves devront en choisir deux, qui deviendront le support de leur travail en atelier théâtre. Voici le texte de Massinissa K.


Dans l'appartement de Bouli

Il faut bien avouer que c'est un lieu où l'on peut beaucoup s'amuser. C'est un appartement situé au sixième étage d'un immeuble qui est calme et reposant, bien qu'on entende le bruit des voitures en ouvrant la porte-fenêtre. De cette porte-fenêtre, on peut passer à un petit balcon, d'où l'on peut voir la Tour-Eiffel, qui brille, au loin, dans les nuits les plus sombres et les immeubles d'en face. Sur ce balcon, il y a une fenêtre qui donne sur la cuisine, ce lieu où Daddy Rotondo et Améthyste Crappp préparent les repas. A l'étage, la chambre de Bouli est située à droite. C'est un lieu sombre, quand il n'y a pas de lumière, mais lorsque l'on allume les lampes, ça s'illumine. En parlant de Bouli, le voilà qui est là, dans ses pensées.

Bouli Miro: Moi, Bouli Miro, je suis le plus malchanceux du monde ; j'ai paumé ma petite copine Petula. Elle s'est évaporée à cause de sa maigreur. Eh bien, moi ça risque pas d'arriver, avec mes 101 kilos. J'ai les yeux plus gros que le ventre, je l'avoue, et c'est peut-être pour ça ; elle a du être dégoûtée par mes yeux. Je pense que si je mange trop, c'est à cause de la tristesse de voir mes parents séparés. Mais bon, mes beaux-parents, Jo Moudugenou et Améthyste Crappp, ils sont cools, ou plutôt fous, car l'un parle tout le temps de javelot, et l'autre se prend pour le vampire qu'elle jouait auparavant. Bref, là, la vie, elle tourne mal. Oh, tiens, voilà mon père qui rentre du travail. Ce soir, il est prévu qu'on aille à un concert des Beatles avec ma belle-mère Améthyste.

Daddi Rotondo : Ah, salut mon Bouli, ça va ? J'ai une bonne nouvelle pour toi, on verra ta mère, tout à l'heure, au concert des Beatles !

Bouli Miro: Quoi ! Mais aux infos ils ont dit qu'il n'y avait plus de places ! Comment elle a fait ?

Daddi Rotondo: Ben, elle a contacté une ancienne amie qui travaille à la billetterie, et elle lui a demandé avec sa petite voix, tu sais, celle avec laquelle...

Bouli Miro: Oui,oui, et ensuite ?

Daddi Rotondo : Son amie a le coeur sur la main : elle lui a donné deux places pour elle et Jo.

Bouli Miro : A ce moment là, j'étais super content. Parce qu'avec mon père et ma beldoche, ça aurait été un peu nul, alors que là, maman et Jo vont mettre une de ces ambiances ! Ah, ok. Au fait, c'est à quelle heure le concert ?

Daddi Rotondo, regardant sa montre : Ouh la la ! On va être en retard ! Améthyste, tu as finis de te maquiller, ma chérie, on va être en retard !

Améthyste Crappp: Oui, j'arrive !

Daddi Rotondo: On a de la chance, c'est à coté de chez nous, au terrain vague ! Regardez, il y a Jean-Michel et Mary-Jeanne près de la scène, il sont déjà là !

Bouli Miro : Papa, je ne vois pas maman et Jo, où ils sont ? Ah, je les vois, là bas ! Eh, oh ! Mama ! Jo !

Mama Binocla, ignorant Daddy : Ah ! Bonjour mon petit Bouli, ça va ? puis en regardant Daddy Rotondo et Améthyste Crappp Ah, bonjour Daddy, Améthyste.

Jo Moudugenou: Eh, regardez, ça commence !

Bouli Miro : Pourquoi la terre tremble ?

Daddy Rotondo: A ce moment là, un geyser jaillit de sous les pieds de Bouli, et il éjecta mon fils jusque dans l'espace sans même lui laisser le temps de dire "ouf".

Dans l'espace.

Bouli Miro : Il tombait bien ce geyser, car il y a longtemps que je voulais aller dans l'espace pour chercher Petula, mais je ne savais pas comment faire. Tiens, il y a une planète, là-bas. Il faut que j'essaye de l'atteindre.

Sur Terre

Mama Binocla : Si cette astrologue n'était pas venu au concert avec son télescope, je ne saurais pas comment on aurait fait. Tu lui as dis merci, Daddi ?

Daddi Rotondo : Oui, mama. Bouli se dirige vers une planète où il y a des karts qui font la course ! Et il entre dans un bar.

Mama Binocla: Quoi ! Tu lui dis que s'il fume ou s'il boit ne serait-ce qu'une seule goutte d'alcool, je vais le…

Daddi Rotondo : Ouuuuuuui, Mama!

Mama Binocla : Au fait où est Jo ?

Daddi Rotondo : Il est parti nous chercher des verres de vodka avec Améthyste.
Mama Binocla : Ah, d'accord.



Dans l'espace, sur l'étoile du karting.

Bouli Miro : Bonjour, je voudrais une information, s'il vous plaît ?

Paul Emique :Salut, je m'appelle Paul Emique. Avec un coca cola ?

Bouli Miro : Ha Ha, bon je cherche quelqu'un qui se nomme Petula Clark, vous connaissez ?

Paul Emique : Non, mais je connais quelqu'un qui pourrait t'aider.

Bouli Miro : Qui ça ?

Paul Emique : Le Petit Prince, une de mes vielles connaissances.

Bouli Miro : Et où il se trouve, ce petit prince ?

Paul Emique : Echantillon gratuit, mais après il faut payer.

Bouli Miro : Quoi ? Mais je ne demande qu'une information et ...

Paul Emique : Eh ho ! on se calme. Avec moi, il n'y a que deux moyens pour avoir une chose : le premier, payer ; le second, parier.

Bouli Miro : Pour le second, on parie quoi ?

Paul Emique : Le gagnant de la course qui a lieu dans une minute, par exemple.

Bouli Miro : C'est d'accord. Je parie sur le numéro trois car Neil Armstrong est le nom d'un astronaute célèbre de ma planète. Et toi, tu paries sur quel numéro ?

Paul Emique : Sur le deux. Oh ! ça commence.

Paterne Rupenstein: ...Eh nous pouvons voir Sam Dégoute , le coureur n°2, qui a pris un exellent départ, et qui est toujours en tête avec trois tours d'avance sur les autres coureurs, à part le n°3, Neil Armstrong, qui, maintenant que c'est le dernier tour, a réussi à remonter tout son retard et qui le tallone de près. Sam Dégoute est presque champion ! Mais... oh mon dieu, le n°3 réussit à monter jusqu'à sa hauteur, attention, dernière ligne droite, et oui ! Oui, c'est Neil Armstrong qui a réalisé un merveilleux exploit aujourd'hui ! Il a rattrapé trois tours de retard et a su dépasser au dernier moment Sam Dégoute ! Franchement, c'était vraiment une magnifique course...

Bouli Miro : Bon, voilà j'ai gagné, alors où se trouve ton copain ?

Paul Emique : Le Petit Prince habite dans une petite résidence de la planète mécanique et il vend des fusées d'occasion.

Bouli Miro : Merci. Au rev...

Paul Emique : Attends ! Je dois faire réviser ma fusée pas loin, alors viens je t'emmène.

Bouli Miro : D'accord.

Trente minutes plus tard

Boul Miro: Bon, on est bientôt arrivé ? Ca fait une demi-heure qu'on vole !

Paul Emique : C'est bon, tiens, il habite ici. Et ne lui dis pas que je t'ai emmené, car je lui dois un peu d'argent...

Bouli Miro : Oui, d'accord. Bon salut, et encore merci pour tout.

Paul Emique : Il n'y a pas de quoi. Salut.

Avant le petit prince : Texte de Martin B.

Tous les élèves ont dû imaginer des textes autour de la scène, dans Wanted Pétula, entre le petit prince et le personnage de Bouli Miro. Dans un premier temps, il s'agissait d'imaginer un "avant" jusqu'au début du dialogue qui commence par "Dessine-moi un mouton"... J'ai retenu une dizaine de textes. Les élèves devront en choisir deux, qui deviendront le support de leur travail en atelier théâtre. Voici le texte de Martin B.



Faut dire que c’est sympa même si c’est pas le genre d’endroit dans lequel va normalement traîner quelqu’un qui pèse 101 kilos et encore pire, lorsque la dite personne n’a que l’âge tendre de douze ans, sauf qu’il n’est vraiment pas tendre, Bouli... La piscine Pailleron située dans la rue du même nom était le genre d’endroit où Bouli aimait aller. Avant, il n’y allait que pour voir Pétula en maillot de bain deux pièces. Mais maintenant, Pétula n’est plus là.Lorsque la pièce commence, Bouli se change dans les vestiaires (bien sûr dans une grande cabine), sort et retrouve son père Daddi Rotondo et sa belle-mère Améthyste Crappp, tous les deux habillés en vert, blanc et rouge, comme les couleurs de l’Italie ou celles d’un pot-eau-feu (ou d'un pot au feu ?).Mais bien sûr avant de rentrer à la maison, on va plutôt faire un petit tour du côté de la cafet’ de la piscine, pas vrai Bouli...



Ploouuff !!!! Bruits énormes d’éclaboussures.

Bouli : Ça, c’était moi. J’ai sauté dans un des bassins de la piscine. Ça a fait un mini tsunami, du genre à éjecter trois personnes, au moins, de l’eau. Aïe! J’ai mis les pieds dans le plat. Ou plutôt dans l’eau. Ha Ha Ha. ironique évidemment
C’est la dernière fois que j’écoute Améthyste, ma vampire de belle-mère, pour aller à la piscine. J’ai l’impression que mon maillot de bain va exploser et il fait vraiment trop chaud à mon goût.

Voix d'un maître nageur : Nous rappelons aux usagers qu'il est interdit de sauter dans les bassins.

Bouli : On n’a pas le droit de sauter dans l’eau et gna gna gna... pfff ! Qu’est-ce que j’en ai à faire ! Puisque, de toute façon c’est la dernière fois que j’y vais, moi, à la piscine. La boule rouge à côté de moi doit bien peser mon poids. Tiens en parlant de ça, et en regardant le petit vendeur de frites, ça me donne une faim de loup.
Ce serait vachement plus marrant si Pétula était avec moi.
N’empêche que je maintiens toujours ma théorie selon laquelle Pétula serait dans l’espace.

Chez Améthyste qui est appelée par une de ses amies, Dracullette, autre comédienne spécialisée dans les rôles de Vampire.

Améthyste : Allô ?
Dracullette : Allô ? Améthyste ?
Améthyste : Oui c’est moi, Draculette.
Dracullettte : Je ne te dérange pas ?
Améthyste : Non, non.
Dracullette : Tu es vraiment sûre ?
Améthyste : OUI !!
Dracullette : Wow du calme… Respire ! Sens le parfum des fleurs, si tu en as.
Améthyste : Oui j’en ai. Mais je te dis qu' une vampire hippie, ça le fait pas trop.
Dracullette : Bon okay. Tu viens toujours au sabbat de demain ?
Améthyste : Bah oui.
Dracullette : Quand même Améthyste, faut te calmer sur les groupes sanguins O.
Améthyste : Je sais mais je dois te laisser ; mon beau-fils va rentrer de la piscine.
Dracullette : Bon bah je te laisse salut.
Améthyste : Salut.

A la piscine
Bouli : Vous ne me croirez jamais mais il y a Dumbo l’éléphant qui traverse la vitre de la piscine.

Dzziiiiiiiinggggg !!!! Dumbo l’éléphant entre dans la piscine par voie aérienne.

Bouli : Dumbo !!

Ploouuff !! Bruit de Dumbo qui tombe dans l’eau

Bouli : Mon alias animalier ! Super !
Dumbo : La vache ! L’eau est vraiment chaude !
Bouli : D’où tu viens ?
Dumbo : Bah du ciel. Pfff... t’es bête !
Bouli : Mais qu’est ce que tu faisais dans le ciel ?
Dumbo : La routine.
Bouli : C’est quoi la routine pour toi ?
Dumbo imitant une voix de publicité : Si vous vous voulez un autographe monsieur, allez voir mon agent publicitaire et il vous fixera un rendez-vous. Quelle question! Je transporte des passagers de l’Espace à la Terre.
Bouli : Sérieusement?
Dumbo : Ouaip.
Bouli les yeux démontrant qu’il est anxieux de la réponse : Est-ce que tu aurais transporté une personne dont le nom de famille est Clark ?
Dumbo qui sort une sorte de registre : Clark. Pétula Clark. Comme les ordinateurs ? PC ?
Bouli : C’est ça !
Dumbo : Et c’est pourquoi?
Bouli : Occupe-toi de tes oignons.
Dumbo : Combien de portions, Monsieur, frits ou crus ?
Bouli : Hum pffffouuuuu.
Dumbo : OK, je l’ai conduite sur la planète du Petit Prince qui doit d’ailleurs, lui, y rester pour l’éternité.
Bouli : Et, il y a d’autres personnes qui font le trajet Espace Terre ?
Dumbo : Des dragons.
Bouli : J’ai le sentiment d’avoir une fanfare dans la tête.
Dumbo : Pourquoi ?
Bouli : Non mais tu te rends compte ! Tu m’apprends que Pétula est en vie et que tu peux me transporter auprès d’elle !
Dumbo : Minute. C’est pas gratuit.
Bouli : C’est quoi cette arnaque ?
Dumbo : Bon OK mon carburant est un peu spécial, mais indispensable pour le trajet. Quoique j’ai fait le plein il y a pas longtemps.
Bouli : Ça me coûterait combien au final ?
Dumbo: Ton poids en frite.
Bouli : Je rêve ! Mon poids en frite !! T’as pas les yeux plus gros que le ventre ?
101 Kilos de frites…
Dumbo : 101 Kilos ? C’est mon poids ! Allez : pour ça je t’emmène gratis.
Bouli : Super ! »

Dans les airs
Bouli : Non mais. Tu vas vraiment trop lentement ! La prochaine fois, je prends l’avion et je te mets dans la soute à bagages. Ça fait des heures. Regarde ! C’est les Pyramides du plateau de Khéops. T’as vu la population de malade ?
Dumbo : Ouaip.


Dans l’espace.
Bouli : Enfin l’espace !
Dumbo : Désolé Bouli mais j’ai un rendez-vous qui dure une petite demi-heure, ça te dérange pas ?
Bouli : Non, mais est-ce-que je peux t’accompagner ?
Dumbo : Allez-viens.

Devant une petite comète sur laquelle il y a une maison.
Bouli : J’espère qu’il n’est plus très loin ton rendez-vous.
Dumbo : Non il est juste là.
Bouli : Super.
Dumbo : C’est un rendez-vous pour les gens qui ont des grandes oreilles. D’ailleurs voilà le Prince Charles. Et là, c’est une délégation des Elfes du Seigneur des Anneaux qui arrive, dont Legolas.

Prince Charles : Come in, my friends. Hello legolas ! Hi Galadriel !
Legolas : Dépêchons-nous ! Il faut que j’aille aider le Porteur de l’Anneau.
Dumbo : Tais-toi Legolas .
Galadriel : Sa mission est plus importante que la tienne, conducteur de taxi.
Dumbo : Je ne conduis pas de taxi, je suis le taxi.

Un personnage entre.
Charles de Gaulle : Salut la compagnie ! Je suis Charles de Gaulle ! Comment va votre révolution ?
Legolas : Salut Charles de Gaulle ! Bien mais il faudrait que ça aille plus vite.
Dumbo : C’est vrai.
Prince Charles : Monkay personne ! I am gentil ! Prenez-ça et ça !! »
Des objets commencent à voler dans toute la pièce.
Legolas : Pour les Elfes !
Charles de Gaulles : Allez la France !!
Dumbo : Viens Bouli on s’en va.

Dehors.

Bouli : C’est des fous tes amis.
Dumbo : Ouaip.
Bouli : C'est qui là bas sur la petite planète ?
Dumbo : Un gars bizarre aussi. Si tu veux, je t'y dépose et je te reprends après ; tu pourras faire sa connaissance. Je crois qu'il connaît la fille que tu cherches, PC... Moi, j'ai une autre course à faire.

Dans l'espace, sur la planète du petit prince.

Avant le petit prince : Texte de Fatoumata D.

Tous les élèves ont dû imaginer des textes autour de la scène, dans Wanted Pétula, entre le petit prince et le personnage de Bouli Miro. Dans un premier temps, il s'agissait d'imaginer un "avant" jusqu'au début du dialogue qui commence par "Dessine-moi un mouton"...
J'ai retenu une dizaine de textes. Les élèves devront en choisir deux, qui deviendront le support de leur travail en atelier théâtre. Voici le texte de Fatoumata D.

Bouli : Je me trouve dans un endroit qui se nomme « Le Parc André Citroën ».
Je suis avec Améthyste, Daddi, Jo et Mama. Jo, s’amuse à jouer avec les
jets d’eaux, Améthyste elle, admire la flore. Daddi regarde cette grande
Montgolfière qui se trouve dans ce magnifique parc. Mama, suit de ses
grandes lunettes rondes, le train qui se déplace. Et moi, je les observe tous
Ils sont tous heureux, mais moi le suis-je seulement ?
Petula, où est Petula ? Je ne le sais pas. Elle est peut être dans l’espace ; car
elle aime ce qui est calme. Elle peut aussi être autre part dans le monde car elle
aime découvrir de nouvelles choses ou de nouvelles personnes (ce qu'au fond je n’espère pas, surtout si ce sont des comme moi, c'est-à-dire des garçons). Je ne suis donc pas heureux. Ce qui me rendrait fou de joie, ça serait la présence de Petula. Mais comment vais-je la retrouver ?

Jo : Hey Bouli ! Viens !
Bouli : J’arrive, Jo.
Jo : Regarde ces jets d’eaux ! N’est ce pas amusant ?
Bouli : Oui, pour toi, je vois que ça te plait, mais pas moi.
Jo : Mais pourquoi ça ?
Bouli : Parce que rien ne me plaît en ce moment, rien d’autre que….
Jo : Rien d’autre que quoi ? Qu'est-ce qui te plaît ?
Bouli : Rien d’autre que Petula, juste sa présence me plairait.
Jo : Mais où elle est Petula ?
Bouli : C’est bien là le problème, je n’en sais rien : elle est partie.
Jo : Partie, mais pourquoi ?
Bouli : Je n’en sais rien, peut être à cause de ce qu’elle ressentait, de ses sentiments.
Jo : De quels sentiments ?
Bouli : Laisse, tu ne comprendras pas !

A ce moment là, Daddi s'approche.

Daddy : Mais qu’est ce que tu as fait à mon fils ? Il est tout pâle !
Jo : je ne lui ai rien fait, moi.
Daddi : Et alors ? Moi je me soucie de ma famille, je ne pense pas qu’à jouer.
Jo : Tu te payes ma tête ou quoi ? Tu te soucies de ta famille, toi ?
Daddi : Bien sûr!
Jo : Pourquoi as-tu laissé ta femme alors, et pourquoi as-tu laissé ton fils devenir
un si énorme ballon de foot ?
Daddi : Ce ne sont pas tes problèmes, moi au moins j’ai fait un gosse.
Jo : J’en aurai carrément plus que toi et je ne les engraisserai pas, moi.

Pendant que Daddy course Jo, et que Bouli réfléchit, Améthyste et Mama arrivent :


Améthyste : Qu’il est beau ce parc, qu’elles sont jolies, ces fleurs !
Mama, en regardant Améthyste : Plus belle que certaines fleurs, je trouve !
Améthyste : De quelles fleurs parles-tu ?
Mama, faussement : Eh bien celles qui sont plantées au sol.
Améthyste, à Daddy : Chéri laisse donc ce pauvre Jo !
Daddi : Mon cœur, montre lui que nous deux, c’est pour l’éternité.
Améthyste : Mais comment veux tu que je fasse ceci ?
Daddi : Simplement en disant « nous deux c’est pour l’éternité >>.
Améthyste : Nous deux, c’est pour l’éternité.
Mama, folle de rage : Tu es folle tu ne vas quand même pas me prendre le deuxième !
Daddi : Mais voyons Mama, je ne savais pas qu’en plus de ta myopie tu étais sourde, elle ne parlait pas de Jo mais de moi.

Mama, génée part vers la Montgolfière.

Jo, en essayant de la rattraper : Chéri, attends- moi, il n’était pas sérieux, tu n’es pas sourde !
Bouli : Dis Daddi, avec la montgolfière puis-je aller haut, très haut ?
Daddi : Bien sûr mon petit Bouli, mais pourquoi cette question ?
Bouli : Parce que je veux aller haut, très haut pour…
Daddi, lui coupant la parole : Aller très haut ? Mais où très haut ? Quand même pas dans l’espace ?
Bouli : Si, c’est mon intention, d’aller dans l’espace avec la montgolfière.
Daddi : Mais c’est impossible !
Bouli : Mais pourquoi, tu m’as dit qu’elle pouvait aller haut, très haut.
Daddi : Oui mais pas si elle est attachée.
Bouli : Et si elle ne l’était pas ?
Daddi : Cela se pourrait dans ce cas là, je crois.
Bouli : Merci Daddi, je ne te remercierai jamais assez pour tes renseignements.
Daddi : Mais dis moi mon petit Bouli, pourquoi veux-tu aller dans l’espace ?
Bouli : Pour retrouver Petula…
Daddy : Mais Bouli on en a déjà parlé, je t’ai dit qu’elle reviendrait ; tu n’as pas
besoin d’aller la chercher.
Bouli : Bien-sûr que si ! J’ai besoin de savoir si je ….
Daddi : Si quoi ?
Bouli : Si je l’aime...
Daddi : Si tu l’aimes, mais pourquoi veux tu le savoir d’une autre manière ? Tu ne sais pas si tu l’aimes là ?
Bouli : Si je le sais, mais je n’en suis pas si sûr.
Daddi : D’accord, alors je t’aiderai à la retrouver.

Bouli : Améthyste et Mama nous avaient rejoint. Jo, pour la calmer, disait à Mama qu’il n’avait pas le cœur sur la main quand il s’agissait d’amour... J’ai bien fait quand je lui ai dit qu’il ne comprendrait pas de quels sentiments je parlais. Daddi m’a aidé à détacher les cordes, Mama n’arrêtait pas de pleurer en disant que maintenant c’était son fils qu’elle perdait, le premier était mon père. J’entrais dans la montgolfière, Daddy me dit de faire attention et Mama me dit de revenir vite, je promis. La montgolfière montait. Je volais depuis quelques heures et je pensais aux retrouvailles avec Petula si jamais je la retrouvais dans l’espace. Je lui dirais alors à qu’elle point je l’aime, ma cousine Petula. Je lui dirais aussi que je ne regrette pas d’avoir fait ce long voyage. Car si elle est partie à cause des sentiments qu’elle ressent ou pas pour moi, moi je saurais ce que j’ai au fond, parce que je l’aime c’est pour ça que je vais à sa recherche.
De loin je vois un petit garçon sur une planète, je me rapproche de plus en plus. Et je vois qu’il est habillé en blanc et qu’il porte une sorte de chapeau. Je pose ma montgolfière.

Avant le petit prince : Texte de Emilie T.

Tous les élèves ont dû imaginer des textes autour de la scène, dans Wanted Petula, entre le petit prince et le personnage de Bouli Miro. Dans un premier temps, il s'agissait d'imaginer un "avant" jusqu'au début du dialogue qui commence par "Dessine-moi un mouton"...
J'ai retenu une dizaine de textes. Les élèves devront en choisir deux, qui deviendront le support de leur travail en atelier théâtre. Voici le texte d'Emilie T.


A Châtelet-Les Halles.


IL faut bien avouer que c'est bruyant ; on se demande si les gens ne connaissent que cet endroit dans Paris, parce que quand même, tout ce monde...
Et puis partout des magasins où on voit un monde fou, des filles, des garçons...
Petites cabines d'essayage, petits escalators, petits magasins et tout cela à Chatelet-Les Halles...
Ce n'est pas facile de se retrouver au milieu de cette foule mais on a vu pire, à la veille des fêtes.
Apparaissent Bouli, Améthyste Crapp et Daddi Rotondo qui semblent habillés comme s'ils étaient en vacances : Améthyste en robe à petits pois noire, Daddi en short rouge et polo noir, et Bouli en jean bleu et tee-shirt noir à rayures roses. Chacun entre et sort de divers magasins...


Bouli : Je trouve cet endroit un peu bruyant mais magnifique. Il y a plein de magasins sympas mais en même temps, j'ai envie de fondre en larmes. Bien sûr je ne peux pas : je maigrirais trop et Petula ne me reconnaitrait pas, bref, j'ai envie de pleurer car Petula n'est pas à mes côtés. Il faut l'avouer : elle me manque ma petula, je serais prêt à tout pour la rejoindre tout là-haut, dans l'espace. Tiens, ma belle mère Améthyste est là.
Améthyste, est-ce que tu aimes cet endroit ? Ce paysage, les magasins à perte de vue, ce ciel bleu, dommage il manque la mer.

Améthyste : Mais quel endroit mon petit Bouli ?

Bouli : cet endroit là ! Chatêlet-les Halles, les magasins et tout.

Améthyste : Mais Bouli bien sûr que je l'adore, il y a plein de magasins, surtout pour les femmes. Mais dis-moi Bouli où est mon Daddi ? Je suis sûre qu'il a voulu prendre ses jambes à son cou comme d'habitude pour aller dans un de ces magasins de sport débile.

Bouli : Améthyste Daddi ne peut pas prendre ses jambes à son cou, il est pas assez souple, notre Daddi.

Améthyste: Bouli mais c'est une expression, mon petit.

Bouli : Ah d'accord ! il s'éloigne

Daddi Rotondo : Me voici, me voilà !!

Améthyste sur un ton enervé : Où étais-tu passé ? Arrggh tu m'agaces, Daddi !

Daddi Rotondo : Tu n'es pas dans ton assiette aujourd'hui, ma pauvre Améthyste. Je suis parti voir un peu les magasins qu'il y a ici.

Grognements d'Améthyste

Améthyste : Mais comment peux-tu te permettre de disparaitre pendant une heure ! Et tu veux que je me sente bien ?

Nouveaux grognements d'Améthyste.

Daddi Rotondo : voyons Améthyste, ne t'énerve pas. Je t'ai déjà raconté que quand j'étais petit, je voulais faire du trampoline, mais mes parents eux ne voulaient pas. Alors regarde ce que j'ai acheté !

Améthyste : Un trampoline ! Daddi ! Tu vas pouvoir en faire maintenant !

Daddi Rotondo : Oui, Améthyste mais je ne t'ai pas dit la meilleure...

Améthyste : Tu me l'as pas dit, mais raconte mon... retour de Bouli

Bouli : Daddi ! Tu es revenu ! Mais où étais-tu passé ?

Améthyste : Ne me coupe plus jamais la parole, Bouli, tu as compris ?

Bouli : Oui.

Améthyste : Reprenons Daddy. Je n'ai pas que ça à faire moi.

Daddi Rotondo : Oui, je disais donc un homme est venu à ma rencontre à la sortie du magasin.

Bouli : Comment il s'appelle ce magasin Daddi ?

Daddi Rotondo : Go sport, Bouli, Go sport. Il se trouve au troisième étage je crois.

Améthyste : Mais finis ton histoire Daddi !

Daddi Rotondo : Bon, il vient à ma rencontre en sortant du magasin et là il me demande "vous auriez une petite pièce monsieur" et je lui reponds "pour faire quoi" et il ajoute "je suis un SDF et tous les jours j'essaye de manger avec l'argent que me donnent les passants"... Eh bien, je lui ai donné un euro, à ce monsieur.

Améthyste : Que c'est gentil, Daddi ! Tu as la main sur le coeur toi, mon Daddi !

Bouli : Améthyste, on dit « tu as le coeur sur la main ».

Améthyste : Bouli, ce n'est pas le coeur qui est sur la main, mais la main qui est sur le coeur !

Bouli : Oui Améthyste... C'est ça !

Dadd Rotondo : En tous cas, je suis fier de moi. Bouli, tu veux essayer le trampoline ?

Bouli : Je veux bien Daddy.

Améthyste : Ne commencez pas sans moi ! J'en ai pour deux minutes dans ce magasin...

Daddi Rotondo : D'accord, on t'attend.

Améthyste rentre dans un magasin

Améthyste : Qu'il est beau ce petit pull, ce serait parfait pour Bouli, je le prends en vert.

Une vendeuse : Je peux vous renseigner madame ?

Améthyste : Me renseigner ? pour quoi faire ?

Une vendeuse : D'accord, je vous laisse faire votre choix.

Améthyste : Oui, ce serait préférable, ma chère. Oh, mais quelle jolie chemise rose ! Parfait pour Daddi, il va être très content. Ouah!! Que vois-je ? Une robe couleur bleu- clair, dos nu, et le col échancré... Allez, je la prends.

Améthyste va à la caisse pour payer ses achats. Aussitôt après, elle retrouve Daddi et Bouli.

Daddi Rotondo : Te voilà !

Bouli : Améthyste qu' as tu acheté de beau ?

Améthyste : Bouli, pour toi !

Bouli : Merci Améthyste c'est.... très joli !

Améthyste : voilà, pour toi Daddi. Ca te plaît ?

Daddy Rotondo : Merci c'est.... très rose. c'est joli, merci Améthyste chérie !

Bouli: Comme d'habitude Daddy et Améthyste se font des baisers fous parmi la foule, et pour être fou, c'est fou, inexplicable je dirais.

Daddi Rotondo : Bouli, on fait du trampoline ou pas ?

Bouli : Daddi, mais il y a trop de monde ici !

Daddi Rotondo : Tu as raison ! Allons dans cette impasse déserte...

La petite famille va dans une impasse non loin de là.

Bouli : Daddy ! Mets le trampoline par terre pour que je puisse en faire.

Daddi Rotondo : Oui, attends Bouli ! Le temps que je l'installe !

Améthyste : Bouli, mets le pull que j'ai acheté pour toi, il commence à faire froid.

Bouli : ...

Daddy Rotondo : Mets le.

Bouli : D'accord.

Bouli enfile le pull, monte sur le trampoline et saute de plus en plus haut.

Bouli : Et là, je ferme les yeux, je saute, saute encore plus haut. Je me sens de plus en plus léger et soudain je me sens carrément flotter dans les airs. Ca fait une drôle de sensation puis j'ouvre les yeux, je pousse un cri strident, un cri de fille quoi. Je suis dans l'espace !

Sur terre

Améthyste : Où est-il passé ?

Daddi Rotondo : , Bouli, mon Bouli, réponds à ton vieux père ! Mais où est-il passé ? Binocla va me tuer, c'est clair.

Dans l'espace.

Bouli : Je suis dans l'espace ! Je vais enfin avoir une chance de retrouver Petula. Ouah le rêve !

Sur terre, Daddi prend son téléphone et appelle Mama Binocla.

Daddi Rotondo : ... Mama Binocla, c'est toi ?

Mama Binocla : Oui, c'est moi, Daddi ! Que veux-tu ? Bouli va bien ?

Daddi Rotondo : Oui, il va bien très bien même !

Mama Binocla : D'accord, il est à côté de toi, là ?

Daddi Rotondo : Euh... pas exactement.

Mama Binocla : Comment ça, pas exactement ? Qu'as-tu fait de mon fils ?

Daddi Rotondo : ...Il est parti faire un tour...

Mama Binocla : Où ça ?

Daddi Rotondo : .... Dans l'espace.

Mama Binocla : C'est quoi, un cinéma ?

Daddi Rotondo : Non, c'est... tu vois... l'espace, les planètes, les étoiles, la lune,enfin voilà quoi... tu comprends ?

Mama Binocla : Quoi ? Mais ce n'est pas possible ! Daddi, daddi ! tu es là ? Mais comment est-il arrivé là-haut, Daddi ?

Daddi Rotondo : ....Il sautait sur le trampoline que j'ai acheté et il a disparu, volatilisé, dans l'espace, quoi !

Mama Binocla : Ahhhhh ! Je vais tomber dans les pommes ! Mais pourquoi ? Il est trop jeune mon Bouli pour aller dans l'espace ! Mon Dieu !

Daddi Rotondo : Voyons, tu ne peux pas tomber dans les pommes ! Tu n'a même pas de pommier chez toi ! Et puis, ce n'est pas comme s'il était mort, Mama !

Mama Binocla : Daddi ! Mais comment va-t-il faire tout seul dans l'espace ? Dans l'espace !

Daddi Rotondo : Y aura les petits hommes verts avec lui, ah ah ah ah ah ah ah !

Mama Binocla : Tu trouves ça drôle peut-être ? Moi non ! J'enrage !

Daddi Rotondo : Excuse-moi Mama ! - à part Ce n'est pas le moment de rigoler.

Dans l'espace.

Bouli : Je rêve, je vais retrouver Petula ! Le rêve ! Oh, mais il y a une silhouette là bas, je vais aller voir... Peut-être que c'est Petula. Espérons !

Avant le petit prince : Texte de Clément J.

Tous les élèves ont dû imaginer des textes autour de la scène, dans Wanted Pétula, entre le petit prince et le personnage de Bouli Miro. Dans un premier temps, il s'agissait d'imaginer un "avant" jusqu'au début du dialogue qui commence par "Dessine-moi un mouton"...
J'ai retenu une dizaine de textes. Les élèves devront en choisir deux, qui deviendront le support de leur travail en atelier théâtre. Voici le texte de
Clément J.

Bouli : Il fait chaud sur le terrain de tennis, c’est la fête car tout le monde est rassemblé : Mama, Jo, Daddi, Améthyste. Je suis joyeux mais en même temps je m’ennuie. Sûrement à cause du départ de Pétula, j’ignore encore pourquoi elle fait sa grève des humains et comment on peut aimer quelqu’un sans le voir ! Je suis décidé, je vais la chercher et s’il faut j’irai au bout du monde pour la trouver !

Daddi : Heho Bouli ? Tu es là ? Viens jouer.
Jo : Alors Daddi, il fait quoi Bouli ? Il ne vient pas ?
Daddi : Non, il ne veut pas !
Jo : En attendant celle là, je te la mets!
Mama : Tu triches, Jo tu joues avec les mains.
Jo : Et alors ? On gagne quand même !
Améthyste : Allez Daddi on va leur mettre une raclée !
Daddi : Ouais, et après on fait une pause. Ok tout le monde ?
Jo : Je suis pas contre.

Quelques échanges plus tard, tout le monde s’arrête pour la pause.

Daddi : Bouli, on fait une petite pause et après tu es obligé de jouer !
Bouli : Ok Daddi.
Bouli : Je pense à Petula et au moyen d’ aller la chercher ? Si déjà je savais où elle est !
Jo : Qui vient avec moi ?
Mama : Moi je laisse ma place à Bouli .
Daddi : Moi je me mets avec Jo . Comme ça, on fait Homme contre femme.
Bouli : Très drôle Daddi.
Améthyste : Allez tout le monde est en place ? C’est parti !

Après deux ou trois échange.

Bouli : Améthyste, celle- là est pour moi !
Daddi : Prend ça Bouli .
En faisant le malin, Bouli tombe par terre.
Améthyste et Jo : Ha ha ha ha !
Bouli, à Daddi : Prends ça toi-même, tiens !
Daddi : Allez un peu de sérieux !
Bouli : Mais bien-sûr !
Jo : Elle est pour toi Bouli !
Bouli : J’ai j’ai ! Et j’ai renvoyé la balle avec une force telle qu'elle a rebondi sur le filet, est revenue sur moi et m’a emporté !
Mama : Bouliiiii !
Jo, Daddi et Améthyste : Boulii !!!
Bouli : Je les vois qui deviennent tout petits et je monte, monte, je passe des nuages et puis c’est le noir total. Je suis dans l’espace ! Je flotte, je vois une planète qui se rapproche si vite que j’ai à peine le temps de me retourner et que je m’écrase. A vrai dire le choc n’est pas agréable et j’ai si mal que je ne peux plus me relever. Mais je suis dans l’espace et c’est l’occasion de trouver Pétula si elle y est !

mardi 17 novembre 2009

Wanted Petula : réécriture de la didascalie initiale

En lien avec un travail en Arts plastiques, les élèves avaient pour consigne de réécrire la didascalie initiale de Wanted Pétula en transposant l'action dans leur lieu parisien préféré, tout en pastichant le style de Fabrice MELQUIOT. Voici quelques uns de leurs textes. D'autres suivront...

A l’arc de triomphe, à huit heures du soir.
Il faut bien avouer que c’est merveilleux et on se demande si c’est des hommes ou des dieux qui l’ont construit tellement c’est majestueux ! Un grand parallélépipède troué d'un arc de cercle tout aussi spectaculaire car quand on passe par en dessous on peut voir des dessins et des gravures. Le tout au milieu d'un grand rond-point et au bout d'une grande allée dite des "Champs Élysée".
Mais c’est un peu débile comme construction : pourquoi construire un bâtiment aussi grand pour une victoire à la noix ? En tout cas, j’aimerais bien qu’on m’en construise un à chaque anniversaires. La vache ! je s'rais le mec le plus important de France ! Et puis cette tombe en dessous de l'Arc de Triomphe pour le « soldat inconnu »... Pourquoi y aurait un hommage du président en personne pour quelqu'un qu'on connait même pas ? Y en a pourtant plein qui se sont battus à la guerre et on les a oubliés aussi... Apparaît Bouli Miro, si impressionné par la grandeur des lieux et leur magnificence qu'il a failli se faire renverser par une voiture. Sa tête est à mourir de rire. Bah oui ! Il est tellement émerveillé que ses yeux ressemblent à des balles de tennis ! Mort de rire ! Il trébuche plusieurs fois, se pince en se demandant si c'est réel ou si c'est un rêve. Hé bin, faut dire qu'avec sa tête, il a pas l'air très malin le Bouli !



A la piscine Pailleron.
Faut dire que c’est sympa même si c’est pas le genre d’endroit dans lequel va normalement traîner quelqu’un qui pèse 101 kilos et encore pire, lorsque la dite personne n’a que l’âge tendre de douze ans, sauf qu’il n’est vraiment pas tendre, Bouli... La piscine Pailleron située dans la rue du même nom était le genre d’endroit où Bouli aimait aller. Avant, il n’y allait que pour voir Pétula en maillot de bain deux pièces. Mais maintenant, Pétula n’est plus là.Lorsque la pièce commence, Bouli se change dans les vestiaires (bien sûr dans une grande cabine), sort et retrouve son père Daddi Rotondo et sa belle-mère Améthyste Crappp, tous les deux habillés en vert, blanc et rouge, comme les couleurs de l’Italie ou celles d’un pot-eau-feu (ou d'un pot au feu ?).Mais bien sûr avant de rentrer à la maison, on va plutôt faire un petit tour du côté de la cafet’ de la piscine, pas vrai Bouli...
Martin B.



Devant le centre Pompidou.
Ce bloc, on dirait une gigantesque piscine encerclée d’énormes toboggans multicolores.Rouge, bleus, jaunes et verts. Ils sont fous, ces architectes !Et puis d’énormes vitres : pour les laver il faudrait carrément des essuie-glaces. Sur la place un grand pot, de grands tuyaux et une grande agitation. Ça grouille de personnes. Des musiciens, des peintres, des gens assis, debout, des gens partout ! Il est quinze heures et le soleil brille. Bouli Miro apparaît, habillé d’un short bleu à carreaux, d’une chemisette hawaïenne, de lunettes, de tongs orange et sur la tête, un chapeau de paille .On dirait qu’il va bronzer à la plage. Mais une chose cloche : il tient un bouquet de roses, rose pétant.
William B.



Sur la grande pelouse des Buttes Chaumont, qui a d’ailleurs été refaite la semaine dernière et qui est maintenant toute verdoyante, il règne une atmosphère calme, il n’y a pas un chat ; c’est assez… flippant. Enfin faut dire à six heures du matin… On aperçoit un cyclistequi passe en haut, sur le chemin. La pente est raide, pas idéal pour une pelouse de jeux en plein air mais pour un pique-nique, pourquoi pas ?Le soleil éclaire l’herbe, les dernières gouttes de rosée s’évaporent. Et Bouli Miro apparaît ; il est encore assez loin mais il est reconnaissable même à cette distance… Il se rapproche, il fait son footing matinal au bord du lac, Bouli, en survêtement et en basket. Mais il tient quelque chose à la main : une barbe à papa, à 6 h du matin…
Ariel C.



Au cinéma, quai de Loire.
Il faut dire que c'est très illuminé, surtout la nuit où on voit les reflets des néons sur l' eau ; on se demande si un peintre n'est pas venu tout dessiner, parce que franchement, toutes ces lumières et leurs reflets. Tout autour, des gens, ˆ n'importe quelle heure. Comme si un aimant les attirait, bizarre.Nouvelles salles, nouveaux néons, nouveaux films, et tout est coloré. On se croirait dans un film de science-fiction.Mais voilà Bouli Miro, habillé sur son 31. Mais bon, il attend quelqu'un qu' il doit bien aimer vu comment il s'est habillé, sûrement Petula ; si c'est elle, c'est normal.
Léo J.



Dans l'appartement de Bouli
Il faut bien avouer que c'est un lieu où l'on peut beaucoup s'amuser. C'est un appartement situé au sixième étage d'un immeuble qui est calme et reposant, bien qu'on entende le bruit des voitures en ouvrant la porte-fenêtre. De cette porte-fenêtre, on peut passer à un petit balcon, d'où l'on peut voir la Tour-Eiffel, qui brille, au loin, dans les nuits les plus sombres, et les immeubles d'en face. Sur ce balcon, il y a aussi une fenêtre qui donne sur la cuisine, ce lieu où Daddy Rotondo et Améthyste Crappp font la cuisine. Il y a aussi un étage, où la chambre de Bouli est située. C'est un lieu sombre, quand il n'y a pas de lumière, mais lorsque l'on allume les lampes, ça s'illumine. En parlant de Bouli, le voilà qui est là, dans sa chambre et ses pensées.


Massinissa K.



Devant le restaurant de la Tour Eiffel.
Ça à l’air très strict, comme si c’était le restaurant du Premier Ministre ; à croire que c’est hyper propre juste parce que c’est le restaurant du monument le plus célèbre au monde. Pas une seule poussière par terre ni aucune tâche, rien. Les seules couleurs du restaurant sont rouge pour les fauteuils et marron pour le reste, avec un peu de blanc à quelques endroits. Pas très cool. Les serveurs n’ont aucun pli sur leur tablier, ils se tiennent droits comme s’ils avaient tous envie d’aller aux toilettes. La seule chose qui les rend aimables, c’est leur sourire (peut-être fait exprès, on ne sait pas). Mis à part toute cette rigueur et ce soin, cet endroit est plutôt sympa : ces touristes excités qui parlent tellement vite et fort qu’on ne peut distinguer qui vient d’où, et ces clients qui ont l’air à l’aise et contents de manger. Cela donne une ambiance chaleureuse et conviviale. Apparaît devant le restaurant un serveur en tablier, qui s'approche de Daddi Rotondo et Améthyste Crappp, tous deux sur leur 31. Bouli, lui, a préféré garder ses habits où il se sent à l’aise : ses bonnes vieilles baskets, son Tee-Shirt et son jean troué au niveau des genoux. Assez bon début de soirée, si on laisse de côté le look négligé de Bouli par rapport à ce restaurant cinq étoiles.
Sirine S.




Dans un restaurant turc où est assis Bouli Miro.
Ici, Bouli Miro se sent comme chez lui ; les gens lui réservent un accueil chaleureux ; normal avec ses 101 kilos, c’est leur meilleur client. Tous les jeudis, Bouli Miro s’y pointe pour entretenir son physique d’athlète, pour cela il mange un doner ketchup, salade, tomate, sauce blanche avec un coca et une barquette de frites en rabe. C’est le pied ici !! C’est pour ça que le resto s’appelle « Le Délice des Amours ». En parlant d’amour, il adore l’odeur des frites, enfin plutôt l’odeur de l’huile aux frites ; les cannettes qui « pschitt », la viande qui rôtit lentement et son ami Homer avec qui il mange. C’est pas le paradis ici mais pour lui, ça s’en approche beaucoup. Petit fast food certes mais grand restaurant gastronomique, grand place joyeuse, grande ambiance et grande télé. Ce qui l’amuse avec cette télé, c’est que les gens parlent, chantent, dansent turc… Il ne comprend strictement rien mais il a l’impression d’être à l’étranger. Bouli vient de finir son copieux repas et pour terminer il prend des pâtisseries orientales pour faciliter sa digestion. Eh oui ! Bouli Miro est un gros gourmand.
Léon S.



Devant la Tour Eiffel.
Il faut bien avouer qu’en été, on se demande s’il y a une différence de température au soleil ou à l’ombre, parce que quand même, avec se soleil qui tape…Et puis partout ce monde, dans la Tour Eiffel ou même devant. Pourquoi justement aujourd’hui ?L’herbe, la Tour Eiffel, le front de Bouli et les aisselles de Daddi, tout est chaud. C’est pas la canicule, mais on a vu plus froid comme journée.Bouli Miro et Daddi Rotondo sont habillés comme s’ils allaient à une fête : l’un en violet ultraviolet et l’autre dans un vert ultravert.
Tom V.

samedi 24 octobre 2009

Martin B. : qui était Sarah BERNHARDT ?

Le Théâtre de la Ville avec qui nous sommes en partenariat fut le théâtre de Sarah BERNHARDT dont il porte le nom en lettres dorées sur sa façade... Martin B. rend compte de ses recherches sur cette personnalité...


Henriette Rosine Bernard, dite Sarah Bernhardt est une comédienne française, née le 22 octobre 1844 à Paris, décédée le 26 mars 1923 et inhumée au Père-Lachaise.


Ses début au théâtre
A l’âge de quinze ans, Sarah désirait entrait au couvent. Sa mère (appelée Youle), voulait en faire une courtisane comme elle-même ou la marier à un riche homme.
Un ami de Youle, le Duc de Morny, propose qu’elle devienne comédienne. Un autre ami, A. Dumas (fils), offre de prêter sa loge de la Comédie Française pour que Sarah assiste à un spectacle. Aussitôt Sarah se passionne pour le théâtre et suit une formation au conservatoire d’art dramatique. Trois ans plus tard elle fait ses débuts à la Comédie Française. Renvoyée après avoir giflé une autre comédienne, elle entre au théâtre de l’Odéon en 1866 où elle devient célèbre. En 1872, elle est réengagée à la Comédie Française qu’elle quittera huit ans plus tard pour fonder sa propre compagnie.

Son parcours professionnel

Elle fut la première comédienne à avoir fait des tournées triomphales sur les deux continents ce qui, la rendit millionnaire.
Elle jouera des pièces de grands auteurs classiques :
Shakespeare, Racine, Molière, Voltaire, etc…
Ainsi que des auteurs contemporains :
Dumas, Oscar Wilde, Sardou, Guitry, Victor Hugo, Verneuil, Rostand, Ibsen, Georges Sand, etc…
A l’âge de 71 ans elle est amputée d’une jambe en raison d’une tuberculose du genou dont les premiers symptômes remontent au saut, onze ans plus tôt, du parapet dans le final de Tosca.
Dans la mise en scène, Sarah se jetait de la fenêtre d’un décor qui représentait un château. Or cette fois-là les machinistes avaient oublié de mettre le matelas sur le sol qui devait amortir sa chute. Cela ne l’empêchera pas de jouer assise.
Sarah Bernhardt sera également actrice de cinéma. De 1900 à 1923 elle tourna onze films et sa mort laissera inachevé le douzième.

Ses talents

Sarah Bernhardt inventa un style qui reflétait les humeurs, les inquiétudes, les sentiments et gestes de son époque. La comédienne romantique avait un instinct et du tempérament. Elle se qualifiait elle-même comme une personne grâcieuse, distinguée, belle, ayant du mystère et du piquant. Son talent d’imitatrice la rendait inégalable et faisait rire son entourage.
Elle travaillait sans relâche avec une énergie inépuisable. Prête à tout pour arriver à ses fins elle fut courtisane et intrigante.
Une autre de ses singularités était d’apprendre ses textes et de dormir de temps à autre dans un cercueil.
Sa devise était : « Quand même »
Sarah Bernhardt étudiera la sculpture et la peinture avec Gustave Doré et fera de nombreuses expositions avec ses œuvres.
On lui attribue ses mots : « Il faut haïr très peu, car c’est très fatigant. Il faut mépriser beaucoup, pardonner souvent, mais ne jamais oublier ».

Sa vie privée

A l’âge de 20 ans, elle donne naissance à son seul enfant, Maurice Bernhardt, fruit d’une liaison avec un noble belge, Charles Joseph Eugène Henri, prince de Ligne .
En 1882, elle se marie à Londres avec un acteur d’origine grecque, Aristide Damala, mais celui-ci est malade et mourra après douze ans de mariage.
Elle mourut dans les bras de son fils, Maurice, le 26 mars 1923. Ses dernières paroles furent en parlant des journalistes qui attendaient l’annonce de sa mort :
« Ils m’ont assez tourmentée durant toute ma vie, je peux bien les taquiner un peu en les faisant languir ».

Ses engagements politiques

Durant la guerre de 1870, elle transforme le théâtre de L’odéon en hôpital et soigne elle-même les blessés.
L’affaire Dreyfus provoque un scandale et une montée de l’antisémitisme. Sarah était profondément dreyfusarde. Durant sa carrière, elle avait été souvent victime d’antisémitisme : caricatures, insultes racistes et lancers de pierres. Bien sûr, elle fut au coté d’Emile Zola pour le soutenir dans sa campagne de justice.
En 1914, Sarah rendit visite aux poilus sur le Front.
Ils l’acclameront encouragés par sa représentation. Cette même année, elle est décorée de la Légion d’Honneur.

Synthèse

Selon Shaw, un ami comédien, Sarah vivait pour magnétiser le public et révéler les mystères de la sensualité et de l’illusion poétique.
Sarah Bernhardt fut la dernière des comédiennes du romantisme. Elle fut un exemple pour les comédiens et comédiennes qui lui succédèrent et pour l’art dramatique en général. Grâce à son travail acharné, elle gagna sa vie de façon honnête .

Sources : Wikipédia et biographie écrite par Arthur Gold et Robert Fizdale




Massinissa K. : Montmartre - son histoire et ses lieux

A l'occasion de la représentation de Wanted Pétula à laquelle ils ont assisté au Théâtre des Abesses le jeudi 15 octobre 2009, les élèves ont pu apercevoir le Moulin rouge et remonter la rue Lepic, au coeur de Montmartre. Massinissa K. a fait une recherche documentaire sur ce lieu historique et touristique... Voici son texte, saisi par lui-même en salle informatique.

Montmartre est un quartier historique :

C'est une ancienne commune française du département de la Seine. Elle est annexée en 1860 par Paris. Son étendu constitue pour l'essentiel le 18e arrondissement de la capitale, une partie ayant été attribuée à la commune de Saint-Ouen.

Montmartre a été longtemps un village hors de Paris. Son nom a peut-être pour origine Mons Martis (le mont de Mars), car la butte était l'emplacement d'un temple dédié à Mars, dieu de la guerre, sous la période romaine. Un second temple, dédié à Mercure, s'y trouvait également. Mais on a aussi évoqué une seconde possibilité d'origine étymologique : le mont du martyre (martyr venant du grec martus), car il fut, selon la légende, un lieu de passage important de Saint Denis, premier évêque que de Paris, qui aurait survécu à son exécution. Une des rues historiques menant à Montmartre s'appelle la rue des Martyres.

A la formation des communes et des départements en 1790, Montmartre devint une commune de la Seine.
En 1840-1845, la construction de l'enceinte de Thiers partagea le territoire de la commune en deux.
Au 1er janvier 1860, lors de l'extension de Paris du mur des Fermiers généraux à l'enceinte de Thiers, le territoire de la commune fut réparti comme cela :
- la plus grande partie, située à l'intérieur de l'enceinte de Thiers, fut rattachée à Paris, et y constitua un quartier du 18e arrondissement, appelé Montmartre,
- la petite partie située hors des fortifications fut rattachée à la commune de Saint-Ouen.

Montmartre a été l'un des lieux importants de la Commune de Paris en 1871.
Aux 19e et 20e siècles, Montmartre a aussi été un lieu important pour la peinture, accueillant des artistes comme Pissarro, Toulouse-Lautrec, Steinlen, Van Gogh, Modigliani, Picasso... Plus tard, la butte a été supplantée comme quartier de prédilection des peintres par Montparnasse.
Historiquement, Montmartre comprend une partie du 18e arrondissement (ouest), le nord du 9e et une partie des Batignolles, couvrant ce qui fut le territoire de l'abbaye des Dames de Montmartre durant sept siècles.


Le quartier de Montmartre est aussi un quartier légendaire de Paris qui contient plusieurs lieux mythiques comme :

- L'église st Pierre (ou église du Sacré Coeur) qui est connue pour être la plus ancienne de Paris. Aujourd'hui, l'édifice qui s'impose à Montmartre n'est qu'une partie de ce qui était la grande et puissance abbaye du célèbre quartier de Paris, consacrée le 21 avril 1147 par la Pape. Le bâtiment possède une partie romane d'une grande beauté. Le tout s'ouvre sur la place du Tertre, endroit dédié à la beauté de l'art qui rend aussi hommage au passé glorieux de la paroisse.

-La place du Tertre; cette ancienne place est un témoignage du village de Montmartre. Il y règne toujours une atmosphère de détente grâce à la présence de nombreux bars fêtards mais surtout par les artistes qui y sont et qui exposent leurs oeuvres. Cette place représentait le lieu de rencontre principal pour les villageois lorsque Montmartre n'était pas encore annexé. Ce caractère convivial a perduré et donne au lieu tout son charme qui attire tant de monde.

-La place Pigalle; Cette place se situe au sud de la butte Montmartre; son nom lui a été donné par un sculpteur : Jean Baptiste Pigalle (1714/ 1785). Ce haut lieu de l'érotisme est à présent plus réputé pour ses théâtres et cabarets ou pour ses magasins de musique que pour ses boutiques érotiques. Mais la place Pigalle garde toujours ce symbole des folles nuits parisiennes, le bâtiment le plus connu de cette place : le fameux Moulin rouge.

- Le Moulin rouge : ce cabaret connaît son succès dans une période où, en France, la population ressentait un fort besoin de divertissement, entre les deux guerres, celles de 1870 et la première guerre mondiale en 1914. Ce cabaret a été construit en 1889 pour devenir un lieu incontournable de rencontres exotiques et érotiques. De nombreux artistes trouvèrent en ce lieu leur inspiration dont le plus célèbre, pour ses représentations du lieu dans ses tableaux : Henri de Toulouse-Lautrec. Aristide Bruant reste un des grands ambassadeurs de cet établissement même si les danseuses du lieu firent connaître le cabaret dans le monde entier. Retenons les danses comme celles de la Goulue (devenue un tableau de Toulouse-Lautrec) ou encore Mogador, danse à l'origine du quadrille et du French Cancan. Le Moulin Rouge connut un passage à vide au début du siècle avant de renaître de plus belle et de rester, aujourd'hui encore, le symbole des nuits parisiennes, remises au goût du jour récemment par le film Moulin Rouge avec Nicole Kidman et Ewan McGregor.

- Le bateau Lavoir : ce nom est donné en 1889 par Max Jacob à une vieille bâtisse du quartier de Montmartre. Ce lieu est le théâtre des révolutions culturelles, et c'est d'ailleurs pour cela qu'on lui prête aussi le nom de "cité d'artistes". Il faut dire que le bateau lavoir était réputé depuis 1880 pour être un lieu d'avant-garde abritant les premiers impressionnistes. Les artistes étrangers furent attirés par cette réputation (comme Modigliani ou Picasso). La légende veut que ce dernier inventa le cubisme dans ce lieu très insalubre. En 1970, un incendie détruisit le bâtiment reconstruit par la suite en béton.

Felix L. : la Place du Chatelet au fil des siècles

Dans le cadre d'une future visite du Théâtre de la Ville, Place du Châtelet à Paris, Félix L. a fait une recherche documentaire sur cette place. Voici le fruit de son travail, saisi par lui-même en salle d'informatique.


Au 12ème siècle et 13ème siècle

A cette époque, les deux Châtelet, sorte de « forteresses « protègent à proximité du site des Halles, l’accès aux ponts de Paris. Le Grand Châtelet protège notamment l’actuel Pont au change ou Grand Pont.

Au 16ème siècle et 17ème siècle

C’est avec Louis XIV que des travaux importants de reconstruction du Grand Châtelet seront engagés. Ce bâtiment est une véritable forteresse qui sera jusqu’au 19ème siècle une des principales prisons de Paris.

Au 19ème siècle

Si la prison du Châtelet a été démolie en 1808 sur ordre de Napoléon, c’est en 1862, en relation avec les grands travaux d’Haussmann que seront construits les deux Théâtres de part et d’autre de la place du Châtelet : le théâtre du Châtelet et l'actuel Théâtre de la Ville en vis-à-vis. Tout le quartier se transforme avec les grandes percées haussmanniennes (ex : Boulevard Sébastopol), la construction des théâtres sur la place du Châtelet se situe dans le prolongement du boulevard et la réalisation des lignes de métro.

Note de M. CRUZEL : pour des informations plus précises (des photos de la place et du Théâtre de la Ville au XXe siècle, on peut aller sur le site du Théâtre de la Ville à cette adresse :

Fatoumata D. : le quartier des Halles aux 19e et 20e siècles

Fatoumata s'est chargée d'une recherche documentaire sur le quartier des Halles à Paris où se situe la Maison du Geste et de l'Image, devant la Fontaine des Innocents. Voici son texte, saisi par elle-même en salle informatique :

Rambuteau, préfet de la Seine sous la monarchie bourgeoise, posa pour la première fois,
à partir de 1844, le problème du déplacement des halles centrales par rapport au chemin de fer, invention géniale qui modifiait profondément les structures de la capitale. Les projets furent nombreux qui placèrent les futures halles sur la rive gauche, sur le quai de la Mégisserie ou à leur antique emplacement, dans l'actuel quartier des halles. La IIe république et Napoléon III adoptèrent cette dernière solution.

Un marché remplaça le cimetière des Innocents désaffecté. (Note de M. CRUZEL : il s'agit de la place devant la Maison du Geste et de l'Image.) Grâce a l’intervention de l’archéologue Quatremère de Quincy, la fontaine des Innocents fut épargnée. Sous le second Empire, un square sucéda suivant la mode Haussmannienne au marché mais en conservant, tout en modifiant quelque peu sa présentation, la fontaine du XVIe siècle. Malgré les travaux souterrains qui ont suivi le départ pour Rungis des halles centrales, la fontaine des Innocents est restée en place (note de M. CRUZEL : devant la M. G. I. donc...). Le square fut supprimé. La nouvelle esplanade dallée est encadrée par des maisons anciennes qui ont résisté au bouleversement du quartier.

Baltard docile architecte de l’empereur, dessina d’abord une lourde halle de pierre, qui a été surnommée par les vendeurs, le "fort des halles". Son existence dura peu. Rapidement démoli, ce premier pavillon fut remplacé par les extraordinaires "parapluies" de fer et de verre, constructions dont la première tranche fut achevée en 1857.
Les derniers pavillons qui cernaient la halle aux blés ne furent terminés qu’à la veille de la Grande Guerre.

Les anciennes halles furent démolies en 1972.
Aujourd’hui le quartier des Halles compte deux grands pôles d’attraction séparés par le boulevard de Sébastopol : le Forum des Halles et le plateau Beaubourg. Le premier abrite à la fois la plus grande gare souterraine d’Europe (800 000 passagers par jour), le plus grand complexe cinématographique européen, et le plus grand centre commercial de Paris. Pour couronner le tout, l’ensemble du quartier forme aussi le premier centre piétonnier d’Europe.

vendredi 23 octobre 2009

Ariel C. : les lieux de représentation théâtrale de l'antiquité à nos jours.

Ariel C. s'est chargé d'une recherche documentaire sur les lieux de représentation théâtrale de l'antiquité à nos jours. Voici son texte, saisi par lui-même en salle informatique.



1 - Théâtres de l’antiquité grecque et latine :

Pendant l’antiquité les représentations ont lieu en plein air. Les pièces se donnent à l’occasion de fêtes religieuse, très souvent, à la célébration de Dionysos.
Les gradins sont en demi-cercle et fabriqué en pierre. La scène est devant les gradins .
Les théâtres étaient placés de sorte que les personnes qui étaient en haut des gradins
puissent entendre les acteurs.
Ex : le théâtre de l’acropole (Grêce,Athène)

2 - Théâtre du moyen-âge.

Au moyen-âge les spectacles sont joués en extérieur sur les places où l’on installe
des trétaux ou sur le parvis des églises ; ou en interieur, dans les églises. Les pièces
jouées sont soit des pièces religieuses (jouées dans les églises ou devant) appelées « mystères » ou des pièces comiques (jouées sur les places) appelées « farce » .

3 - Théâtre aux 16e et 17e siècles.

Aux 16e et 17e siècles, les représentations théâtrale ne se font plus dans les églises mais à la cour des rois ou des princes. Cependant un bâtiment réservé au théâtre ouvre : La Comédie Française. Ce théâtre est un théâtre à l’italienne, c'est-à-dire une salle surélevée ; en dessous et en face de la scène, un parterre ; la salle est en fer à cheval ; autour de la scène, il y a différents niveaux (corbeilles, balcons) et les gens étaient répartis selon leur classe sociale.


4 - Théâtre au 20ème siècle.

Les salles de théâtre au 20ème siècle sont souvent rectangulaires avec des gradins qui montent progressivement. Mais les salles à l’Italienne existent toujours .


5 - 50 dernières années

Ces 50 dernières années, le théâtre est joué dans de nombreux endroits divers : dans des usines ou des écoles, de vieux batiments restaurés (la Cartoucherie, à Paris). Plusieurs petits théâtres ouvrent leurs portes.

Ariel C.

Rencontre avec l'écrivain Fabrice MELQUIOT et le comédien Stéphane KRAHENBUHL

Mardi 6 octobre, de 14 h 30 à 16 h 30, mes camarades et moi avons rencontré au CDI du collège Fabrice MELQUIOT, auteur de Wanted Petula, et Stéphane KRAHENBUHL du Théâtre de la Ville, venus pour nous faire découvrir leurs métiers d'écrivain et de comédien.
Nous nous sommes tout d'abord présentés et Fabrice MELQUIOT et Stéphane KRAHENBUHL ont fait de même.

L'invention de Bouli Miro

Fabrice MELQUIOT nous a parlé de son parcours qui nous a paru très intéressant. Il nous a ensuite parlé de Wanted Pétula, la pièce que nous allons lire et voir au Théâtre de la Ville. Il nous a expliqué que Petula est en fait une jeune fille qui, dans la pièce, est recherchée par Bouli Miro, personnage principal de la pièce. Puis Fabrice Melquiot nous a raconté les précédents épisodes de Bouli Miro : c'est un garçon supérieurement intelligent qui pèse 101 kilos. Il est tombé amoureux de Petula Clark, sa cousine, tout comme elle de lui et ils ont décidé de partir en Angleterre pour être mariés par la reine. Durant ce voyage, ils rencontrent des réfugiés, un frère et sa soeur dont ils tombent amoureux : l'amour peut être passager, disparaître et revenir. Dans le deuxième épisode, ce sont les parents de Bouli qui se séparent et Petula disparaît. Son cousin part donc à sa recherche dans Wanted Petula.
Un de mes camarades a demandé à Fabrice MELQUIOT pourquoi il avait préféré comme titre Wanted Petula au lieu de « Recherche de Petula ». Il a répondu que « wanted » sonnait mieux avec « Petula ». Wanted est un mot anglais, cela rajoute de l'anbiguïté ( Petula est-elle en fugue ? Est-elle une délinquante ?) et une certaine originalité au titre. De plus, cela fait référence aux affichettes placardées dans les westerns.
Fabrice MELQUIOT nous a ensuite parlé des débuts de Bouli Miro. Son personnage est né quand l'auteur a retrouvé des photographies de lui enfant. Il était en combinaison de ski ce qui le grossissait ; de plus, il avait quelques kilos en trop quand il était plus jeune.

Apprendre à jouer la comédie

Fabrice et Stéphane nous ont distribué des photocopies de textes, nous ont demandé de pousser les tables sur les côtés de poser nos textes et de nous placer au milieu. Nous devions marcher dans tout l'espace avec le visage neutre et baisser la vitesse de notre démarche chaque fois que Stéphane frappait dans ses mains.
Ensuite nous avons dû nous immobiliser, fermer les yeux et nous baisser lentement jusqu'à être au sol en une minute. Cela nous a paru long, mais quelques-uns d'entre-nous se sont baissés plus vite que d'autres. Cela nous a aussi paru amusant et surprenant : certains ne savaient pas que faire du théâtre allait nous amener à faire de tels exercices.

Après cela, nous nous sommes tous mis sur le côté, en rond, et avons repris nos textes. Stéphane nous a expliqué que nous allions devoir dire, chacun notre tour, un mot des répliques de la pièce. Cet entraînement fini, Stéphane a appelé un des élèves qui a dû se placer au milieu du cercle. Il a dû dire à chacun d'entre nous une des répliques de la pièce « Dessine-moi un mouton » ; l'un après l'autre, nous avons dû lui répondre « non » d'une manière différente ; il y avait des « non » surpris, agressifs, craintifs, amusants, amusés, ennuyés, gênés, tristes, moqueurs et même romantiques.
La plupart des élèves ont aimé cette séance car Stéphane et Fabrice sont ouverts et ils nous ont fait partager leur passion, ce qui nous a beaucoup plu.


Texte initial de Fatoumata D., enrichi des contributions de Ariel C., Leon S. et l'aide de Felix L. au clavier.

Autoportraits-devinettes des élèves de la classe

La consigne était de se présenter sans indiquer son nom de manière à faire deviner l'identité de l'auteur par les seuls détails qu'il donne de lui. Les élèves devaient conclure par un rapide portrait chinois.


Je me présente :

Né le onze avril 1996, je suis donc âgé de treize ans. Je mesure environ un mètre soixante-cinq. Je suis brun, aux yeux marron. Le plus souvent, je porte un jogging, ou parfois des jeans et des baskets. Pour ma coiffure c’est simple, un peu de gel et me voila paré.
Pendant mon temps libres, je vais au stade avec mes copains pour jouer au foot. J’aime écouter de la musique, plus précisément le rap. Mes chanteurs préfère sont Croma, Sultan et Sexion D’assaut. Je supporte le Paris Saint-Germain, normal je suis parisien, et FC Barcelone.
Comme tout le monde, j’ai des qualités : ma générosité, mon humour et ma gentillesse font de moi un bon camarade. Mais j’ai aussi un très grand défaut : ma paresse. Elle m’empêche de faire beaucoup de choses. Plus tard, j’aimerais faire parti du Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale, autrement dit le G.I.G.N., si ma paresse me le permet.
Si j’étais un monument, je serais la Tour Eiffel parce que c’est l’un des monuments les plus grands. Si j’étais un animal, je serais un Tyrannosaure Rex, parce que c’était le dinosaure le plus fort. Alors vous avez trouvé ? je vais vous donner un dernier indice : je suis un garçon.

Mohamed A.



J'ai douze ans, mais je suis aussi «intelligente» qu'une personne de treize ans. J'ai les cheveux de la même couleur que mes yeux. Je suis moyenne en taille et je m'habille assez simplement. Mon prenom est peu commun mais me va assez bien. Mes lectures sont surtout orientées vers les romans et les mangas. Ma couleur preferée est le bleu, couleur de la mer . Mes passions sont écouter de la musique et surtout lire.
Je pense que vous avez deviné qui je suis ; en tout cas, je l'espère.
Si j'étais un lieu, je serais une bibliothèque car c'est un lieu calme mais où les gens bavardent quand même .
Si j'étais un personnage de littérature, je serais la goualeuse dans les Mystères de Paris car elle aime bien chanter et qu'elle est quand même courageuse .
Si j'étais un animal, je ne serais pas un écureuil car, c'est un animal agile et très rapide donc mon contraire.

Marnella A.



Salut

Je suppose que vous voulez savoir qui je suis.
Mais non, je vais commencer par me décrire : je suis brune, aux yeux marron, je suis moyenne de taille. J’aime aller à la Bastille tous les samedis. Dans mon temps libre, j’aime sortir, écouter de la musique rock, emocore, du hard, et lire des livres d’épouvante.

Si j’étais un animal, je serais un chat parce qu’il parait qu’il a neuf vies.
Si j’étais, un lieu je serais le Japon pour sa culture, sa musique et tout ce qui va avec.
Et si j’étais une personnalité de la littérature, je serais Emile Zola car mon prénom commence par la première lettre du nom de cet auteur.

ZEHOUA A.



Bonjour, je suis enchanté que vous ayez commencé par lire mon autopotrait ; alors je vais commencer par mon nom qui est le surnom d'un grand personnage dans ma religion et qui veut dire en français «homme de confiance. Je m'habille de façon assez normale, d'un pantalon mis correctement sans le baisser. Je mets un gilet ou un sous pull ; je porte des basket Nike, tout ce qu'il y a de plus normal.

Je suis d'un tempérament assez génereux. J'aime bien faire du karaté car ça m'aide à oublier mes soucis et a me concentrer sur mes cours. J'ai un ami que j'apprécie beaucoup ; c'est Nuro, qui me soutient toujours lorsque j'ai besoin de lui. J'aime la nature et j'essaie de la protéger en adoptant le tri selectif.

Si j'étais un lieu, je serais une forêt car j'aime la nature : elle donne beaucoups aux humains. Si j'étais un personnage de littérature, je serais Rohn Wisley parce qu'il est toujours prêt à aider Harry Potter dans ses aventures et qu'il est aussi très maladroit, tout comme moi. Si j'étais un animal, je serais un dauphin car il écoute l'humain et n'est pas agressif mais il peut le devenir s'il se sent en danger.

Amine B. H.


Salut c'est le blondinet.
J'aime biens les chemises, les pulls en « V » et les baggys; je n'aime pas trop le rock. Mes affaires sont en mauvais état comme mes lunettes. Chez moi ce n'est pas très rangé, et l'on m'a souvent reproché mon écriture.
Je ne parle que français, en classe je suis sérieux mais assez bavard, je ne joue pas très bien au foot. Je suis assez fêtard, j'aime bien le coca cola et les autres sodas, je ne mange aucun légume et j'adore la viande. Je suis assez têtu, je n'aime pas courir longtemps même si je fais de l'athlétisme.
J'ai les cheveux assez longs comme beaucoup de garçons dans ma classe.
Si j'étais un animal, je serais un rat car je suis petit et car c'est mon signe astrologique chinois. Si j'étais une planète, je serais Pluton car je ne suis pas gros non plus. Si j'étais un personnage de film, je serais Indiana Jones car je suis un aventurier.

Valentin B.


Bonjour, je vais me présenter rapidement :
Sans être grand de taille, je ne suis pas petit, j’ai les yeux bleu-vert et les cheveux bruns, j’ai la peau de couleur claire (un peu bronzée, mais c’est parce que je viens de rentrer de vacances).
Mes amis aiment bien se défouler sur moi, mais heureusement, sans trop me faire mal.
Je ne fais pas trop attention quand je m’habille le matin ; mais je porte souvent des jeans.
Bon. Maintenant parlons de mes loisirs : j’aime lire et je fais des figurines 40 000.
Si j’étais un lieu, je serais une piscine car j’aime bien nager. Si j’étais un personnage de littérature, je serais Ron dans Harry Potter parce que je suis paresseux comme lui. Si j’étais un animal, je serais un aigle parce que j’aime voler.

Martin B.


Pour ceux qui veulent essayer de me reconnaître je vais me decrire. Je suis originire d'un pays anglo-saxon. Je suis grand pour mon âge. J'ai les cheveux épais, de couleur blonde et le teint pâle. Je porte des bagues dentaires qui rendent ma lèvre infererieuren pulpeuse. Mes yeux sont bleus. J'aime beaucoup le sport surtout le handball que je pratique en club. Je joue d'un instrument qui est la batterie. Je vois beaucoup mes amis en dehors des cours car j'aime m'amuser. Mon anniverssaire est le jour de la rentrée.
Pour mon style vestimentaire, je suis la mode.
En ce qui concerne mon caractère, je suis sociable et on me dit que je suis genti. J'aime bien aider les autres.
Mon portrait chinois : si j'etais un personage de litterature, je serais James Adams, l'agent secret dans Cherub parce qu'il est fort, rusé et intelligent et qu'on a quelques ressenblances physiques...

Je suis William B.


Moi, j'ai un prénom mais mes copains m'appellent par mon nom, je dois avouer que moi aussi ! Mon prénom est celui d'une marque de lessive mais pire encore celui de la petite sirène !
Je ne suis pas encore expert en judo mais voilà huit ans que je m'entraine. Je joue souvent au football avec mes amis et j'aime aussi le badminton.
On dit souvent de moi que chaque hiver je suis enrhumé mais en fait, c'est toute l'année que je me mouche le nez.
Chez moi je ne m'interesse pas trop à l'ordinateur et je n'aime pas les jeux vidéo : je préfère aller dehors ou jouer avec mes amis.
Physiquement, je ne suis ni petit ni grand. Je suis brun à la peau claire. Je n'ai pas de style
vestimentaire particulier. Chaque année je me présente pour être délégué .
Si j'étais un lieu je serais la haute montagne pour ses paysages magnifiques et ses sommets enneigés.

Ariel C.


On dit que je suis quelqu'un d'amical. Mon prenom est comme celui d'une chanteuse qui joue aussi dans une serie bien connue (à mon avis).
Mes cheveux sont longs et font quelques boucles comme les vagues de la mer.
J'aime la couleur bleu et le vert, impossible d'expliquer pourquoi, car même moi je ne le sais pas.
J'apprecie aussi de connaître de nouvelles personnes, de nouveaux lieux, bref j'aime la nouveauté...
J'adore aussi choisir mes vêtements mais je ne m'habille pas toujours avec le même style.
Si j'etais un lieu, je ne serais pas la Tour Eiffel car je ne suis pas très haute.
Si j'etais un personnage de litterature, je serais Marie Popins car elle aime rêver et moi aussi.
Si j'etais un animal, je serais un scorpion car cet animal, c'est mon signe. Donc maintenaint à vous de deviner qui je suis...!

Ana D. S.


Mon nom de famille se termine par ce qu'on dit quand on décroche le téléphone. Je peux être une fille excité et étourdie, comme je peux être calme et concentrée. Je suis plutot sympa et ouverte avec les autres. J'aime quand les gens viennent vers moi pour mieux me connaître, car rééllement,
personne ne me connait vraiment.
Je suis ni trop grosse, ni trop maigre, j'ai les yeux noirs et les cheveux longs, enfin parfois...
De nombreuses personnes s'étonnent de mon âge et surtout de ma taille : je suis une fille grande pour mon âge mais petite selon moi. Cela n'affecte ni ma personnalité ni le fait d'etre acceptée par les autres.
Mes deux passions sont l'écriture et le sport. J'aime écrire des poèmes ou du slam. J'ai dèja rapé avec un rappeur nommé Zoxea, avec trois autres éleves du collège.
J'aime aussi énormément l'athlétisme, parce que j'adore courir et que surtout, sans me vanter, je suis une légende des cross du dix-neuvième.
Si j'étais un lieu, je serais la Rue P... parce que c'est là que je vis et que j'ai grandi.
Si j'étais un personnage historique, je serais Jeanne d'Arc, pour sa bravoure et son orgeuil, pour son courage et sa pudeur. Quand je regarde son parcours, je me dit que si j'avais été à sa place, j'aurais agi comme elle.
Si j'étais un animal, je serais un chat car c'est un animal doux et sensible mais quand on le cherche, on en voit une autre face...

Je suis Fatoumata D.


Les gens me regardent de haut car je ne suis pas grand . Mon prénom rime avec cactus.
Il y a une végétation qui porte mon nom, une végétation assez basse mais elle est plus basse que moi. Mon prénom est Breton . La plupart des personnes dans cette classe sont mes amis. Nous avons à peu près la même coupe de cheveux.
Ma couleur préférée ? Je dirais que c'est le vert, couleur de l'éternité. Vous avez peut être déjà trouvé qui je suis mais je continue.
Mon style ? Je suis plutôt à suivre la mode de loin et je porte des Ray Ban.
Si j'étais un personnages de littérature, je serais Gimli du Seigneur des Anneaux car je suis petit,
grognon et redoutable sur les sprints.
Si j'étais un lieu, je serais une piscine parce que j'aime l'eau et les plongeoirs.
Si j'étais un animal, je serais un singe parce que je suis agile et que j'adore grimper un peu partout.

Arthus G.


J’aime bien porter des vestes et mettre des converses, mais je ne suis pas à la mode. Mes loisirs sont le tennis, la musique (rock), la natation, le dessin et tout ce qui concerne le Japon. J’ai les cheveux noirs et les yeux marron vert. Je ne suis pas très grande, donc plutôt petite. Mon prénom rime avec marron. J’ai des lunettes et je suis timide...Vous m’avez forcément trouvée ou vous vous en doutez !
Si j’étais un lieu, je serais la forêt parce que je trouve ça beau et que j’aime bien être libre.
Si j’étais un personnage de littérature, je serais Hinata (dans un manga) parce que je suis timide.
Si j’étais un animal, je serais un rongeur parce que je suis petite.

Marion G.


Salut, j’ai douze ans, je fais du foot en club aux Lilas. Je mesure environs 1m50, je suis blanc de peau, mes yeux sont entre le vert et le bleu. Plusieurs personnes disent que je coule à cause de mon nom de famille. Je suis entre Marion G. et Clément J. dans l’appel de la classe. Je rentre du Collége avec Léon et Paul.
En 6ème, avec le professeur de musique, on a étudié une chanson qui commençait par mon prénom et qui enchaînait avec : ... Marie, Jamel, Joni, Victor, Hugor, Mounia, Nastatia ... J’ai une montre à aiguille au bras droit. J’aime le basket. Je suis fort en math, nul en français (surtout en expression écrite). Je fais de l’anglais 2ème langue, allemand 1ère langue et option latin.
Si j’étais un lieu, je serais une chambre parce qu’il y a un lit et j’aime bien dormir. Si j’étais un animal, je serais le paresseux parce qu’il dort 18 heures par jour.

Michel H.


Je suis une brute parfois mais aussi un génie. Mes amis sont toujours avec moi depuis longtemps
et vice versa. Je suis plus près d'eux car j'ai démenagé récemment. J'aime le sport comme le tennis et le tir a l'arc.
Je chahute tout le temps avec mes amis pour m'amuser. Je ne regarde pas trop la télévision mais je passe plus de temps sur l'ordinateur ou à peindre des figurines. Je m'habille en suivant un peu la mode. J'ai des cheveux coupés et coiffés comme la majorité des mes amis, une taille moyenne et des yeux bleus. J'aime l'eau et j'y passe du temps, même plusieurs heures.
Si j'étais un lieu, je serais la mer vaste et profonde. Si j'étais un animal, je serais un chacal malin et curieux et si j'étais un personnage littéraire je serais le prévot Hurson dans le Clan des assassins qui ne réflechit pas beaucoup quand il est énérvé.

Clément J.


Pour ceux qui ne me connaissent pas dans la classe, je me présente : j'ai les yeux bleus, je suis blond, je ne suis pas très grand et j'ai des origines suédoises et italiennes. J'aime le cinéma et le sport (surtout le handball, le football, l' athlétisme, le tennis et le badminton). J'aime aussi sortir avec mes amis et faire la fête. Mon nom ressemble à un prénom anglais feminin. Mon style de musique est la POP,le RN'B,le RAP U.S. J'adore les livres d'espionnage comme CHERUB ou Alex Rider.
Mon potrait chinois : Si j'étais un lieu, je serais Paris parce que c'est une ville très grande, très belle et des plus visités.
Si j'étais un personnage de littérature, je serais Alex Rider (des aventures d'Alex Rider écrit par Anthony Horowitz) parcequ'il est blond, que c'est un agent secret employé par le MI 6 pour résoudre des affaires concernant l'Angleterre.
Si j' étais un animal, je serais un lion parce que mon prénom signifie « lion » en italien.

Je suis Léo J.


Je me presente : je suis plutôt moyenne de taille, j’écoute beaucoup de rock. Je suis le contraire de surdouée. J’adore faire du shopping entre amies, aller à la Bastille le samedi avec quelques amis. J’aime bien les couleurs sombres. Je suis plus tôt extravertie en dehors du collège. Je devore tout ce qui est sucré comme le nutella, les bonbons, le chocolat.
Je suis plutôt souriante ; je n’aime pas m’ennuyer.
Si j’étais un pays, je serais la Grande Bretagne car j’adore tout ce qui est rock (par exemple les Rolling Stones, les Beatles) et les cookies.
Si j’étais un signe, je serais le ying et le yang pour ses deux couleurs et parce que la première lettre de ces deux mots est identique à celle de mon prénom.
Si j’étais un personnage de film, je serais Lola dans le film LOL parce que j'adore son caractère...

Je suis Yasmine K. I.


Je peux être terrien ou martien, selon mon état mental. Je me prénomme « heureux » dans une des anciennes langues européennes et mon nom de famille est Irlandais. Mes copains de classe chantent souvent mon nom de famille dans une chansons connue, ce qui n'est pas bien méchant.
Mon loisir préféré est le tennis auquel je joue le samedi à 19h00. Je parle anglais couramment avec ma famille.
Quand je rentre chez moi, je me retrouve avec deux frères très ennuyeux et énervants ; l'un des deux a des cheveux noirs ; nous le surnommons « l'intrus de la famille » parce que le reste de ma famille a des cheveux blancs ou blonds.
Si j'étais un lieu, je ne serais pas là parce que je n'existerais pas.
Si j'étais un personnage de la littérature, je serais Felix Jager parce que j'aime bien l'aventure dans le monde de Warhammer (un petit monde de petite figurines à assembler et à peindre).
Si j'étais un animal je serais un chat parce que mon nom est celui d'un chat dans une chanson. L'endroit où je voudrais être tout le temps est le Canada, le paradis des pays. Je pense que vous savez désormais qui je suis : Felix K.


Bonjour, je me présente, j'ai douze ans, j'étudie en classe de 4e4, et j'ai un prénom à dix lettres. Mes
cheveux sont de couleur brune et bouclés, j'ai des yeux de couleur noire et je mesure environ un mètre cinquante.
Dans les activités que je pratique, celle que je préfère est le basket, mais j'aime aussi le football, la musique et le tennis. J'écris très mal, mais pour compenser je lis très bien. J'aime les oeuvres japonaises, plus précisément les mangas. Plus tard, je voudrais exercer le métier d'ingénieur automobile, car ça a l'air bien de concevoir des voitures.
Si j'étais un lieu,je serais une salle informatique...

Je suis Massinissa K.


Je suis originaire de deux pays voisins, le pays de la frite ( je sais, je suis un peu chanceux ), et le pays du vin ou du tourisme si vous préférez. Par mon petit nom, je suis un copain d'Astérix et Obelix et de bien d'autres... Je suis aussi très heureux comme mon prénom l'indique en latin . J'aime le ballon rond et beaucoup d'autres petits plaisirs simples .
De cheveux sombres et de peau claire, un peu foufou, je peux être parfois un peu blessant. N'ayant pas la télévision, je passe pas mal de temps avec mes amis et quelquefois sur d'autres ecrans comme l'ordinateur ou la PSP.
Je suis très actif : jour et nuit, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, je bouge tout le temps. Aussi je suis souvent fatigué à la fin de la journée... c'était une petite paranthèse.
Si j'étais un lieu, je serais New-York pour sa beauté, sa grandeur, pour son originalité.
Si j'étais un personnage de littérature, je serais Titeuf pour son mauvais esprit et son amour de l'école (ironique). Si j'étais un animal, je serais le chat pour sa façon de marcher, ses yeux et à cause de mon prénom qui me rapproche de Félix The Cat .

Felix L.


J'ai les cheveux bruns, je suis âgé de treize ans, je suis de taille normale, j'ai eu les cheveux longs mais en ce moment ils sont courts.
A l'école j'aime bien les maths, sinon je suis moyen. En français je reste a 14 sur 20 depuis la sixième. Je ne suis pas très fort en allemand.
Selon mes amis, ma chambre est toujours en désordre et je bois trop de Coca. Tous les matins, j'ai du mal à me lever. Apres cette épreuve, je vais retrouver mes amis puis je vais au collège. Pendant les vacances je vais souvent chez mes grands-parents en Bretagne. Mes parents sont tous deux enseignants. J'aime bien les jeux vidéo, j'ai une Wii et je suis souvent sur mon ordinateur.

Si j'étais un animal, je serais un lapin car ils ont une vie simple. Si j'étais un personnage de littérature, je serais le chameau dans Histoires comme ça (de Rudyard Kippling) car il est paresseux tout comme moi. Si j'étais un lieu, je serais les buttes Chaumont car je les trouve calmes est belles.

Paul L.


C'est moi, une fille simple, qui n'aime pas faire des histoires. Je suis brune, mes yeux sont assez foncés et je mesure environ un mètre soixante-trois. Je peux être aimable et rigoler, ou désagréable et boudeuse, tout dépend des personnes. Dans mon style vestimentaire, je ne cherche pas à impressioner et je reste moi-même, sans me soucier du regard des gens. Je favorise le noir dans mes tenues. Souvent j'accompagne cette couleur d'une autre pour que ma tenue ne paraisse pas trop sombre mais je peux très bien mettre d'autres couleurs sans porter de noir.

Avec les autres, je suis assez ouverte, quelquefois timide mais très rarement. Je laisse les gens venir me parler, je n'aime pas trop aller vers les autres, pour qu'ils aient encore plus envie de me connaître. J'aime beaucoup rire. Les personnes que je ne connais pas croient en général que je suis plus âgée. Je sais rester moi-même. Je suis ouverte d'esprit.

J'adore par dessus tout la musique, j'ai tout le temps des écouteurs fourrés dans les oreilles. J'écoute de tout, du rock, de la pop, de la pop-rock, mais aussi du r'n'b, du rap et du hip hop. Cela peut venir des U.S.A comme de France. J'adore aussi dessiner (des tags ou autres).

Mon nom de famille ressemble beaucoup à celui d'un vieux chanteur français. Il s'apelle Michel SARDOU. Le mien, en revanche, a une lettre déplacée.

Si j'étais un lieu, je serais Los Angeles, parce que c'est une ville très belle et beaucoup de célébrités y sont ou y habitent, c'est vraiment génial. Si j'étais un personnage de la littérature, je serais Jacob BLACK, parce qu'il est très beau, marrant, qu'il a un style de vie qui me plaît assez et qu'il est loup-garou, ça a l'air trop génial. Si j'étais un animal, je serais un tigre, parce que c'est un bel animal, qu'il est sage (ce que je ne suis pas), silencieux, agile et dangereux.

Dans la classe, avant, on m'appelait Twilight ou Twilight girl, mais maintenant, c'est par mon prénom mais surtout mon nom de famille qu'on m'appelle. A votre avis, je suis...

Sirine S. !


Bonjour, je suis d'origine française mais je suis nul en français. Je peins bien les warhammer (des figurines). Je joue souvent au jeux video comme Medal of Honor et Guitar hero. Comme sport j' aime bien le skate, le surf et le skim (c'est une planche que l'on lance pour ensuite gliser dessus). J'écoute souvent du rock. Je suis assez petit pour mon age, j'ai les cheveux chatain, les yeux marron et je ne suis pas très gros. Je mange tous les jeudis des kebab avec un ami. Mon nom rime avec poisson, lion ...
Si j'étais un lieu, je serais un spot de surf. Si j'etais un animal, je serais un pingoin car j'aime bien nager et si j'étais un personage de litterature, je serais Gortec un personage de Warhammer car j'aime bien l'action et je m'appelle... Léon.

Léon S.


Bonjour, je suis un garçon de la 4e4 dont le prénom est celui d'un héros grec qui a participé à la guerre de Troie. J'aime rire avec mes amis, j'adore le sport surtout celui d'équipe comme le football, le handball, le basket et le volley ball. Je suis de taille moyenne, aux cheveux noirs et aux yeux marron.
Les jeux vidéo, j'adore ça , surtout ceux de combats et de courses de voiture. Les maths sont la matière que je préfère car j'aime calculer. J'aimerais devenir architecte, ingénieur ou banquier. Je n’écoute pas de musique car je sors souvent pour aller chez mes amis ou chez mes cousins pour m’amuser.
Je lis les mangas, les livres demandés par les professeurs de français et sur les mythes Romains.
Si j’étais un lieu, je serais l’océan car c'est magnifique. Si j’étais un animal, je serais un guépard car je cour assez vite. Si j’étais un personnage de littérature, je serais Draco Malfoye, l’ennemi de Harry POTTER parce que j’adore son cote maléfique.

Achile S.


Salut, vu que vous ne savez pas qui je suis, je vais essayer de vous faire deviner comment je m'apelle... On peut faire plusieurs rimes avec mon prénom, du genre, bureau, taureau, bateau, zoro, plateau, gateau et bien plus encore.
J'ai douze ans, je suis brun, aux yeux de couleur marron et j'ai la peau blanche. Ceux qui me connaissent pensent que je suis fort, amusant et parfois j'aime bien faire le fou.
J'ai quasiment toujours un gilet noir avec des motifs dorés et gris. Je porte un jean ou un pantalon, excepté les jours d'EPS. J'ai des converses noires. Plus tard, comme métier, je voudrais faire volleyeur car je joue assez bien aux yeux des autres.
J'aime particulièrement Counter-Strike (un jeu de PC). En musique j'aime tout excepté le rock et le classique. Je suis plûtot grognon. Pour certain je suis grand pour d'autres petit. Je n'ai pas de lunettes.

Si j'était un lieu, je serais un stade, car on y voit plein de stars. Si j'étais un animal, je serais un lion car c'est fort. Comme personnage de littérature, je serait Titeuf car je sui grognon et j'ai de l'imagination. Et voilà vous m'avez surement reconnu, je suis Nuro S.

Nuro S.


Vous avez certainement déjà entendu mon prénom dans une chanson célébre que tout le monde connait. J'ai de longs cheveux noirs, mes yeux sont marron, un peu clairs. On me dit souvent que je suis grande mais quand je me retrouve à côté d'une personne plus grande que moi, je me sens toute petite. Peut-être qu'avec ces lignes vous avez déjà une idée en tête mais je continue.
Mes défauts : je suis parfois paresseuse, et n'aime pas dépenser mon argent ; d'un naturel agréable, je peux, quand je m'énerve, devenir blessante.
Je porte en général des pantalons slims, des tee-shirts, des tuniques, des débardeurs un peu de toutes les couleurs...
Peut-être m'avez-vous reconnue... Si ce n'est pas le cas, je vais vous aider encore un peu plus : j'aime bien embêter et taquiner mes amis pour rire.
Mon portrait chinois : si j'étais un animal, je serais un léopard des neiges car je n'ai pas froid aux yeux. Si j'étais un lieu, je serais une banque car j'adore l'argent.

Maintenant, qui suis-je ?

Emilie T.


Quand on passe dans la rue, on me voit jongler : normal, moi, je n'ai jamais la flemme. Je suis brun, assez grand, sans lunettes, souvent en jean ou en jogging, basket blanches et cheveux longs, mais pas trop longs car il ne cachent pas mes yeux. Je traine souvent avec mes potes. Je ne suis pas très gros ni trop intello.
En musique, j'aime bien la pop, le rock, le rap et le RN'B. Si je devrais choisir une matiere préférée, ce serait la techno car je suis assez fort en informatique. Même si je deteste le collège, j'aime quand même le français.
Si j'etais une ville, je serais Paris car j'adore ma ville. Si j'étais un personnage de litterature, je serais Artemis Fowl car j'aime bien les livres de science-fiction et si j'étais un animal je serais une vache ou un rat car bien-sûr je suis...

Tom V.


Bonjour, vous ne me connaissez peut-être pas, pour certain si, mais si vous ne me connaissez pas, je vais faire une présentation de moi-même.
Si vous voulez me repérer directement, je vais me décrire. Je suis plûtot grand pour un adolescent de treize ans, enfin c'est ce que disent les gens... J'ai les cheveux courts parce que ça me va très bien. Je m'habille de façon normale (t-shirt, pantalon ou pantalon court et baskets) et quelquefois je m'habille en style rock (jeans, gilet à capuche, t-shirt et converse ou All-stars).
Tous les gens qui me connaissent me trouvent sympa, drôle et gentil quand on ne m'énerve pas. Mes loisirs préférés sont le volley-ball, le handball et le badminton. Les métiers que je rêve de faire sont d'être dans l'armée de terre, dans le régiment quatre (régiment quatre= groupes de tireur d'élites de 4ème classe), d'être dans la gendarmerie nationale ou encore d'être pompier. J'ai un autre rêve, c'est de pouvoir aller où je veux en un rien de temps.
Si j'étais un lieu, je serais mon quartier, ce magnifique quartier qu'est le dix-neuvième arrondissement.
Si j'étais un animal, je serais un aigle royal ou un lion parce que je suis malin, robuste, et prudent.
Si j'étais personnage de littérature, je serais Poséidon parce que j'aime la mer.

Samir Z.