mercredi 13 janvier 2010

Après le petit prince ; texte de Valentin B.

Les élèves ont dû imaginer et écrire la fin du dialogue de Bouli avec le Petit Prince (à partir de la page 57 "Dis-moi où elle est Pétula") et proposer une nouvelle fin de texte prenant en compte les deux nouvelles situations retenues ("au cinéma", texte de Léo J. ou "sur le terrain de tennis", texte de Clément J.). Voici la proposition de Valentin B. (cinéma)


Le Petit Prince – Tu vois la petite planète bleue là-haut ?

Bouli lève les yeux.

Bouli – Et paf ! Le Petit Prince m’a donné un gros coup de poing sur le nez, faisant tomber les pop-corn que j’avais autour de la bouche.

Le Petit Prince – Alors, toujours aussi crâneur, gros tas ?

Bouli – J’ai à peine eu le temps de me relever que le Petit Prince m’a redonné un formidable coup de poing au menton. J’essaie de me relever, et lui place un coup de pied qu’il esquive, avant de riposter brutalement par une prise qui m’a fait basculer en avant.

On entend alors le son d’une ambulance qui approche. Les deux combattants se retournent et distinguent une camionnette blanche volante qui se pose à côté d’eux. Deux hommes en sortent alors en blouse blanche, un brancard à la main.

Bouli – C’est qui ceux-là ?

Ambulancier n°1 – Bonjour jeune homme, nous avons vu de loin que vous étiez blessé. Nous allons vous conduire à la planète hôpital.

Bouli les regarde, abasourdi.

Bouli – La planète hôpital ?

Ambulancier n°2 – Oui, c’est là que l’on transporte tous les blessés pour les soigner.

Un blessé gémit alors de la voiture.

Blessé – Aïe ! Ambulancier, on y va ? J’ai trop mal là … Ouïe !

Ambulancier n°1 – Alors jeune homme ? Dépêchez vous de choisir !

Bouli, au petit prince – Petula aussi est là-bas, hein ? Elle aussi tu l’as battue ?

Le Petit Prince, visiblement troublé – Tout ce que je peux te dire, c’est que j’ai déjà vu ces ambulanciers ici …

Le visage de Bouli semble s’éclairer. Il se tourne alors vers les ambulanciers qui attendent impatiemment.
Bouli – Alors d’accord. Je veux bien y aller.

Sur Terre, devant le cinéma.

Jo – Oh ! Regardez ! Des types en blouse blanche l’ont emmené dans leur voiture !

Mama – Des chimistes ! J’en étais sûre ! Ils vont l’emmener dans leur laboratoire pour faire des expériences sur lui ! Oh mon Dieu ! Mon Bouli … Daddi, dis lui de redescendre tout de suite ! Dis-le lui !

Daddi – Impossible, il est trop loin. Il aurait fallu qu’il ait des oreilles gigantesques, comme celles du Prince Charles pour pouvoir m’entendre !

Jo – Il arrive sur une drôle de planète ! Elle est toute blanche et il y a des lits d’hôpitaux partout !

Mama – Sûrement les blessés de leurs dernières expériences ! Oh non !

Mama tombe dans les pommes, soutenue de justesse par Améthyste.

Améthyste, ironiquement – Éh Bé ! Quel sang-froid !

Dans l’espace
Ambulancier n°1 – Ca y est jeune homme ! On y est !

L’ambulance se pose et les deux ambulanciers le placent dans un lit à proximité d’eux.

Ambulancier n°1 – Éh bé ! T’es lourd dis donc ! Mais tu pèses combien mon grand ?

Bouli – 101 kilos ! Mais je compte faire un régime.

Un des blessés à côté de Bouli se retourne et vomit. Un autre se retourne vers Bouli.

Blessé – Eh bé mon p’tit gars ! L’est sacrément temps, pour ton régime non ? V’là qu’t’as donné la nausée au vieux Marcel ! Hein mon Marcel ?

Le dénommé Marcel – Beuh … Oh ben oui Bon Dieu ! Sacrément temps ! Ca me rappelle mon p’tit n’veux ! A 7 ans, il pesait 45 kilos ! Un peu dans ton genre, hein mon gaillard ?

Bouli, décontenancé – Heu peut-être, oui …

A ce moment il se retourne sur sa gauche et aperçoit Petula, qui vient d’ouvrir les yeux.

Bouli – Oh Petula ! Te voici enfin ! Je t’ai cherchée partout depuis tant d’années ! Pourquoi étais-tu partie ?

Petula – Oh mon Bouli ! Et bien je me suis enfuie, car je trouvais que l’homme était trop bête. J’ai décidé de maigrir énormément, jusqu’à disparaître dans l’espace, où il n’y aurait pas d’hommes ! Mais j’ai réapparu malheureusement à côté de ce Petit Prince, qui, à ce que m’a dit Marcel, serait censé guider les visiteur à travers l’espace. Cette brute m’a frappée dès qu’elle m’a vue ! Les ambulanciers sont venus me chercher et m’ont amenée ici, ou je suis restée assez longtemps. Mais je suis très contente que tu sois là ! D’ailleurs je projetais de retourner sur Terre mais pas sans toi ! Tu es d’accord ?

Bouli – Oh ben oui alors ! J’ai quand même hâte de retrouver mes parents !

Petula – Alors suis moi ! C’est par ici !

Ils entrent alors dans un couloir sombre, ou ils disparaissent, puis réapparaissent une minute après, devant Mama, Jo, Daddi et Améthyste …

Daddi – Oh mais c’est Bouli ! Mon cher Bouli …

Daddi serre très fort son fils dans ses bras, Améthyste s’approche de Petula.

Améthyste – Alors c’est toi la fameuse Petula Clark ? Dis moi, tu ne voudrais pas un peu de canard à l’orange ? Il m'en reste dans le frigo...
Petula – C’est pas de refus, merci.
Améthyste - Je te préviens tout de suite, c'est cru : j'ai pas eu le temps de le tuer ni de le faire cuire ! Mais il fait quand même son petit effet ! C'est très... disons, revigorant...
Pétula – Beh... Alors, une orange suffira...

Tout le monde embrasse à tour de rôle Bouli et Petula, Mama se réveille et embrasse elle aussi son garçon. Ils rentrent tous chez Daddi et Améthyste pour finir le deuxième canard qu’elle avait préparée.

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