mercredi 13 janvier 2010

Après le petit prince ; texte de Amine B.

Les élèves ont dû imaginer et écrire la fin du dialogue de Bouli avec le Petit Prince (à partir de la page 57 "Dis-moi où elle est Pétula") et proposer une nouvelle fin de texte prenant en compte les deux nouvelles situations retenues ("au cinéma", texte de Léo J. ou "sur le terrain de tennis", texte de Clément J.). Voici la proposition de Amine B.(Sur le court de tennis).


Le petit prince : Elle est sur l'étoile de l'Arc de Triomphe dans la constellation des Champs Élysées. Elle a dit qu'elle voulait se détendre et faire la fête avec le président de la République. La République de quoi... je sais pas. Si tu veux y aller, va sur la trajectoire des taxis cosmiques, ils t'y amèneront en moins de deux. C'est par là.

Bouli, en partant : Merci, Prince made in Taïwan ! A ne jamais te revoir !

Bouli : Et en moins de deux saut, j'étais sur la trajectoire des taxis cosmiques... Y avait un arrêt juste à côté du cratère du Petit Prince ! Euh monsieur vous pourriez m'emmener sur l'étoile de l'Arc de Triomphe ? Eh, mais qu'est-ce que c'est ? ... Mais, vous êtes un pou !

Jean Duressort : Woah, c'est magique... vas-y, monte avant que je change d'avis !

Bouli, en montant : Vous me rappelez quelqu'un, une amie, marguerite Duressort. Vous la connaissez ?

Jean Duressort : Un peu que je la connais : c'est une cousine à moi ! Comme l'univers est petit ! Maintenant si tu voulais bien me dire où je t'emmène...

Bouli : Sur l'étoile de l'Arc de Triomphe, dans la constellation des Champs Élysée, s'il vous plaît !


Sur Terre, sur le terrain de tennis.

Daddi Rotondo : Oh! Bouli vient de monter dans une sorte de voiture volante avec un poux géant qui conduit !

Mama Binocla : Oh,non ! Je lui ai pourtant interdit de fréquenter les adultes ! Quand il sera rentré, il aura la fessée de sa vie et personne ne pourra m'en empêcher !

Daddi Rotondo : Mais calme toi ma chérie !

Jo Moudugenou, piqué par la jalousie : Qu'est-ce que t'as dit Rotondo ?

Daddi Rotondo, embarrassé : Jo, je vais t'expliquer…

Jo Moudugenou : Tu vas voir si je suis mou du genou ! Il donne un coup de rackette de tennis dans le tibia et sur la tête de Daddi.

Daddi Rotondo, très en colère : Là, tu n'es pas piqué par la jalousie mais par la bêtise ! Alors je lui ai envoyé un uppercut dans la face. Il l'a esquivé et contré avec un chassé dans la jambe. Mais lorsque j'ai voulu lui faire le coup du lapin, Améthyste qui essayait de nous séparer a reçu le coup de plein fouet et est tombée, assommée. Bah dis donc ! Elle est faite en gâteau ou quoi ?

Jo : T'es sûr qu'on peut la manger ?

Daddi : T'es vraiment débile Jo...

Jo : Tu vas pas recommencer Rotondo !

Daddi : C'est bon, calme toi !

Mama : Calmez vous, bon sang ! Je suis tombée dans une famille de fous ! Un vrai asile !


Dans l'espace

Jean Duressort : dis-moi mon petit, t'as de quoi payer ?

Bouli : Euh, non...

Jean Duressort : Tu te moques de moi ?

Bouli : Là il me jeta dehors et je réussis à flotter jusqu'à l'étoile des boulangers. Ca sent vraiment bon ici, je sens que je vais m'y plaire ! Tiens ! Une pancarte ! (lisant) « Bienvenue chez les tréptizètres ! Chers clients, vous trouverez toutes sortes de confiseries et de pâtisseries. Et surtout n'oubliez pas : Régalez-vous ! » C'est Super ici ! Je rentre ! Bonjour monsi...

Tréptizètre : Au secours ! (il s'enfuit en laissant à Bouli toute la boutique)

Bouli : Géant ! Je vais pouvoir me régaler !

Un minuscule tréptizètre apparaît devant lui.

Pierrot : Tu passeras pas, gros balourd ! Si tu crois que je vais te laisser dévaliser cette boutique, eh bien, tu te mets le doigt dans l'œil !

Bouli, éclatant de rire : Primo : je me mets jamais le doigt dans l'œil parce que ça fait mal (c'est ma mère qui me l'a dit). Deusio : je vois pas ce que tu pourrais me faire avec ton gabarit...

Pierrot le mord et le fait tomber en lui donnant des coups de pieds.

Bouli : Aïe tu me fais mal ! Arrête ! Alors j'ai raconté au tréptizètre tout ce qui s'était passé : le court de tennis, le taxi, le Petit Prince…

Pierrot : Mouais... Je pense que je peux faire quelque chose : il y a ce dont j'ai besoin dans le tiroir... Je vais te donner un croissant géant... Ca règlera ton problème de déplacement... Tadaa ! Voici le croissant turbo trois mille, équipé de deux moteurs et trois réacteurs trois cents chevaux ! Tiens-le bien devant toi, comme un volant...

Bouli : Merci ! A bientôt !

Bouli, en chemin, les deux bras tendus, le croissant à la main : Mais c'est que j'ai rien mangé depuis des heures moi ! Il faut que je mange ce croissant ! Il a l'air si appétissant ! Mais je suis si près du but... (il s'arrête) Je ne peux plus me retenir. Alors j'ai mangé le croissant qui devait me mener à Pétula, et je suis tombé sur une des étoiles des Champs Élysées.

Bouli : C'est bizarre ! C'est une étoile des champs Élysée et pourtant elle n'est pas illuminée. Il fait très sombre... Eh mais c'est Pétula ! Ma cousine Pétula !

Pétula, seule dans un coin : Bouli ? C'est bien toi, Bouli ?

Bouli : En chair et en graisse ! Mais tu n'es pas avec le président ?

Pétula : Finalement ils n'ont pas voulu de moi alors je suis restée seule, à l'écart.

Bouli : Pourquoi m'as-tu laissé seul ? J'avais l'air débile avec mes histoires abracadabrantes sur toi... Tout le monde croyait que j'avais rien dans le ciboulot. Je n'ai cessé de penser à toi, à tous les enfants de 101 kilos qui font la grève des humains… t'y as pensé à ça ? Moi j'y ai pensé, tout le temps. Quand tu as disparu, mon cœur a fait boum ! Et il s'est brisé en mille morceaux que personne ne pouvait recoller, sauf toi. Je t'aime Pétula.

Pétula : Moi aussi je t'aime Bouli, et de tout mon cœur. Je suis désolé, Bouli. Je suis désolé de t'avoir fait tant de mal. Je ne le referai plus jamais.


Bouli et Pétula s'embrassent.

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