samedi 22 mai 2010

Vidéo de la représentation théâtrale

Représentation du jeudi 4 février 2010 à la MGI

2e partie : Bouli sur le court de tennis


Video de la représentation théâtrale

Représentation du jeudi 4 février à la MGI

1ère partie : Bouli au cinéma


jeudi 28 janvier 2010

Invitation : soirée du jeudi 4 février 18 h à la MGI

Dans le cadre de notre double partenariat avec La Maison du Geste et de l'Image et le Théâtre de la Ville, Behi DJANATI ATTAI, comédienne et metteur en scène et les professeurs de la 4e4 sont heureux d'inviter les parents d'élèves à venir assister au spectacle que les élèves ont écrit et sur lequel ils travaillent depuis la rentrée, autour de l'univers de Wanted Petula de Fabrice MELQUIOT.

Le spectacle aura lieu à la MGI, 42 rue Saint Denis (métro les Halles) et commencera à 18 h.

Nous espérons vous voir très nombreux à cette occasion et comptons, comme les élèves qui n'ont compté ni leur temps ni leur énergie, sur votre présence.

Bien cordialement,

Pascal CRUZEL

Lien vers le site de la MGI : http://www.mgi-paris.org/site2009/index.php

Pause devant la M. G. I. le 26 janvier 2010



Contrairement à ce que la photo laisse penser, les élèves ont ce jour-là, travaillé de 9 h à midi et de 13 à 16 heures à la Maison du Geste et de l'Image (Paris 1er), sans pause dans la matinée...

Une courte récréation dans l'après-midi s'imposait, que les élèves les plus téméraires ont utilisée pour prendre d'assaut la Fontaine des Innocents.

jeudi 14 janvier 2010

Après le petit prince ; texte de Félix L.

Les élèves ont dû imaginer et écrire la fin du dialogue de Bouli avec le Petit Prince (à partir de la page 57 "Dis-moi où elle est Pétula") et proposer une nouvelle fin de texte prenant en compte les deux nouvelles situations retenues ("au cinéma", texte de Léo J. ou "sur le terrain de tennis", texte de Clément J.). Voici la proposition de Félix L. (au cinéma).


Petit prince : Pétula ? Elle m'a dit qu'elle était sur l'Etoile d'Araignée.

Bouli : Où est cette étoile, petit prince ?

Petit prince : Elle est dans la constellation de "qui s'y frotte s'y colle et qui pète s'en décolle". Quel beau nom ! J'adore !

Bouli, ironique : Ha ! Ha ! J'adore moi aussi... (un peu agacé) Mais comment on y accède ?

Petit prince : Ho ! Ho ! Du calme ! On y accède... au fil du temps, au fil de l'eau ou si tu préfères, au fil de fer, au fil d'Ariane ou au fil Emont... Mais fais attention, il colle !

Bouli : Et elle est comment cette planète ? Elle ressemble à quoi ? Pourquoi tous ces fils ?

Petit prince, riant : Ha ! ha ! Bon... C'est une planète faite de fils d'une toile d'araignée très serrée, et qui collent, comme je te l'ai déjà dit. Plus tu te rapproches du noyau, plus ça colle... Pour s'en décoller, c'est simple... Un petit pet suffit mais je crois que tu connais le truc vu comment t'es arrivé ici... L'odeur fait se contracter les fils, ce qui te projette au dehors quand ils se détendent.

Bouli : Ok, merci petit prince ! Je vais m'y coller et je vais la faire péter, cette planète ! Ha ! Ha ! Ha ! (à part) C'est fou ce que je suis drôle ! Un gars qui arrive à se faire rire lui-même a un don. C'est sûr, je ferai comique, plus tard.


Sur terre, chez Améthyste.

Daddi : On a bien fait de rentrer à la maison. Je savais bien qu'il y avait une boule de cristal dans le buffet. On va voir si ce vieux machin marche toujours.

Mama : Donne-moi un torchon, je vais nettoyer ta boule, des fois que t'en ai trouvé une à force de la perdre, la boule... On verra peut-être si Bouli est toujours en vie et pourquoi il nous a quittés si tôt pendant le film. La boule devient un peu plus claire et la tête de Bouli finit par apparaître. Tiens ! Mais c'est Bouli ! Cette andouille, il nage dans l'espace ! Il fait des gestes bizarres ! Il remonte un fil !

Daddi : Ah bon ? Laisse-moi voir ! C'est pas vrai ! Il est collé dans une toile d'araignée géante ! Et au lieu de se débattre, il drague une fille ! Quand je pense qu'il ne s'est même pas douché aujourd'hui...

Améthyste : Je veux voir moi aussi mon petit Bouli ! Laisse-moi voir, mon bichon !

Mama, énervée comme c'est pas possible : Tu as bien dit MON bouli ? Je rêve ! C'était bien toi qui disais des choses horribles sur lui, au cinéma !

Améthyste : Calme-toi, la grosse ! Excuse-moi, mais tu dépasses les bornes ! C'est pas vrai qu'il est idiot, fainéant et que c'est dix bouches à nourrir à lui tout seul ?

Mama, ne se contrôlant plus : Oh toi ! Je vais t'écrabouiller !

Daddi et Jo, retenant leur femme : Oh du calme ! Vous règlerez tout ça tout à l'heure ! Il s'agit de "notre" Bouli, quand même !


Dans l'espace.

Bouli : C'est enfin toi Pétula, ma petite mouche chérie ! Comme tu es belle ! Sans toi, je me sens tellement seul... C'est avec toi que j'ai découvert l'amour... et surtout, le sexe ! Je t'aime !

Pétula : D'accord, d'accord, Bouli ; moi aussi je t'aime, mais il va falloir qu'on sorte de ce pétrin : l'araignée se ramène !

Bouli : Oui, mon amour, bouche-toi le nez, si tu m'aimes ! Vive l'amour et à bas l'araignée ! Je sens que ça vient !

Bouli fait retentir un énorme pet, tellement fort que Pétula tombe dans les pommes.


Sur terre, avec les parents de Bouli.


Mama : J'ai entendu un bruit qui ressemble énormément à celui qu'a fait Bouli avant de décoller... J'en déduis donc qu'il vient de faire un pet si énorme qu'on l'a entendu jusqu'ici ! Toujours aussi horrible, ce Bouli !

Améthyste : Ah ! Là, c'est toi qui viens de le dire ! Juste une remarque, en passant... Je la mets au frigo, pour la suite...

Mama, qui ne s'est toujours pas calmée : Répète un peu ça ! Je vais te le révolutionner, moi, ton frigo des horreurs !

Daddi : Allez ! Arrêtez de vous battre ! Y en aura pour tout le monde ! C'est incroyable ! Elles pensent au frigo !


Dans l'atmosphère.

Bouli et Pétula : On tombe !
Boum ! Ils tombent quelque part.


Sur terre.

Pétula : Mais où sommes-nous tombés ?

Bouli : Je crois que nous sommes sur le toit de ma maison. Je reconnais le paysage et les trous sur le toit qu'a faits Jo en lançant des tuiles...

Pétula : Alors si nous sommes sur le toit de ta maison, embrasse-moi !

Bouli : Oui ! Embrasse-moi aussi !

Jo, à la famille de Bouli : Vous avez entendu le bruit, ou c'est moi qui délire ?

Mama : Non, tu as raison. Le bruit ressemble à celui que Bouli a fait en traversant le toit du cinéma.

Daddi, en hurlant : C'est qui, là haut ?

Bouli et Pétula : C'est Bouli et Pétula, on est revenus !

Les parents, étonnés : Descendez tout de suite, qu'on vous embrasse !

Bouli et Pétula, dans les bras l'un de l'autre : Ah, non ! Ca colle !

mercredi 13 janvier 2010

Après le petit prince ; texte de Ana D.

Les élèves ont dû imaginer et écrire la fin du dialogue de Bouli avec le Petit Prince (à partir de la page 57 "Dis-moi où elle est Pétula") et proposer une nouvelle fin de texte prenant en compte les deux nouvelles situations retenues ("au cinéma", texte de Léo J. ou "sur le terrain de tennis", texte de Clément J.). Voici la proposition de Ana D.(au cinéma).

Bouli : Et là le petit prince m'a dit où était Pétula... Quand je pense à tout le trajet que j'ai fait... Merci, petit prince, merci ! Et c'est par où, le chemin ?

Le petit prince : Je sais pas très bien... Le mieux, c'est de t'envoyer chez une amie ; elle le sait, c'est sûr.

Bouli : Et ton amie, elle habite où ?

Le petit prince : C'est facile ! Nous, on est au Nord de l'espace ; tu n'as qu'à aller à l'Ouest. Tu verras une planète rose, tu y vas. Après, il faut que tu trouves une rue qui s'appelle "rue du petit coin". Et là, tu trouveras une fille qui s'appelle Steffi. Compris ?

Bouli : Oui, encore merci ! Tu es un faux petit prince, mais au moins, tu sers à quelque chose...

Le petit prince : Attends ! Quand t'as débarqué ici, j'étais en train d'essayer de dessiner un mouton, mais j'y arrive pas. Tu peux juste m'en dessiner un, s'il te plaît ?
Bouli lui dessine alors le mouton.

Sur terre, au cinéma.

Mama : Bouli ! Bouli ! Bouli ! T'es où ? T'es où ? T'es où ? Bouli ? Bouli ? T'es...

Daddi : Arrête de dire ça, Mama ! C'est pas ça qui va le faire revenir !

Améthyste : Daddi a raison ! C'est pénible à la fin !

Jo : Non ! C'est Mama qui a raison ! Si elle parle, Bouli finira par l'entendre et revenir !

Mama : Merci Jo !

Daddi, tout bas : Merci Jo...

Améthyste : T'as dit quelque chose Daddi ?

Daddi : Qui ? Moi ? Non, non...

Jo : Est-ce que Bouli a emporté les pop-corns ?

Daddi, fier de lui : Tu vois Mama, Jo ne pense qu'à manger ! A la maison, il a mangé un bon bout de notre lit, et maintenant, il veut des pop-corns, alors que Bouli est je ne sais où !

Mama : Tu sais Daddi, ce n'est pas parce que Bouli a disparu que l'estomac de Jo va se remplir ! S'il a faim, il n'a qu'à manger ! Et puis, mon Jo est très intelligent... Il a demandé si on avait des pop-corns avant d'aller en acheter, comme c'est très cher...

Daddi, tout bas : Mon Jo est très intelligent... Bla bla bla...

Jo : Merci de me défendre Mama, mais les pop-corns ?

Améthyste : Tiens, Jo, ils étaient là !


Dans l'espace.

Bouli : Le petit prince m'a indiqué ce chemin, et apparemment, c'est le bon ; je suis bien sur une planète rose, et là-bas... là-bas... il y a une rue toute petite. Je vais voir son nom... C'est peut-être la bonne... Rue du petit coin ! C'est là ! Je comprends maintenant pourquoi ça s'appelle "le petit coin" : il n'y a qu'une porte... J'y vais !

Avant que Bouli n'ait eu le temps de frapper à la porte, celle-ci s'ouvre.

Steffi : Entre Bouli, entre. Je t'attendais...

Bouli : D'accord. Il entre. Mais vous avez plein de tableaux chez vous ! Et ce sont tous des portraits de Petula... On dirait que vous l'aimez plus que tout !

Steffi : C'est Petula qui les a mis ici. Elle a dit que cette déco était parfaite. Et moi, comme je suis gentille, j'ai accepté. Ces portraits, ils me plaisent aussi car Petula est belle, et avec cette déco, ma maison est belle aussi.

Bouli : Si c'est Pétula qui a fait cette déco, elle est bien passée par ici. Elle est encore chez vous ?

Steffi : Pourquoi tu me vouvoies ? Non, elle n'est pas chez moi, elle est partie.

Bouli : Partie où ?

Steffi : Ca, je ne le dirai qu'à une seule personne : son amoureux.

Bouli : Son amoureux ! Mais c'est qui son amoureux ? Dis, c'est qui ?

Steffi : Calme-toi, je suis au courant de rien. Elle m'a juste dit qu'il était très gentil, bien rond, et que c'était un cousin très proche d'elle.

Bouli : Et est-ce qu'elle t'a dit son prénom, ou autre chose sur lui ?

Steffi : Tout ce que je sais, c'est qu'elle est dans un endroit où, d'après elle, son amoureux pourra la voir.

Bouli : Ok. Il est très gentil... bien rond... et son cousin... Je... enfin, c'est moi ! Je suis gentil, rond, et son cousin ! C'est moi ! C'est moi : dis-moi où elle est ! Vite, dis-moi où elle est ! Dis-le !

Steffi : C'est toi ? Non !

Bouli : Et pourquoi pas ? Je suis charmant, après tout !

Steffi : Je veux dire que c'est drôle ! Je te parle d'un garçon, alors que ce même garçon, c'est toi !

Bouli : Oui, c'est drôle... Mais Pétula, elle est où ?

Steffi : Sur cette même planète ! Steffi fait des pas. One, two, three, four, five, six, seven, eight...

Bouli, lui coupant la parole : Mais tu fais quoi, là ? Pourquoi tu comptes en anglais ?

Steffi, toujours concentrée : Je suis en train de compter les pas pour aller jusqu'à Pétula. C'est bien ce que tu m'as demandé, non ? Nine... ten...

Bouli : Mais pas besoin ! On y va, et après tu compte tes pas, ok ? (Steffi continue à voix basse puis s'immobilise) Pourquoi tu t'arrêtes ? On est déjà arrivé ? Mais c'est tout près de chez toi ?

Steffi : Je n'avais pas dit que c'était loin... Bon, je te laisse, parce que moi, je déteste les trucs romantiques... (elle commence presque à pleurer). C'est nul... C'est super nul...

Bouli : Merci pour tout ! Bye Bye !

Steffi : Bye... Je compte mes pas :one , two, three, four... (Et peu à peu, on entend la voix de Steffi s'éloigner).

Pétula est devant Bouli.

Bouli, d'une voix tremblante : Mon coeur... T'es là ? Je t'aime, tu sais...

Petula : Je le savais... Je t'aime, moi aussi. Je t'aime, Bouli, ou plutôt mon gros Bouli !

Ils s'embrassent.

Bouli : Le visage de Pétula était tout près du mien... Plus que jamais, je me sentais content, amoureux. Je savais que l'amour peut tout vaincre, et ça, c'est gagné ! L'amour, c'est vraiment incroyable. On dirait que quand je retrouve Pétula, je me retrouve moi-même... C'est fou ce que je peux l'aimer, cette fille. Mais bon, tout est bien qui finit bien.

Pétula : Mon Bouli est arrivé. Je l'attendais, je l'aime tellement fort. Sans lui, je ne serais pas moi, je ne serais personne. C'est affreux de se trouver loin de la personne qu'on aime, mais en même temps, parfois, on a besoin de se trouver seul. Je veux dire, ça nous fait comprendre combien on l'aime... Et là que je retrouve mon Bouli, je l'aime encore plus qu'avant.

Bouli : Si tu m'aimes, pourquoi t'es sortie avec le petit prince ?

Pétula : Moi ? Sortie avec le petit prince ? Je lui ai tout simplement dessiné un mouton ! C'est Steffi qui sort avec lui.

Bouli : C'est vrai ? Cool ! C'est un poids que tu enlèves de mon dos !

Pétula : Je t'aime.

Bouli : Moi aussi, ma princesse.

Pétula : On rentre chez nous ?

Bouli : Non, si on restait ici encore un peu ? Je veux être seul avec toi pendant un peu de temps, d'accord ?

Pétula : D'accord.

Tous les deux restent là, debout, en s'embrassant.

Après le petit prince ; texte de Amine B.

Les élèves ont dû imaginer et écrire la fin du dialogue de Bouli avec le Petit Prince (à partir de la page 57 "Dis-moi où elle est Pétula") et proposer une nouvelle fin de texte prenant en compte les deux nouvelles situations retenues ("au cinéma", texte de Léo J. ou "sur le terrain de tennis", texte de Clément J.). Voici la proposition de Amine B.(Sur le court de tennis).


Le petit prince : Elle est sur l'étoile de l'Arc de Triomphe dans la constellation des Champs Élysées. Elle a dit qu'elle voulait se détendre et faire la fête avec le président de la République. La République de quoi... je sais pas. Si tu veux y aller, va sur la trajectoire des taxis cosmiques, ils t'y amèneront en moins de deux. C'est par là.

Bouli, en partant : Merci, Prince made in Taïwan ! A ne jamais te revoir !

Bouli : Et en moins de deux saut, j'étais sur la trajectoire des taxis cosmiques... Y avait un arrêt juste à côté du cratère du Petit Prince ! Euh monsieur vous pourriez m'emmener sur l'étoile de l'Arc de Triomphe ? Eh, mais qu'est-ce que c'est ? ... Mais, vous êtes un pou !

Jean Duressort : Woah, c'est magique... vas-y, monte avant que je change d'avis !

Bouli, en montant : Vous me rappelez quelqu'un, une amie, marguerite Duressort. Vous la connaissez ?

Jean Duressort : Un peu que je la connais : c'est une cousine à moi ! Comme l'univers est petit ! Maintenant si tu voulais bien me dire où je t'emmène...

Bouli : Sur l'étoile de l'Arc de Triomphe, dans la constellation des Champs Élysée, s'il vous plaît !


Sur Terre, sur le terrain de tennis.

Daddi Rotondo : Oh! Bouli vient de monter dans une sorte de voiture volante avec un poux géant qui conduit !

Mama Binocla : Oh,non ! Je lui ai pourtant interdit de fréquenter les adultes ! Quand il sera rentré, il aura la fessée de sa vie et personne ne pourra m'en empêcher !

Daddi Rotondo : Mais calme toi ma chérie !

Jo Moudugenou, piqué par la jalousie : Qu'est-ce que t'as dit Rotondo ?

Daddi Rotondo, embarrassé : Jo, je vais t'expliquer…

Jo Moudugenou : Tu vas voir si je suis mou du genou ! Il donne un coup de rackette de tennis dans le tibia et sur la tête de Daddi.

Daddi Rotondo, très en colère : Là, tu n'es pas piqué par la jalousie mais par la bêtise ! Alors je lui ai envoyé un uppercut dans la face. Il l'a esquivé et contré avec un chassé dans la jambe. Mais lorsque j'ai voulu lui faire le coup du lapin, Améthyste qui essayait de nous séparer a reçu le coup de plein fouet et est tombée, assommée. Bah dis donc ! Elle est faite en gâteau ou quoi ?

Jo : T'es sûr qu'on peut la manger ?

Daddi : T'es vraiment débile Jo...

Jo : Tu vas pas recommencer Rotondo !

Daddi : C'est bon, calme toi !

Mama : Calmez vous, bon sang ! Je suis tombée dans une famille de fous ! Un vrai asile !


Dans l'espace

Jean Duressort : dis-moi mon petit, t'as de quoi payer ?

Bouli : Euh, non...

Jean Duressort : Tu te moques de moi ?

Bouli : Là il me jeta dehors et je réussis à flotter jusqu'à l'étoile des boulangers. Ca sent vraiment bon ici, je sens que je vais m'y plaire ! Tiens ! Une pancarte ! (lisant) « Bienvenue chez les tréptizètres ! Chers clients, vous trouverez toutes sortes de confiseries et de pâtisseries. Et surtout n'oubliez pas : Régalez-vous ! » C'est Super ici ! Je rentre ! Bonjour monsi...

Tréptizètre : Au secours ! (il s'enfuit en laissant à Bouli toute la boutique)

Bouli : Géant ! Je vais pouvoir me régaler !

Un minuscule tréptizètre apparaît devant lui.

Pierrot : Tu passeras pas, gros balourd ! Si tu crois que je vais te laisser dévaliser cette boutique, eh bien, tu te mets le doigt dans l'œil !

Bouli, éclatant de rire : Primo : je me mets jamais le doigt dans l'œil parce que ça fait mal (c'est ma mère qui me l'a dit). Deusio : je vois pas ce que tu pourrais me faire avec ton gabarit...

Pierrot le mord et le fait tomber en lui donnant des coups de pieds.

Bouli : Aïe tu me fais mal ! Arrête ! Alors j'ai raconté au tréptizètre tout ce qui s'était passé : le court de tennis, le taxi, le Petit Prince…

Pierrot : Mouais... Je pense que je peux faire quelque chose : il y a ce dont j'ai besoin dans le tiroir... Je vais te donner un croissant géant... Ca règlera ton problème de déplacement... Tadaa ! Voici le croissant turbo trois mille, équipé de deux moteurs et trois réacteurs trois cents chevaux ! Tiens-le bien devant toi, comme un volant...

Bouli : Merci ! A bientôt !

Bouli, en chemin, les deux bras tendus, le croissant à la main : Mais c'est que j'ai rien mangé depuis des heures moi ! Il faut que je mange ce croissant ! Il a l'air si appétissant ! Mais je suis si près du but... (il s'arrête) Je ne peux plus me retenir. Alors j'ai mangé le croissant qui devait me mener à Pétula, et je suis tombé sur une des étoiles des Champs Élysées.

Bouli : C'est bizarre ! C'est une étoile des champs Élysée et pourtant elle n'est pas illuminée. Il fait très sombre... Eh mais c'est Pétula ! Ma cousine Pétula !

Pétula, seule dans un coin : Bouli ? C'est bien toi, Bouli ?

Bouli : En chair et en graisse ! Mais tu n'es pas avec le président ?

Pétula : Finalement ils n'ont pas voulu de moi alors je suis restée seule, à l'écart.

Bouli : Pourquoi m'as-tu laissé seul ? J'avais l'air débile avec mes histoires abracadabrantes sur toi... Tout le monde croyait que j'avais rien dans le ciboulot. Je n'ai cessé de penser à toi, à tous les enfants de 101 kilos qui font la grève des humains… t'y as pensé à ça ? Moi j'y ai pensé, tout le temps. Quand tu as disparu, mon cœur a fait boum ! Et il s'est brisé en mille morceaux que personne ne pouvait recoller, sauf toi. Je t'aime Pétula.

Pétula : Moi aussi je t'aime Bouli, et de tout mon cœur. Je suis désolé, Bouli. Je suis désolé de t'avoir fait tant de mal. Je ne le referai plus jamais.


Bouli et Pétula s'embrassent.