samedi 24 octobre 2009

Martin B. : qui était Sarah BERNHARDT ?

Le Théâtre de la Ville avec qui nous sommes en partenariat fut le théâtre de Sarah BERNHARDT dont il porte le nom en lettres dorées sur sa façade... Martin B. rend compte de ses recherches sur cette personnalité...


Henriette Rosine Bernard, dite Sarah Bernhardt est une comédienne française, née le 22 octobre 1844 à Paris, décédée le 26 mars 1923 et inhumée au Père-Lachaise.


Ses début au théâtre
A l’âge de quinze ans, Sarah désirait entrait au couvent. Sa mère (appelée Youle), voulait en faire une courtisane comme elle-même ou la marier à un riche homme.
Un ami de Youle, le Duc de Morny, propose qu’elle devienne comédienne. Un autre ami, A. Dumas (fils), offre de prêter sa loge de la Comédie Française pour que Sarah assiste à un spectacle. Aussitôt Sarah se passionne pour le théâtre et suit une formation au conservatoire d’art dramatique. Trois ans plus tard elle fait ses débuts à la Comédie Française. Renvoyée après avoir giflé une autre comédienne, elle entre au théâtre de l’Odéon en 1866 où elle devient célèbre. En 1872, elle est réengagée à la Comédie Française qu’elle quittera huit ans plus tard pour fonder sa propre compagnie.

Son parcours professionnel

Elle fut la première comédienne à avoir fait des tournées triomphales sur les deux continents ce qui, la rendit millionnaire.
Elle jouera des pièces de grands auteurs classiques :
Shakespeare, Racine, Molière, Voltaire, etc…
Ainsi que des auteurs contemporains :
Dumas, Oscar Wilde, Sardou, Guitry, Victor Hugo, Verneuil, Rostand, Ibsen, Georges Sand, etc…
A l’âge de 71 ans elle est amputée d’une jambe en raison d’une tuberculose du genou dont les premiers symptômes remontent au saut, onze ans plus tôt, du parapet dans le final de Tosca.
Dans la mise en scène, Sarah se jetait de la fenêtre d’un décor qui représentait un château. Or cette fois-là les machinistes avaient oublié de mettre le matelas sur le sol qui devait amortir sa chute. Cela ne l’empêchera pas de jouer assise.
Sarah Bernhardt sera également actrice de cinéma. De 1900 à 1923 elle tourna onze films et sa mort laissera inachevé le douzième.

Ses talents

Sarah Bernhardt inventa un style qui reflétait les humeurs, les inquiétudes, les sentiments et gestes de son époque. La comédienne romantique avait un instinct et du tempérament. Elle se qualifiait elle-même comme une personne grâcieuse, distinguée, belle, ayant du mystère et du piquant. Son talent d’imitatrice la rendait inégalable et faisait rire son entourage.
Elle travaillait sans relâche avec une énergie inépuisable. Prête à tout pour arriver à ses fins elle fut courtisane et intrigante.
Une autre de ses singularités était d’apprendre ses textes et de dormir de temps à autre dans un cercueil.
Sa devise était : « Quand même »
Sarah Bernhardt étudiera la sculpture et la peinture avec Gustave Doré et fera de nombreuses expositions avec ses œuvres.
On lui attribue ses mots : « Il faut haïr très peu, car c’est très fatigant. Il faut mépriser beaucoup, pardonner souvent, mais ne jamais oublier ».

Sa vie privée

A l’âge de 20 ans, elle donne naissance à son seul enfant, Maurice Bernhardt, fruit d’une liaison avec un noble belge, Charles Joseph Eugène Henri, prince de Ligne .
En 1882, elle se marie à Londres avec un acteur d’origine grecque, Aristide Damala, mais celui-ci est malade et mourra après douze ans de mariage.
Elle mourut dans les bras de son fils, Maurice, le 26 mars 1923. Ses dernières paroles furent en parlant des journalistes qui attendaient l’annonce de sa mort :
« Ils m’ont assez tourmentée durant toute ma vie, je peux bien les taquiner un peu en les faisant languir ».

Ses engagements politiques

Durant la guerre de 1870, elle transforme le théâtre de L’odéon en hôpital et soigne elle-même les blessés.
L’affaire Dreyfus provoque un scandale et une montée de l’antisémitisme. Sarah était profondément dreyfusarde. Durant sa carrière, elle avait été souvent victime d’antisémitisme : caricatures, insultes racistes et lancers de pierres. Bien sûr, elle fut au coté d’Emile Zola pour le soutenir dans sa campagne de justice.
En 1914, Sarah rendit visite aux poilus sur le Front.
Ils l’acclameront encouragés par sa représentation. Cette même année, elle est décorée de la Légion d’Honneur.

Synthèse

Selon Shaw, un ami comédien, Sarah vivait pour magnétiser le public et révéler les mystères de la sensualité et de l’illusion poétique.
Sarah Bernhardt fut la dernière des comédiennes du romantisme. Elle fut un exemple pour les comédiens et comédiennes qui lui succédèrent et pour l’art dramatique en général. Grâce à son travail acharné, elle gagna sa vie de façon honnête .

Sources : Wikipédia et biographie écrite par Arthur Gold et Robert Fizdale




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