mardi 17 novembre 2009

Wanted Petula : réécriture de la didascalie initiale

En lien avec un travail en Arts plastiques, les élèves avaient pour consigne de réécrire la didascalie initiale de Wanted Pétula en transposant l'action dans leur lieu parisien préféré, tout en pastichant le style de Fabrice MELQUIOT. Voici quelques uns de leurs textes. D'autres suivront...

A l’arc de triomphe, à huit heures du soir.
Il faut bien avouer que c’est merveilleux et on se demande si c’est des hommes ou des dieux qui l’ont construit tellement c’est majestueux ! Un grand parallélépipède troué d'un arc de cercle tout aussi spectaculaire car quand on passe par en dessous on peut voir des dessins et des gravures. Le tout au milieu d'un grand rond-point et au bout d'une grande allée dite des "Champs Élysée".
Mais c’est un peu débile comme construction : pourquoi construire un bâtiment aussi grand pour une victoire à la noix ? En tout cas, j’aimerais bien qu’on m’en construise un à chaque anniversaires. La vache ! je s'rais le mec le plus important de France ! Et puis cette tombe en dessous de l'Arc de Triomphe pour le « soldat inconnu »... Pourquoi y aurait un hommage du président en personne pour quelqu'un qu'on connait même pas ? Y en a pourtant plein qui se sont battus à la guerre et on les a oubliés aussi... Apparaît Bouli Miro, si impressionné par la grandeur des lieux et leur magnificence qu'il a failli se faire renverser par une voiture. Sa tête est à mourir de rire. Bah oui ! Il est tellement émerveillé que ses yeux ressemblent à des balles de tennis ! Mort de rire ! Il trébuche plusieurs fois, se pince en se demandant si c'est réel ou si c'est un rêve. Hé bin, faut dire qu'avec sa tête, il a pas l'air très malin le Bouli !



A la piscine Pailleron.
Faut dire que c’est sympa même si c’est pas le genre d’endroit dans lequel va normalement traîner quelqu’un qui pèse 101 kilos et encore pire, lorsque la dite personne n’a que l’âge tendre de douze ans, sauf qu’il n’est vraiment pas tendre, Bouli... La piscine Pailleron située dans la rue du même nom était le genre d’endroit où Bouli aimait aller. Avant, il n’y allait que pour voir Pétula en maillot de bain deux pièces. Mais maintenant, Pétula n’est plus là.Lorsque la pièce commence, Bouli se change dans les vestiaires (bien sûr dans une grande cabine), sort et retrouve son père Daddi Rotondo et sa belle-mère Améthyste Crappp, tous les deux habillés en vert, blanc et rouge, comme les couleurs de l’Italie ou celles d’un pot-eau-feu (ou d'un pot au feu ?).Mais bien sûr avant de rentrer à la maison, on va plutôt faire un petit tour du côté de la cafet’ de la piscine, pas vrai Bouli...
Martin B.



Devant le centre Pompidou.
Ce bloc, on dirait une gigantesque piscine encerclée d’énormes toboggans multicolores.Rouge, bleus, jaunes et verts. Ils sont fous, ces architectes !Et puis d’énormes vitres : pour les laver il faudrait carrément des essuie-glaces. Sur la place un grand pot, de grands tuyaux et une grande agitation. Ça grouille de personnes. Des musiciens, des peintres, des gens assis, debout, des gens partout ! Il est quinze heures et le soleil brille. Bouli Miro apparaît, habillé d’un short bleu à carreaux, d’une chemisette hawaïenne, de lunettes, de tongs orange et sur la tête, un chapeau de paille .On dirait qu’il va bronzer à la plage. Mais une chose cloche : il tient un bouquet de roses, rose pétant.
William B.



Sur la grande pelouse des Buttes Chaumont, qui a d’ailleurs été refaite la semaine dernière et qui est maintenant toute verdoyante, il règne une atmosphère calme, il n’y a pas un chat ; c’est assez… flippant. Enfin faut dire à six heures du matin… On aperçoit un cyclistequi passe en haut, sur le chemin. La pente est raide, pas idéal pour une pelouse de jeux en plein air mais pour un pique-nique, pourquoi pas ?Le soleil éclaire l’herbe, les dernières gouttes de rosée s’évaporent. Et Bouli Miro apparaît ; il est encore assez loin mais il est reconnaissable même à cette distance… Il se rapproche, il fait son footing matinal au bord du lac, Bouli, en survêtement et en basket. Mais il tient quelque chose à la main : une barbe à papa, à 6 h du matin…
Ariel C.



Au cinéma, quai de Loire.
Il faut dire que c'est très illuminé, surtout la nuit où on voit les reflets des néons sur l' eau ; on se demande si un peintre n'est pas venu tout dessiner, parce que franchement, toutes ces lumières et leurs reflets. Tout autour, des gens, ˆ n'importe quelle heure. Comme si un aimant les attirait, bizarre.Nouvelles salles, nouveaux néons, nouveaux films, et tout est coloré. On se croirait dans un film de science-fiction.Mais voilà Bouli Miro, habillé sur son 31. Mais bon, il attend quelqu'un qu' il doit bien aimer vu comment il s'est habillé, sûrement Petula ; si c'est elle, c'est normal.
Léo J.



Dans l'appartement de Bouli
Il faut bien avouer que c'est un lieu où l'on peut beaucoup s'amuser. C'est un appartement situé au sixième étage d'un immeuble qui est calme et reposant, bien qu'on entende le bruit des voitures en ouvrant la porte-fenêtre. De cette porte-fenêtre, on peut passer à un petit balcon, d'où l'on peut voir la Tour-Eiffel, qui brille, au loin, dans les nuits les plus sombres, et les immeubles d'en face. Sur ce balcon, il y a aussi une fenêtre qui donne sur la cuisine, ce lieu où Daddy Rotondo et Améthyste Crappp font la cuisine. Il y a aussi un étage, où la chambre de Bouli est située. C'est un lieu sombre, quand il n'y a pas de lumière, mais lorsque l'on allume les lampes, ça s'illumine. En parlant de Bouli, le voilà qui est là, dans sa chambre et ses pensées.


Massinissa K.



Devant le restaurant de la Tour Eiffel.
Ça à l’air très strict, comme si c’était le restaurant du Premier Ministre ; à croire que c’est hyper propre juste parce que c’est le restaurant du monument le plus célèbre au monde. Pas une seule poussière par terre ni aucune tâche, rien. Les seules couleurs du restaurant sont rouge pour les fauteuils et marron pour le reste, avec un peu de blanc à quelques endroits. Pas très cool. Les serveurs n’ont aucun pli sur leur tablier, ils se tiennent droits comme s’ils avaient tous envie d’aller aux toilettes. La seule chose qui les rend aimables, c’est leur sourire (peut-être fait exprès, on ne sait pas). Mis à part toute cette rigueur et ce soin, cet endroit est plutôt sympa : ces touristes excités qui parlent tellement vite et fort qu’on ne peut distinguer qui vient d’où, et ces clients qui ont l’air à l’aise et contents de manger. Cela donne une ambiance chaleureuse et conviviale. Apparaît devant le restaurant un serveur en tablier, qui s'approche de Daddi Rotondo et Améthyste Crappp, tous deux sur leur 31. Bouli, lui, a préféré garder ses habits où il se sent à l’aise : ses bonnes vieilles baskets, son Tee-Shirt et son jean troué au niveau des genoux. Assez bon début de soirée, si on laisse de côté le look négligé de Bouli par rapport à ce restaurant cinq étoiles.
Sirine S.




Dans un restaurant turc où est assis Bouli Miro.
Ici, Bouli Miro se sent comme chez lui ; les gens lui réservent un accueil chaleureux ; normal avec ses 101 kilos, c’est leur meilleur client. Tous les jeudis, Bouli Miro s’y pointe pour entretenir son physique d’athlète, pour cela il mange un doner ketchup, salade, tomate, sauce blanche avec un coca et une barquette de frites en rabe. C’est le pied ici !! C’est pour ça que le resto s’appelle « Le Délice des Amours ». En parlant d’amour, il adore l’odeur des frites, enfin plutôt l’odeur de l’huile aux frites ; les cannettes qui « pschitt », la viande qui rôtit lentement et son ami Homer avec qui il mange. C’est pas le paradis ici mais pour lui, ça s’en approche beaucoup. Petit fast food certes mais grand restaurant gastronomique, grand place joyeuse, grande ambiance et grande télé. Ce qui l’amuse avec cette télé, c’est que les gens parlent, chantent, dansent turc… Il ne comprend strictement rien mais il a l’impression d’être à l’étranger. Bouli vient de finir son copieux repas et pour terminer il prend des pâtisseries orientales pour faciliter sa digestion. Eh oui ! Bouli Miro est un gros gourmand.
Léon S.



Devant la Tour Eiffel.
Il faut bien avouer qu’en été, on se demande s’il y a une différence de température au soleil ou à l’ombre, parce que quand même, avec se soleil qui tape…Et puis partout ce monde, dans la Tour Eiffel ou même devant. Pourquoi justement aujourd’hui ?L’herbe, la Tour Eiffel, le front de Bouli et les aisselles de Daddi, tout est chaud. C’est pas la canicule, mais on a vu plus froid comme journée.Bouli Miro et Daddi Rotondo sont habillés comme s’ils allaient à une fête : l’un en violet ultraviolet et l’autre dans un vert ultravert.
Tom V.

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